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Chaque année, un.e réalisateur.rice bénéficie de 6 mois de résidence pour préparer et réaliser son film, produit par le GREC, et organiser des ateliers au sein du Musée. Il.elle perçoit une bourse attribuée par le GREC et est accueilli.e à Périphérie-Centre de création cinématographique, pour le montage de son film.
A l’occasion des 10 ans de la résidence, le Festival Jean Rouch propose une séance de 3 films et une rencontre avec les réalisateur.rice.s qui reviendront sur la transformation de leur film, de sa genèse jusqu’au montage en passant par le tournage.
* Créé en 1969 par Jean Rouch et deux producteurs, Anatole Dauman et Pierre Braunberger et soutenu par le CNC, le GREC – Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques produit des premiers films courts avec un accompagnement des réalisateur.rice.s en devenir à toutes les étapes de leur film : réécriture, préparation, devis, tournage, post-production, diffusion.
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string(2025) "Le Festival de cinéma ethnographique Altérités propose une sélection de films tournés à hauteur d’hommes et qui donnent à voir et à penser la diversité des sociétés humaines, des plus lointaines aux plus proches. Les projections sont accompagnées de temps de rencontres et d’échanges avec des réalisateurs, des auteurs, des cinéastes et des chercheurs en sciences sociales. Le festival Altérités est une manifestation de la Fabrique de patrimoines en Normandie en partenariat avec la Bibliothèque Alexis de Tocqueville et le Cinéma LUX. Il s’inscrit dans le sillage de La semaine du cinéma ethno organisée chaque année au cinéma Lux de 1995 à 2013.
Thématique 2018
Les rites de passage à l’âge adulte revêtent à la fois une dimension universelle et des formes très diverses selon les cultures. De nombreuses communautés à travers le monde permettent aux jeunes de quitter leur statut d’enfant pour accéder à celui d’adulte à travers un rite de passage. Ceux-ci, décrits depuis 1909 par Arnold Van Gennep, sont structurés en trois phases : séparation, marge puis agrégation. L’épreuve que constitue le rite est une initiation semée d’une part de souffrances, parfois même d’humiliations. C’est à ce prix seulement que pourra être attribué publiquement aux jeunes leur tout nouveau statut, et qu’ils intégreront la communauté des adultes. Cet accès au statut d’adulte participe aussi à la construction de leur identité sexuelle. Pour sa deuxième édition, le Festival Altérités propose une immersion au cœur de rites de passages aussi divers que les journées d’intégration dans les universités portugaises ou à l’école d’ingénieurs des arts et métiers, la formation professionnelle, le voyage migratoire, l’intégration d’une communauté sportive ou militaire, la circoncision ou, plus complexe à appréhender, l’excision. Toutes les informations de la programmation sur : http://www.festivalalterites.com/
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string(703) "Le Programme SACRe propose formation, pratique et recherche dans le domaine des arts au sein de l’Université PSL, du master au doctorat. Il s’adresse aux étudiant·es, élèves ou ancien·nes élèves des écoles d’art qui souhaitent s’insérer dans un contexte de recherche-création et de coopération entre arts, sciences sociales et sciences.
Nous vous convions à venir découvrir les réalisations d’Anouk Baldassari-Phéline et de Mélanie Pavy. Toutes les projections seront suivies d’une rencontre avec les réalisatrices animées par Antoine de Baecque Professeur à l'Ecole normale supérieure, directeur du laboratoire SACRe / PSL (Sciences, Arts, Création, Recherche)
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La spécificité de SACRe réside dans l’articulation de six domaines de création et de recherche, représentés par les cinq grandes écoles d’art parisiennes (CNSAD, CNSMDP, ENSBA, ENSAD, La Fémis) et l’ENS : théâtre, musique, arts visuels, design, muséologie et patrimoine, cinéma. Ils sont envisagés à la fois en tant que pratiques et en tant qu’objets de recherche et de connaissance.
La formation doctorale SACRe constitue le socle fondateur du programme, depuis sa création en 2012. A ce jour, près d’une cinquantaine de thèses SACRe ont été soutenues et plus d’une cinquantaine sont en cours dans ces six domaines articulant pratique et théorie, arts et recherche.
Cette carte blanche au sein du Festival international Jean Rouch permet de montrer certains travaux récents du Programme SACRe, tout en proposant rencontres et discussions avec les jeunes chercheur·es, masterant·es, doctorant·es, docteur·es, qui y travaillent.
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La spécificité de SACRe réside dans l’articulation de six domaines de création et de recherche, représentés par les cinq grandes écoles d’art parisiennes (CNSAD, CNSMDP, ENSBA, ENSAD, La Fémis) et l’ENS : théâtre, musique, arts visuels, design, muséologie et patrimoine, cinéma. Ils sont envisagés à la fois en tant que pratiques et en tant qu’objets de recherche et de connaissance.
La formation doctorale SACRe constitue le socle fondateur du programme, depuis sa création en 2012. À ce jour, près d’une cinquantaine de thèses SACRe ont été soutenues et plus d’une cinquantaine sont en cours dans ces six domaines articulant pratique et théorie, arts et recherche.
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string(784) "Ce n’est pas sans émotion que le Comité du film ethnographique propose pour la première fois au public du Centre Culturel Franco-Nigérien Jean Rouch un Hors les murs avec cinq films primés en 2019 à la compétition de son Festival. Dès l’ouverture du Centre en 1963, en effet, le cinéaste et ethnologue Jean Rouch y projeta ses documentaires ou ses fictions, et cela pendant plus de 40 ans. Ainsi, il partagea son insatiable passion pour le cinéma et son immense attachement au Niger, pays où débuta sa formidable aventure cinématographique de toute une vie. En suivant ses traces le Festival qu’il a fondé et qui porte désormais son nom prolonge cette conviction que le cinéma ethnographique est l’art de la découverte et de la rencontre. Bonnes projections !"
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string(509) "Parmi les quelque 700 films reçus, nous en avons retenu 26. Un jury international composé de cinéastes, de scientifiques et de personnalités de la culture récompensera 7 des films documentaires projetés. Issus de la production mondiale des deux dernières années, ces films rendent compte de l’innovation des écritures cinématographiques et de l’originalité des thèmes sociaux-culturels abordés.
L' entrée aux séances est libre et gratuite, dans la limite des places disponibles."
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Trois différents jurys récompenseront certains de ces films par l'attribution de huit prix : le Jury international, le Jury Inalco et le Jury de détenus de Fleury-Mérogis.
Out of 770 submissions, 27 films produced worldwide over the last two years have been selected for the international competition. Through their original and creative approach, they develop a thorough investigation into social and cultural practices.
Three different juries, the International Jury, the Inalco Jury and the Fleury-Merogis inmates Jury will award eight prizes to some of these films. "
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Trois différents jurys récompenseront certains de ces films par l’attribution de huit prix : le Jury international, le Jury Inalco et le Jury de détenus de Fleury-Mérogis.
