La Promesse du bagne

Un film de / a film by : Joseph Dégramon Ndjom (Cameroun)

Sélection officielle 2022 : Compétition internationale
Prix du premier film | First Film Prize
Commentaire du jury :

Dans la lignée de l’ethnofiction, le film nous invite dans un univers familial et traditionnel mouvant, qui laisse cependant place à l’humour et à l’amour.

« Detyr, mon oncle, 46 ans, et sa compagne Adèle, 33 ans, ont échangé une promesse alors qu’ils étaient encore prisonniers : celle de faire leur vie ensemble une fois libérés. Aujourd’hui ils sont établis à Nkonga, village du Cameroun, où ils peinent à démarrer une nouvelle vie. Un peu plus de deux ans après leur libération, leur volonté de se marier fait désormais face à l’opposition de ma famille. Tout en interrogeant cette histoire d’amour atypique… je filme le couple dans ses pérégrinations, le chemin de croix qu’il endure pour tenir la promesse du bagne. » Joseph Dégramon Ndjom

« Detyr, my 46-year-old uncle and his 33-year-old companion Adèle, made a promise to each other while they were still prisoners: to make their lives together once they were free. Today, they are living in the village of Nkonga (Cameroon), where they are struggling to start a new life, and just over two years after their release, their will to marry is facing opposition from my family. While questioning this atypical love story… I film the couple in their peregrinations, the way of the cross that they endure to keep the promise of the prison. » Joseph Dégramon Ndjom

Joseph Dégramon Ndjom découvre le monde du cinéma professionnel en 2010, à la faveur d’un atelier d’initiation à la réalisation de documentaires de création organisée par Africadoc Cameroun avec le soutien de l’Institut français du Cameroun, l’Institut Goethe et l’ambassade d’Espagne au Cameroun. À l’issue de cette formation de trois mois, il réalise son premier court métrage Ban nem (Endurance). En 2013-2014, il obtient un Master 2 en réalisation documentaire de création à l’université Gaston Berger de Saint Louis du Sénégal et réalise un court métrage de 26 minutes Moi, Bâtard, sélectionné au festival Écrans noirs de Yaoundé, dans la catégorie meilleur film documentaire camerounais. L’auteur est sensible aux thématiques liées à la discrimination, aux stéréotypes culturels et sociaux. Il est également titulaire d’une maîtrise d’histoire politique et relations internationales obtenue à l’université de Douala (Cameroun).

Fiche technique

Un film de / a film by : Joseph Dégramon Ndjom (Cameroun)

Image : Laurent Chevallier

Son : Hubert Domkam

Montage : Wei-Yuan Song

Production/distribution : Les Films du Bilboquet, Paris (France), production@lesfilmsdubilboquet.fr