Out of 740 submissions, 26 films produced worldwide over the last two years have been selected for the international competition. Through their original and creative approach, they develop a thorough investigation into social and cultural practices.
Three different juries, the International Jury, the Inalco Jury and the Fleury-Merogis inmates Jury will award eight prizes to some of these films.
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string(730) "Vingt-trois films ont été retenus pour la compétition internationale. Issus de la production mondiale des deux dernières années, ces films explorent en profondeur les pratiques sociales et culturelles à travers des formes cinématographiques originales et novatrices.
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Twenty-three films have been selected for the international competition. Through their original and creative approach, they develop a thorough investigation into social and cultural practices.
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string(800) "Vingt-cinq films ont été retenus pour la compétition internationale. Issus de la production mondiale des deux dernières années, ces films explorent en profondeur les pratiques sociales et culturelles à travers des formes cinématographiques originales et novatrices.
Huit prix seront décernés par trois différents jurys : le Jury international, le Jury Inalco et le Jury de détenus de Fleury-Mérogis.
Twenty-five films produced in the past two years have been selected to take part in the international competition. Through their original and creative cinematic approach, they develop a thorough investigation into social and cultural practices.
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string(364) "A l’occasion de la sortie du coffret Around Music – Ecouter le monde, réunissant douze films programmés au Festival international Jean Rouch, édité par la Société française d’ethnomusicologie et La Huit Édition, retour sur les liens entretenus par le documentaire avec la recherche ethnomusicologique et la créativité musicale dans le monde.
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string(1231) "Que les femmes documentaristes et ethnologues aient saisi la caméra depuis aussi longtemps, ou presque, que leurs confrères masculins, c’est un fait incontestable. Quant à savoir précisément ce qu’elles ont réalisé, dans quelles conditions, avec quels moyens, comment leurs films ont été diffusés et accueillis, cela reste une histoire à écrire. Seuls quelques articles et de trop rares monographies existent concernant des figures emblématiques des années 1930 à 1960 ou des réalisatrices des décennies quatre-vingt et quatre-vingt-dix, mais pour toutes les autres rien. Alors, par cette rétrospective, non exhaustive, en présence de réalisatrices, d’historiens du cinéma et d’ethnologues, nous tenterons de retracer le parcours cinématographique de ces femmes et d’aborder leur place dans l’histoire du documentaire et plus particulièrement du film anthropologique.
Cette programmation organisée, à l’occasion des 80 ans du CNRS, par le Comité du film ethnographique, le CNRS Images et la Direction du Patrimoine Cinématographique du CNC, a été rendue possible par le travail de numérisation effectué par cette dernière et grâce auquel tous ces films sont de nouveau accessibles.
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string(620) "La cinémathèque du documentaire à la Bpi a le plaisir d’accueillir, le temps d’un weekend, le Festival international Jean Rouch qui nous propose de découvrir quatre films issus de la compétition internationale de sa 38e édition.
En présence de l'équipe du Festival Jean Rouch et de :
Ellen Vermeulen, cinéaste
Arnaud Hée, critique de cinéma, programmateur à la Cinémathèque du documentaire
Nicolas Jaoul, anthropologue et cinéaste, CNRS
Éliane de Latour, anthropologue, cinéaste
Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, professeur des Universités en anthropologie de l'Asie du Sud à l'INALCO"
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string(524) "La Fabrique de patrimoines en Normandie présente le festival Altérités du 9 au 12 mars 2017 à Caen. Au programme de cette première édition, nous accueillerons le jeudi 9 mars le Comité du film ethnographique pour un Hors les Murs consacré à l’œuvre de Jean Rouch, à l’occasion du centenaire de sa naissance.
Programme : file:///Users/comitedufilm_poste2/Downloads/ALTERITESdossier_presse.pdf
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XXVIIe Bilan du film ethnographique
Du samedi 15 mars au dimanche 23 mars 2008
Voir, entendre, s’interroger, partager…
Il y a vingt sept ans Jean Rouch fondait au Comité du Film Ethnographique ce qui deviendrait l’une des plus importantes manifestations de cinéma en sciences humaines. Le Festival International Jean Rouch – c’est son nouveau nom – marque l’évolution d’un cinéma ethnographique vers un espace de recherche sur la diversité et l’apparentement des cultures, l’expérimentation et le développement des différents langages audiovisuels. Champs et moyens d’exploration des réels se sont diversifiés et les lieux et les thèmes d’intervention se sont multipliés tout autant que l’origine des productions qui en rendent compte.
Transformations liées aux modifications politiques et sociales, elles entraînent notamment une participation significative des réalisations en provenance de l’Asie ou de l’ancienne Europe orientale. Dans le même sens d’un élargissement des perspectives, les thèmes abordés et leurs traitements franchissent d’anciennes frontières théoriques et méthodologiques. L’espace de l’anthropologie audiovisuelle est mouvant, il échappe aux tentatives de définitions oublieuses de la multiplicité des intentions et des propositions relatives.
Avec les formes et les imaginaires d’un récit, la réflexion audiovisuelle montre la relation et la réciprocité possible des regards, des attitudes, des comportements de l’un et l’autre, la réversibilité pensable des positions ou des statuts, des situations et de leurs développements.
Nous maintenons ouvertes les options pour stimuler les contradictions et les débats. De l’observation précautionneuse d’une réalité figée par l’objectivation d’un regard à la proposition fictionnelle d’un réel relatif émergeant de la dynamique d’une rencontre, les parcours sont nécessairement divers. Leurs différences entretiennent une interrogation anthropologique sans cesse renouvelée, sans cesse recommencée.
Multiplication et diffusion des expériences, nous inaugurons cette année d’autres rencontres. Nous serons à l’écoute des jeunes générations scolaires pour partager avec elles nos interrogations. Plusieurs matinées du festival seront consacrées à ces échanges. Nous offrirons également aux spectateurs français une rencontre avec des productions significatives nationales et d’abord européennes. Cette année nos projections s’ouvriront sur une présentation de films roumains choisis par les responsable du festival de Sibiu que nous sommes heureux d’accueillir. Ce sera le premier numéro d’une série initiée par nous dans le cadre du réseau des festivals de films anthropologiques européens (CAFFE).
Enfin et comme à l’accoutumée, un jury international décernera les prix Nanook, Ruspoli et Bartok auxquels s’ajouteront le prix Fatumbi-Pierre Verger doté par la Société Française d’Anthropologie, et un nouveau prix, celui du Patrimoine culturel immatériel, offert par la Mission du Patrimoine du Ministère de la Culture et de la Communication.
Ainsi se renforce le groupe de nos éminents soutiens, Centre National de la Recherche Scientifique, Direction du Livre et de la Lecture, Musée de l’Homme, Muséum d’Histoire naturelle, Société française d’ethnomusicologie. Nous les remercions chaleureusement ainsi que les très nombreux et fidèles spectateurs de nos manifestations grâce auxquels nous pouvons poursuivre le projet de Jean Rouch : faire s’échanger les manières de voir et partager nos interrogations, franchir sans cesse les frontières et nous reconnaître semblables avec toutes les richesses de nos diversités
Plus que jamais et grâce à ces rencontres audiovisuelles, différences et proximités révélées entre les sociétés provoquent à l’interrogation, au dialogue. Croisement des regards, multiplication des échanges, diversification des écoutes, permanence des questionnements, c’est ce que nous espérons maintenir en offrant à voir et à entendre nos différentes manières d’être en sociétés.
Marc Piault
Président du Comité du film ethnographique
Musée de l’Homme
17, place du Trocadéro – 75116 Paris
Salle de cinéma « Jean Rouch »
Jury international
Stéphanie Alexandre (France) : Chargée des collections audiovisuelles – Médiathèque – Cité internationale de l’histoire de l’immigration.
Dumitru Budrala (Roumanie) : Directeur et fondateur de l’Astra Film Festival de Sibiu en Roumanie.
Beth Epstein (USA) : Anthropologue et cinéaste, Directeur adjoint chargé aux affaires académiques, New York University en France.
Daniel Friedmann (France) : Chargé de recherche CNRS-EHESS, cinéaste.
Christian Hottin (France) : Chef de la mission ethnologique DAPA, Ministère de la Culture et de la Communication.
Thierry Roche (France) : Maître de conférences en anthropologie visuelle, Université de Picardie Jules-Verne et Secrétaire général de la Société française d’anthropologie visuelle.
Gianfranco Spitilli (Italie) : Anthropologue, cinéaste et Société française d’ethnomusicologie.
Prix
Grand prix NANOOK – JEAN ROUCH (CNRS Images : 1 500 €)
Prix MARIO RUSPOLI (Direction du Livre et de la Lecture, Ministère de la Culture et de la Communication :
1 000 € et diffusion du film dans les réseaux de lecture publique)
Prix du PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL (Mission du patrimoine, Ministère de la Culture et de la Communication : 1 000 €)
Prix BARTOK (Société française d’ethnomusicologie, doté généreusement par Tran Quang Hai : 1 000 €)
Prix FATUMBI – décerné à un premier film d’anthropologie (Société française d’anthropologie visuelle : 500 €)
Débats animés par Marc H. Piault (France), Président du Comité du Film Ethnographique et
Laetitia Merli (France), Directrice artistique du Festival International Jean Rouch, XXVIIe Bilan du film.
Comité de sélection
Françoise Foucault (France) : Secrétaire générale du Comité du film ethnographique.
Annie Mercier (France) : Ethnologue, cinéaste.
Laetitia Merli (France) : Directrice artistique du Festival International Jean Rouch, XXVIIe Bilan
du film, anthropologue, cinéaste.
Jean-Claude Penrad (France) : Maître de conférences à l’EHESS, anthropologue, cinéaste.
Agnès Rotchi (France) : Ethnologue.
Mattéo Treleani (Italie) : Sémioticien.
Coordination
Laurent Pellé
Stagiaires
Emre Bayraktar, Elisabetta Vernier.
Site web, conception graphique et réalisation
Antoine Chech
Projections
Gabriel Melendez
Traductions
Lia Na’ama ten Brink
Laetitia Merli
Photographie de couverture
Joëlle Hauzeur
Photographies des films
Les réalisateurs et producteurs
Merci à tous ceux qui ont rendu possible cette manifestation
Christine Dole de la Guigneraye, Barberine Feinberg, Antoine Gascoin, Annie Mercier, Agnès Rotschi, Philippe Sénéchal. Et tous les amis non cités qui nous ont aidés.
Tarifs
Séance de l’après-midi – Tarif plein : 5 euros ; Tarif réduit : 3 euros
Séance du soir – Tarif plein : 5 euros ; Tarif réduit : 3 euros
La semaine du 15 au 23 mars – Tarif plein : 35 euros ; Tarif réduit : 20 euros
Tarif réduit : étudiant, chômeur, retraité (sur présentation de la carte)
Samedi 15 mars
Carte blanche à l’Astra Film Festival de Sibiu (Roumanie)
Projection de documentaires anthropologiques roumains présentés par Csilla Kato, coordinatrice de l’Astra Film Festival de Sibiu et suivis de débats avec la participation de Dumitru Budrala, directeur de l’Astra Festival.
Screening of anthropological documentary films from Romania introduced by Csilla Kato, coordinator of the Astra Film Festival, followed by a debate with the participation of Dumitru Budrala director of the Astra Film Festival.
10h/13h
On the Road
Roumanie – 45 min – 1998 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Dumitru Budrala
Chaque automne, les bergers de Transylvanie se mettent en route avec leurs troupeaux en quête de verts pâturages. Ils empruntent une route ancienne qui les mène à des centaines de kilomètres de chez eux. En mars 1997, le meneur d’un grand troupeau a été dévalisé et assassiné au milieu de la forêt. La tentative de reconstitution du meurtre par le fils se termine par la découverte du corps de son père. Le film, plus qu’une reconstruction de l’histoire d’un meurtre, révèle le monde archaïque et étrange des bergers isolés.
Every Autumn, shepherds in the Carpathian Mountains embark on an ancient route in search of green grass, leading their flocks thousands of miles away from their home village. In March 1997, the master of a large flock was murdered in the middle of a forest. His son’s attempt to reconstruct the murder culminated with the discovery of his father’s corpse. Yet the film is more than the reconstruction of the story of a murder: it reveals a strange, archaic, hermetic world, untouched by any ideology.
Gratian
Roumanie – 45 min – 1995 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Thomas Ciulei
Gratian Florea, soixante-treize ans, vit dans une cabane isolée, sans eau ni chauffage. Tous les samedis, il vient au village mendier sa pitance. Les gens pensent qu’il est un loup-garou et lui font l’aumône de peur que leurs moutons ne soient dévorés par les loups.
In Izbuc, a village in the Romanian Carpathian Mountains, the inhabitants believe that Gratian Florea is a werewolf. Driven out by his family, the 73 year old Gratian now lives outside the village in a shack with no water or heating. Every Saturday, Gratian goes into the village to beg for food. In what has become a local urban myth, it is said that those who refuse him have their sheep devoured by wolves within a few days.
Samedi 15 mars
14h30/18h30
The Last Peasants – trilogie
Journeys
Roumanie – 49 min – 2003 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Angus Macqueen
Temptation
Roumanie – 49 min – 2003 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Angus Macqueen
A Good Wife
Roumanie – 48 min – 2003 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Angus Macqueen
Trois films, trois familles et un même village, Budesti. La vie y est pastorale, avec des charrettes à chevaux et des croyances médiévales, mais les jeunes ont leurs yeux tournés vers l’Occident et ses mirages. Journeys présente la dure réalité des familles déchirées par la migration. Temptation observe le choc des cultures et les attentes des différentes générations. A Good Wife montre la lutte de deux familles prises dans les tourments de l’immigration illégale, apportant certes de l’argent mais mettant en péril le mode de vie du village.
Angus Macqueen’s three-part series follows the stories of three Romanian families torn apart by the realities of migration. Budesti in Northern Romania is a world of the past, filled with horses and carts. Yet the young villagers see no romance in their existence. Their eyes are turned to the modern world of the West. In Budesti, every family has an illegal imigrant abroad. The Last Peasants depicts the agony of a peasant culture that has survived two World Wars and half a century of Communism, yet is threatened with extinction after just a decade of democracy.
Children of the Decree
Roumanie, Allemagne – 68 min – 2005 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Florin Lepan
En octobre 1966, Nicolae Ceausescu signait un décret qui punissait l’avortement d’une peine d’emprisonnement, sauf pour les femmes de plus de quarante ans ou celles ayant déjà quatre enfants à charge : “Après un quart de siècle, il allait être tué par ces mêmes enfants nés de son décret.”
In October 1966, Nicolae Ceausescu criminalised abortion in Romania. Decree no. 770 stipulated imprisonment as punishment, excepting only women over 40 and those who had at least 4 children in care. In an ironic turn of history, “after a quarter of a century, he was going to be killed by the very children born at his own command.
Dimanche 16 mars
14h30/18h30
Blestemul Ariciului (The Curse of the Hedgehog)
Roumanie – 93 min – 2004 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Dumitru Budrala
Pendant une année, nous suivons une famille rom extrêmement démunie. Elle parcourt les montagnes et les vallées, vendant son artisanat dans les villages pour essayer de survivre. À travers leurs paroles et leurs rapports avec les sédentaires, nous découvrons un univers religieux et mythique qui imprègne toutes leurs activités.
Over a year, the film follows a poverty-stricken Roma family from the south Carpathians. They move from their mountain dwelling to villages in the valley, selling handmade goods in their struggle for survival. Through their words and their relations with local Romanian shepherds and the rich ‘Baseii’ from the village, the film uncovers the religious and mythic structures which inform their everyday existence.
Balkán Bajnok (Balkan Champion)
Roumanie – 86 min – 2006 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Réka Kincses
À travers la vie de sa famille et ses propres interrogations, la réalisatrice nous fait découvrir de l’intèrieur l’épopée de la Roumanie depuis 1989. Son père, avocat réputé, joua un rôle important dans la révolution et la chute de Ceausescu. Il dénonça les abus de la Securitate (anciens services secrets roumains). Mais depuis, entre menaces et mépris, les choses se sont compliquées pour lui et les membres de sa famille.
The director’s father played a critical role in the Romanian revolution and the fall of Ceausescu. As the lawyer of Laszlo Tokes he publicly denounced the Romanian secret service. In the years since, the political repercussions have invaded the family sphere, and the family has had to endure countless controversies, death threats, and betrayals. The film is an attempt to unpick and make sense of the fraught and perplexing history of both family and country; “Is my father a hero or a fool? And what does it mean to me?”
Leaving Transylvania
Roumanie, Allemagne – 52 min – 2006 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Dieter Auner
En 1989, après la chute du communisme, des milliers de Saxons ont quitté la Transylvanie pour s’installer en Allemagne. Si les jeunes ont montré de l’enthousiasme, rêvant d’un futur prospère en Occident, les plus vieux ont vécu cet exode comme un véritable traumatisme, laissant derrière eux leurs champs et leur héritage culturel. Le film suit un couple âgé ayant quelque temps décidé de rester seul dans leur village. Mais, devant l’abandon général, ils partent rejoindre le reste de la famille en Allemagne.
In 1989, after the collapse of Communism in Romania, thousands of Saxons emigrated to Germany. Yet this mass exodus was severed between the enthusiasm of the young in anticipation of a renewed and prosperous future, and the reticence of the older generation to abandon their home, history, and cultural legacy. The film follows an elderly couple left behind in a Romanian village, and their decision to renounce their home and emigrate to Germany to reunite with the rest of their family.
Lundi 17 mars – 14h/19h – Devenirs collectifs
Pierwszy Dzien (The First Day)
Sibérie, Russie – 20 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation, image : Marcin Sauter (Pologne)
Production, distribution : Eureka Media – Pologne – Krzysztof Kopczynski
eureka(at)ntcm.com.pl
Un paysage de canaux, de roseaux, de lacs et de cabanes, fait pour pêcher et chasser. Un bateau va de hameau en hameau pour embarquer les enfants et les emmener vers l’école-internat, où ils passeront le trimestre. Malgré l’enthousiasme des responsables et la fête solennelle de la rentrée des classes, les enfants font grise mine et s’échappent en rêve vers leur liberté passée. La première heure de classe, consacrée à chanter la belle Russie et son chef génial, paraît bien mériter cette méfiance…
Pierwszy Dzien tells the story of one of the most important moments in one’s life, the transition to adulthood. In the film this moment is played out in the movement of several children from rural Tundra to the urban environment.
Marcin Sauter
Né en 1971, à Bydgoszcz, en Pologne. Photographe, il a travaillé notamment sur le film Suburban Train (2005), de Maciej Cuske. Il a suivi les cours du Master d’Andrzej Wajda en documentaire à l’École de cinéma de Varsovie.
Born in 1971 in Bydgoszcz, Poland, Sauter is a photographer who has worked notably with Maciej Cuske on the film Suburban Train (2005). He completed Andrzej Wajda’s MA course in Documentary Film at the Warsaw Film School.
Democracy@large
Kirghizistan – 52 min – 2006 – vidéo – couleur – version française
Réalisation : Emmanuel Hamon (France)
Auteur : Boris Petric (France)
Production : CNRS Images – K.G. Productions
Distribution : CNRS Images – France – Christine Chapon
christine.chapon(at)cnrs-bellevue.fr
Juin 2005. Les Kirghizes vont bientôt élire leur président à la suite de la révolution des Tulipes qui est censée installer la démocratie. À travers les paroles de notables d’un village, le film s’interroge sur les transformations du pays. Une vision locale contrebalancée par des responsables d’organisations internationales. Le jour du scrutin, les choses ne se passent pas comme prévu…
June 2005. The Kyrgyz citizens are going to elect their President, in the dawn of the ‘Tulip Revolution’ and its alleged corollary, democracy. Through the words of prominent figures in a Kyrgyz village, the film places the country’s transformation under scrutiny. A local perspective is offset by that of the heads of international organisations; as the film progresses, we witness the disparity between their desired representation of events and the truths unearthed in the film.
Emmanuel Hamon
Assistant réalisateur sur des films de fiction pendant une dizaine d’années, il réalise ensuite des documentaires aux sujets divers.
Having worked as an assistant director on feature films for a decade, Hamon now directs documentaries on a broad range of subjects.
Edward Said, un grand intellectuel palestinien exilé à New York – Le Processus de la garde à vue dans un commissariat de banlieue parisienne.
Boris Petric
Chargé de recherche au CNRS (LAIOS-CNRS), spécialiste de l’Asie centrale postsoviétique et des questions de pouvoir, il enseigne à l’EHESS (Paris et Marseille).
Researcher at the CNRS (LAIOS-CNRS), Petric is a specialist on post-Soviet Central Asia and teaches at l’EHESS (Paris et Marseille).
When Nomads Settle…
Cameroun – 50 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation, image, son, montage : Amadou Adamou (Cameroun)
Production, distribution : Visual Cultural Studies – University of Tromsø – Norvège – Amadou Adamou – adoamo(at)gmail.com
Une famille bororo se sédentarise : anciens éleveurs nomades de la savane du Nord-Cameroun, ils sont devenus vendeurs de lait et de fromage frais pour la ville voisine de Ngaoundere, dans le nord de l’Adamawa. Le film permet d’apprécier leur perspective et leur savoir concernant la subsistance, le lait et le bétail. C’est également une plate-forme pour les voix émergentes des nouvelles générations.
A Mbororo family settled down: once shepherds herding cattle in the Savana of North Cameroon, they became a sedentary extended family trying to sell milk and fresh cheese to the neighbouring town of Ngaoundere, in Adamawa. The film gives an insight into their perspective and knowledge about subsistance, milk, and cows and is a platform for the emergent new voices of the younger generation.
Amadou Adamou
Premier cinéaste bororo, il s’oriente, après des études juridiques et politiques, vers l’anthropologie visuelle et obtient un Master de l’université de Tromsø en Norvège. Il a également travaillé pour des organisations humanitaires telles que Médecins Sans Frontières.
When Nomads Settle est son premier film.
Amadou Adamou is the first Mbororo filmmaker. He finished his MA in Visual Cultural Studies this year at the University of Tromso (Norway). He is currently working on his PHD, having worked for many years as a research assistant for professor Lisbet Holtedahl.
Mata Gaham ? Comment ça va la santé ?
Niger – 80 min – 2007 – vidéo – couleur – version française
Réalisation : Nadège Buhler (France)
Image, montage : Gautier Gumpper
Son : Nicolas Rhode
Production, distribution : Ana Films – France – Pierre Dimitri Blandin
anafilms(at)wanadoo.fr
Au Niger, on s’arrange de la médecine sommaire des dispensaires, des médicaments de contrebande ou des charmes de guérisseurs. Pourtant, une autre possibilité existe : la médecine par les plantes africaines. Casimir Azandeme, le jeune directeur de l’herboristerie Bani Turi, et Damouré Zika, le vieil infirmier, l’utilisent depuis toujours et la défendent.
In Niger, the population must manage with the basic medical care of free clinics, smuggled medical supplies or the charms of healing doctors. Yet an alternative exists : herbal medicine produced from african plants. Casimir Azandeme, the young director of the herbalists Bani Turi and Damouré Zika, a medical assistant, have used such herbal medicine for years and make a case for its benefits.
Nadège Buhler
Après une maîtrise en ethnologie à Strasbourg et un DESS réalisation documentaire de création à Poitiers en 1997, Nadège Buhler réalise plusieurs séries documentaires : J’habite donc je suis – Gens de l’eau – La Petite Histoire pour France 3 Alsace.
Mata Gaham ? Comment ça va la santé ? est son premier long documentaire.
After his MA in Ethnology at Strasbourg and a DESS in Documentary Film in Poitiers in 1997, Nadège Buhler directed several documentary series : J’habite donc je suis, Gens de l’eau, and La petite Histoire for France 3 Alsace. Mata Gaham – Comment ça va la santé ? is his first full-length documentary film.
Lundi 17 mars – 20h30 – Marges
Yoel, Israel and Pashkavils
Israël – 54 min – 2006 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Lina Chaplin (Israël, Russie)
Image : Dani Barnea
Montage : Bracha Zisman Cohen
Production : Goldfinger Communications
Distribution : GO2Films – Israël – rena(at)actcom.co.il
Le charismatique Israel Kletzkin est un homme d’affaires futé. Il possède une imprimerie et a publié des milliers de pashkavils, affichettes antisionistes. Yoel Krause, représentant principal des Neturei Karta en fait la collection depuis vingt ans. Les deux hommes sont excentriques, mais sont des croyants passionnés qui ne font aucun compromis.
The charismatic Israel Kletzkin is a smart businessman who owns a printing house and has published thousands of anti-Zionist ‘pashkavils’. Yoel Krause, leading representative of the Neturei Karta, has been collecting them for 20 years. Both men are eccentric, but passionate believers who will not compromise their respective ways of life.
Lina Chaplin
Diplômée de l’École du cinéma de Moscou. Elle enseigne au département de communication au Hanegev College en Israël. Elle a réalisé plus de cinquante documentaires.
Lina Chaplin is a graduate of the Moscow Film School. She teaches at the communications department at Hanegev College in Israel. Chaplin has directed more than 50 documentaries and is the winner of international awards, most notably for her film, A Trumpet in the Wadi Hamakom (2001).
Moskva – Chmelkova
Russie – 26 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres français
Réalisation, image : Robin Dimet (France)
Son : Kuan Schen Jin
Montage : Bénédicte Cazauran et Philippe Mazon
Production, distribution : Hummocks films – France – hummocksfilms(at)yahoo.fr
Natalya Chmelkova, écrivain moscovite, égérie des milieux artistiques des années 1960 et 1970, collectionneuse de tableaux, amie intime du grand écrivain iconoclaste Vénédict Erofeiev (1938 – 1990), rend visite à ses amis artistes, tous anciens dissidents de l’époque soviétique et qui, aujourd’hui encore, vivent en marge de la société russe.
Moskva reveals a concealed and unobserved Russia, more often that not eclipsed by tawdriness, vulgarity, and the blinding rush of the modern world. The film presents portraits of vibrant women, for whom art, levity, humour, and derision are the vanguards of their existence, and of their country’s honour.
Robin Dimet
Né en 1980, il étudie le cinéma à l’université de Saint-Denis (Paris – VIII) avant d’intégrer l’École nationale de cinéma de Russie (VGIK), à Moscou.
Zéro Neuf (2003) – À l’Ouest (2005).
Born in 1980, Robin Dimet studied Cinema at the university of Saint-Denis (Paris VIII) before joining the VGIK in Moscow. He directed his first documentary film in 2003, Zéro Neuf (26’), followed in 2005 by À l’ouest (20’).
Ça sent l’être
Allemagne, France – 55 min – 2007 – vidéo – couleur – version française
Réalisation, image, son, montage : Victor Ede (France)
Production, distribution : Cinephage ! – France – Victor Ede
postmaster(at)cinephage.org
Revenant sur son travail de photographe et d’ethnologue, Ralf Marsault est parti pour Berlin avec son compagnon et ami, Heino Muller. Depuis le début des années 1980, ils ont pisté les marges urbaines : punks, skinheads, redkins. Un an après la chute du Mur, il publie un livre réunissant deux cents portraits sous le titre : Fin de siècle.
Returning to his work as photographer and ethnologist, Ralf Marsault leaves for Berlin with his fellow traveller and lifelong friend, Heino Muller. From the beginning of the 1980s, they trail the city’s fringe ; punks, skinheads and redskins. One year after the fall of the Berlin Wall, he publishes a book bringing together two hundred portraits, entitled ; ‘Fin de Siècle’.
Victor Ede
Formé à la prise de vue et au tirage photographique, à la prise de vue vidéo puis au montage, il fait ses armes dans le documentaire et parfois la publicité en France, tout en maintenant l’exercice d’un travail photographique et filmique plus personnel.
Trained in photography and video, Ede ventured into documentary film and even advertising in France, whilst continuing with his more personal work in cinema and photography.
Vingt Grammes au mètre carré (2002) – Il n’y a que le bazar qui reste (2005).
Mardi 18 mars – 14h/19h – Vibrations
M’Bi Balân Blana
Burkina Faso – 60 min – 2007 – vidéo – couleur – version française
Réalisation, image, son, montage : Julie Courel (France)
Production, distribution : Julie Courel – France – julie.courel(at)ensba.fr
À Ouagadougou, Konemba, maître balafoniste, initie son fils à la fabrication traditionnelle d’un balafon. La matière se transforme et le savoir se transmet grâce à ce personnage hors du commun. Konemba est à la fois autoritaire, drôle, passionné.
In Ouagadougou, Konemba, master of the Balafon, initiates his son in the traditional manufacture of the instrument. In passing on his art to the next generation, Konemba is at once authoritative, funny, and passionate.
Julie Courel
Née en 1966. Après l’obtention d’une maîtrise de cinéma à Paris-I, elle travaille comme cadreuse et monteuse sur divers films documentaires. En 2006, elle reprend des études de cinéma anthropologique et réalise son premier film M’Bi Balân Blana.
Born in 1966. After a MA in Cinema at Paris I, Courel worked as a camerawoman and editor on various documentary films. In 2006, she returned to her studies in Visual Anthropology and directed her first film, M’Bi Balan Blana.
Sangita Priya – Lover of Music
Inde – 32 min – 2007 – DVD – couleur – sous-titres anglais
Réalisation, image : Anne-Katrine Hansen (Danemark)
Distribution : Granada Centre for Visual Anthropology – University of Manchester – Royaume-Uni – granada.centre(at)manchester.ac.uk
Quatre musiciens – un enseignant, un étudiant, un professionnel et un agent artistique – nous conduisent des chants religieux des temples aux improvisations sur scène en passant par un enregistrement en studio au Kerala : des existences vouées à la musique qui imprègne la vie en Inde.
From temples to the recording studios of Kochi, Kerala, we follow four musicians – a student and his master, a professional, and a promoter – all uniquely devoted to the music that permeates life in India.
Anne-Katrine Hansen
Titulaire d’un Master en anthropologie visuelle de l’université de Manchester (Royaume-Uni).
Sangita Priya – Lover of Music est son premier film.
MA in Visual Anthropology from the University of Manchester (UK). Sangita Priya – Lover of Music is her first film.
Je suis né griot…
Mali – 52 min – 2007 – vidéo – couleur – version française
Réalisation, image, montage : Cédric Condom (France)
Son : Gwenaëlle de Kergommeaux
Production : Kilaohm Productions – France – kilaohmproductions(at)wanadoo.fr
Piliers de la mémoire, héritiers d’une tradition séculaire, les djeli, ou griots en pays mandingue, sont les conseillers-poètes de toute la société. Plongée dans l’art des « maîtres de la parole », le film témoigne de leurs traditions et de leur rôle au sein du monde actuel.
Pillars of memory, heirs of a secular tradition, the djeli or griots in Manding region, are the poet-counselors of their society. A journey into the art of these ‘masters of the word’, the film is a testimony to their traditions and prevailing role in the today’s world.
Cédric Condom
Né en 1972, est réalisateur et opérateur.
Director and cameraman, born in 1972.
Après la tempête – Un camp où il ferait bon vivre… – L’Affaire Grynszpan – Le Musée du quai Branly, une nouvelle attitude – « Nous étions 117… », Les Français du Jour J – Le Cœur à mèche .
Vjesh / Canto
Italie – 57 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Rossella Schillaci (Italie)
Image : Sonia Antonini et Rossella Schillaci
Son : Roberto Remorino
Montage : Marta Zen
Production, distribution : Azul Produzioni Audiovisive – Italie – Rossella Schillac
rossella.schillaci(at)fastwebnet.it
Les femmes de San Costantino Albanaises et de San Paolo Albanaises chantent les anciens vjeshet, transmis de mère en fille. Ces chants racontent la fuite des Albanais venus chercher refuge dans le sud de l’Italie il y a cinq cents ans. En 1954, l’anthropologue Ernesto de Martino organisa une expédition pour enregistrer ces chants, en ne se doutant pas que, quarante ans plus tard, les femmes elles-mêmes feraient connaître leur art dans le monde entier en donnant des concerts en Italie, mais aussi en France et en Albanie.
The women of St. Costantino and St. Paul Albanese sing ancient vjeshet, songs passed down from mother to daughter. They sing of the flight of the Albanian people to seek shelter in Southern Italy, five centuries ago. Already in 1954, the anthropologist Ernesto De Martino organised an expedition to these two villages and recorded the vjeshet. Yet now, more than 40 years later, it is the women themselves who preserve and promote these songs, giving concerts throughout Italy, and even in France and Albania.
Rosella Schillaci
Diplômée du Granada Centre for Visual Anthropology de l’université de Manchester (Royaume-Uni). Elle travaille actuellement aux Archives ethnographiques et réalise des documentaires. Son dernier film Pratica e Maestria (2005) a été sélectionné et récompensé dans de nombreux festivals internationaux.
Rossella Schillaci graduated from the Granada Centre for Visual Anthropology at the University of Manchester. She currently works in the Archive of Ethnography and directs documentary films. Her last film, Pratica e Maestria (Practice and mastery, 2005) has been nominated and received awards at several international film festivals.
Ascuntami (Listen to me, 2000), Euro Blows over Stromboli (2001), Living beyond Borders (2004).
Fanfaron fanfaron
Roumanie – 52 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres français
Réalisation : Corneliu Gheorghita (Roumanie, France)
Image : Nicu Mihali, Geo Balint et Giani Oprina
Montage : Nathalie Mougenot
Production : SC Gheorghita SRL
Distribution : Rambalh Films – France – rambalh.films(at)laposte.net
Sous le régime communiste roumain, les fanfares des paysans connurent leur heure de gloire. Avec la désindustrialisation, les musiciens retournent dans leur village moldave. La seule chose qui leur reste du passé est leur musique qu’ils jouent lors des mariages, des baptêmes et des enterrements. Elle est leur fierté.
Under Communism, the brass bands of the rural Romanian population enjoyed their hour of glory. As the country reverses the processes of industrialisation, the musicians return to the Moldavian village; music is the only vestigial token of the past, which they uphold with pride as a rite of passage during marriages, baptisms and funerals.
Corneliu Gheorghita
Né en 1958. Après des études d’ingénieur à l’université Polytechnique de Bucarest, il travaille comme photographe-reporter. De 1985 à 1989, il réalise et produit des films de fiction et des documentaires. Émigré en France, il enseigne à l’ESAV (Toulouse-Le Mirail), puis à l’ETPA, en charge des exercices de script.
After completing a degree in Engineering at the Polytechnic University of Bucharest, Cornel worked as a photo-journalist. Between 1985 and 1989, he directed and produced feature films and documentaries. In 1990 he emigrated to France. He has taught at l’ESAV (Toulouse-Le Mirail), and then scriptwriting at l’ETPA.
Eh Joe (1993) – Farewell to Love (1994) – Masquerades (2002) – The Country Brass Band (2003) – Luna Pork (2005) – Story of 10 Poles (2005) – The Brassy Bands (2007) – The Wreck (2008) – The Day Begins at Night (2008).
Mardi 18 mars – 20h30 – Après la mort
Ngat is dead : Studying Mortuary Traditions
Papouasie-Nouvelle-Guinée – 59 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Christian Suhr Nielsen (Danemark), Ton Otto (Pays-Bas) et Steffen Dalsgaard (Danemark)
Auteurs : Christian Suhr Nielsen et Ton Otto
Image, montage : Christian Suhr Nielsen
Son : Steffen Dalsgaard
Production : Ton Otto, Christian Suhr Nielsen, Moesgaard Film
Distribution : Christian Suhr Nielsen – Danemark – christiansuhr(at)gmail.com
Un anthropologue hollandais participe aux cérémonies funéraires de son père adoptif sur l’île de Baluan dans le Pacifique Sud. Le film décrit comment les relations familiales et les traditions funéraires sont négociées, voire changées. Cette participation privilégiée permet de mieux comprendre les enjeux.
A Dutch anthropologist participates in mortuary rituals for his deceased adoptive father on a small island in the South Pacific. The film shows how kin relations and mortuary traditions are negociated and even altered and argues that participation gives privileged understanding of the process.
Christian Suhr Nielsen
Né en 1978. Étudiant au département d’anthropologie de l’université d’Aarhus (Danemark). Il produit des films pour des expositions ethnographiques au musée de Moesgaard et a réalisé un documentaire sur le tourisme en Ègypte. Il travaille actuellement sur un nouveau film portant sur le festival culturel de l’île de Baluan en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Christian Suhr Nielsen is a student at the Department of Anthropology at the University of Aarhus. He has produced a number of films for ethnographic exhibitions at Moesgaard Museum and has directed a film on tourism in Egypt. He is currently working on a new film about a large cultural festival which took place on Baluan Island, PNG.
Ton Otto
Professeur d’anthropologie à l’université d’Aarhus (Danemark), travaille en Papouasie-Nouvelle-Guinée depuis 1986, principalement à Baluan sur les problèmes sociaux et les changements culturels.
Ton Otto is professor of Anthropology at the University of Aarhus. He has conducted fieldwork in PNG since 1986, most of the time on Baluan with a focus on issues of social and cultural change.
Le Roi ne meurt jamais
Éthiopie – 73 min – 2007 – vidéo – couleur – version française
Réalisation, image : Pierre Lamarque (France)
Auteurs : Élise Demeulenaere et Pierre Lamarque (France)
Son : Anda Cherer
Montage : Julie Béziau
Production, distribution : Little Big Men – France – littlebigmen(at)free.fr
En février 2005, après avoir vécu de nombreuses années à Addis-Abeba, Gezagn Kala est rentré dans son pays natal, Konso, pour devenir le XXe poqalla. Les membres de son clan s’apprêtent à célébrer la cérémonie clôturant le deuil de son père, Woldedawit Kala, par laquelle ils entérineront le départ définitif du défunt et affirmeront leur allégeance au futur chef. Mais les temps sont durs et les participants peinent à réunir les conditions pour exécuter fidèlement le rituel.
Having lived many years in Addis-Abeba, Gezagn Kala returned to his native region, Konso, in February 2005 to become the 20th poqalla. The members of his clan are preparing to observe a mourning ceremony for his father, Woldedawit Kala, a ceremony which will confirm his definitive departure and proclaim their allegience to the future leader. Yet times are hard, and the participants struggle to meet the conditions necessary for a faithful enactment of the ritual.
Pierre Lamarque
Ethnologue, diplômé de l’EHESS. Il a travaillé en Roumanie et en France en utilisant la photographie et la vidéo. Le Roi ne meurt jamais est le premier documentaire qu’il réalise.
Pierre Lamarque qualified as an ethnologist the EHESS, following work at a herbalists in Morocco. He has worked on several research contracts (Romania, France), in which photography and video were used extensively. ‘Le Roi ne meurt jamais’ is his first documentary film.
Élise Demeulenaere
Éco-anthropologue, son travail chez les Konsos d’Éthiopie constitue la matière de sa thèse.
Élise Demeulenaere is an eco-anthropologist and is writing a thesis on the Konsos in Ethopia.
Mercredi 19 mars – 14h/19h – Identités – Traditions – Folklores
Apapaatai
Brésil – 17 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation, image, son : Aristóteles Barcelos Neto (Brésil)
Montage : Fernanda Frasca et Aristóteles Barcelos Neto
Production, distribution : LISA Dept. of Anthropology FFLCH-USP – Brésil
lisa(at)usp.br
Le film présente la vision chamanique du monde des esprits chez les Indiens Waujas du Haut-Xingu. En tant que ravisseurs des âmes humaines, les Apapaatais sont considérés comme la principale cause des maladies. Cependant, quand ils sont célébrés dans des rituels avec masques, flûtes et clarinettes, ils peuvent guérir et protéger.
The film presents a Shamanic vision of the spiritual world of the Indian Wauja in Alto Xingu. As abductors of human souls, the Apapaatai are believed to be the main cause of illness. However, when celebrated in rituals with masks, flutes and clarinets they can cure and protect.
Aristóteles Barcelos Neto
Diplômé en anthropologie de l’université de Sao Paulo, il est membre du groupe de recherche international, «Anthropologie et Histoire de l’art» du musée du quai Branly (Paris). Depuis 1994, ses recherches portent sur les rituels, la cosmologie, l’iconographie et la culture matérielle du Haut-Xingu et des Andes péruviennes.
Aristóteles Barcelos Neto graduated in Museum Studies (UFBA, 1996), and has completed his PhD in Anthropology in 2004. He is a member of the ‘Groupe de Recherche International, Anthropologie et Histoire de l’Art (Musée du Quai Branly). Since 1994, he has worked on research about rituals, cosmology, iconography and material culture in the Upper Xingu and the Peruvian Andes.
El Terremoto y el señor (2005) – Cruces vivas, cruces protectoras (2006) – Wauja. A dança das grandes máscaras amazônicas (2006).
Iauaretê, Waterfall of the Jaguars
Brésil – 48 min – 2006 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Vincent Carelli (Brésil)
Auteur : Jeremy Rocklin (USA)
Image : Vincent Carelli et Altair Paixäo
Montage : Joana Collier
Production : IPHAN/ Video in the Villages
Distribution : DER Distribution & Marketing – USA – Brittany Gravely
britatny(at)der.org
Après des décennies de catéchisme enseigné par les missionnaires, les Indiens Tarianos du nord-ouest de l’Amazonie décident de renouer avec leur culture pour les générations futures. Ils redécouvrent un mythe illustré sur les pierres d’une cascade, se lancent dans la reconstruction d’une grande hutte communautaire et tentent de récupérer des objets conservés depuis des années dans un musée de Manaus.
After decades of missionary catechism, the Tariano Indians of the north-western Amazon decide to make a cultural record for the future generations. They rediscover a myth illustrated on the stones of a waterfall, start the reconstruction of a great communal hut, and attempt to recover objects kept for years in a museum in Manaus.
Vincent Carelli
Vidéaste producteur, fondateur et codirecteur de Videos nas Aldeias, il travaille au centre indigène Trabalho de Sao Paulo (Brésil). L’originalité de ce groupe porte sur l’utilisation de la vidéo par les Indiens pour la préservation de leur culture et de leur mode de vie.
Vincent Carelli is a Brazilian director of documentary films, and the founder and co-director of Video nas Aldeias. As a video-maker, he has directed a series of documentaries on the indigenous appropriation of video usage as an instrument of self-representation and also as a form of exchange and communication among indigenous groups.
The Girl’s Celebration (1987) – PEMP (1988) – Video in the Villages (1989) – The Spirit of TV (1990) – Nobody Eats Coal (1991) – Free-for-all in Sararé (1992) – We Gather as a Family (1993) – Video Cannibalism (1995) – Signs Don’t Speak (1996).
Walking with Cecilia
Colombie – 55 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Michaela Krimmer (Allemagne) et Friedrich Ofner (Autriche)
Image, son : Friedrich Ofner
Montage : Julia Pontiller
Production, distribution : A Different picture – Autriche – Friedrich Ofner et Michaela Krimmer – wanderaffe(at)gmx.at
Portrait intimiste d’une Amérindienne qui essaye de vivre comme elle l’entend. Cecilia a quitté son village pour être « libre ». Libre des traditions de son groupe, libre de son ex-mari, libre face à la terreur des groupes de guérilla qui contrôlent la région. Mais son désir de retourner sur le bout de terre où elle est née et a grandi la fait se confronter à son propre passé.
Intimate portrait of an indigenous woman trying to live a self-determinded life. Cecilia has left her ancestral village to be free : free from the traditions of her tribe, free from her former husband, free from the terror of the Guerilla groups who control the region. Yet her desire to return to the piece of land where she was born and raised forces her to confront her own past.
Michaela Krimmer
Née en 1980, à Munich, en Allemagne, a suivi des études en anthropologie culturelle à Vienne et à Bogotá. Elle est anthropologue et journaliste indépendante.
Born 1980 in Munich, Germany
Social- and Cultural Anthropology at Vienna University, Madrid and Bogotá, Anthropologist and freelance journalist.
Friedrich Ofner
Né en 1977, en Autriche, a fait des études en communication à l’université de Vienne. Il est journaliste et documentariste indépendant.
Born 1977 in Styria, Austria
Communication studies at Vienna University, Freelance journalist and documentary film maker.
Bequia and the Whalers
Saint-Vincent-et-les-Grenadines – 59 min – 2006 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation, image, son, montage : Merel Koops et Enno De Jonge (Pays-Bas)
Production, distribution : Merel Koops – Pays-Bas
merelkoops(at)gmail.com
En 1875, les pêcheurs de New Bedford (USA) ont introduit la pêche à la baleine à Bequia, petite île des Caraïbes. Bien que les méthodes et les équipements actuels aient peu changé, les temps et les circonstances ne sont plus les mêmes. Aujourd’hui, les pêcheurs sentent que leur activité est en danger. Ce n’est plus seulement pour la viande qu’ils pêchent les baleines,mais aussi pour préserver leur héritage culturel.
In 1875, New Bedford whalers introduced whaling to the island of Bequia, a small Caribbean island in the West Indies. Although the methods and equipment used by the present-day whalers have scarcely evolved, the times and circumstances certainly have. The whalers feel that their whale hunt is endangered, and then preserve it not only for expediency but as part of a cultural legacy.
Merel Koops
Étudiante en anthropologie culturelle à l’université d’Amsterdam. Elle a suivi les cours d’ethnographie visuelle de l’université de Leiden (Pays-Bas) en 2004.
Merel Koops is a student of Cultural Anthropology at the University of Amsterdam. She has studied Visual Ethnography at the University of Leiden in 2004.
Enno De Jonge
Il est réalisateur et photographe indépendant. Il a participé à la réalisation d’un documentaire sur la période de l’après-génocide dans les prisons du Rwanda.
Enno de Jonge is a freelance IT professional and autodidact film and photography enthusiast. He has previously worked on a documentary film on the Rwandan post-genocide prison situation in 2000.
Kraljice (The Queens)
Croatie – 32 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Nana Sojlev (Croatie)
Auteur : Nana Sojlev et Zorica Vitez (Croatie)
Image : Tomislav Kovacic
Son : Mladen Siklic
Montage : Davorka Feller
Production : Croatian Radiotelevision, Croatian Television, Culture Program, Traditional and Popular Culture Division.
Distribution : Croatian Television – Croatie – Branka Prazic – branka.prazic(at)hrt.hr
Les «reines» sont des jeunes filles qui font le tour de leur village en chantant, le dimanche de Pentecôte, revêtues de leurs habits de fête, portant des coiffes et un sabre à la main. La coutume, présente dans le nord-est de la Croatie, aussi bien chez les catholiques que chez les orthodoxes et dans d’autres parties d’Europe de l’Est, a disparu au milieu du XXe siècle. Plusieurs groupes folkloriques avaient fait revivre cette tradition qui se rencontrait uniquement lors des festivals de danses. Depuis peu, les « reines » font leur réapparition dans les rues et les cours des villages.
The queens are young girls who tour their villages on the Christian holiday of Whit Sunday, singing in traditional dress, bearing sabres and ornate hats. The custom was present throughout North-Eastern Croatia, both among Roman Catholics and Orthodox Christians, as well as in some other parts of Eastern Europe, yet by the mid 20th century it had all but disappeared. Once different folk dance groups were established, they revived the custom, but this time it could be seen only during folk dance festivals. However, in recent years, the queens are reappearing again in village streets and courtyards.
Nana Sojlev
Née en 1960, elle est diplômée de l’Académie des arts dramatiques de Zagreb. Depuis 1986, elle collabore avec la télévision croate en tant qu’auteur et réalisatrice de nombreuses émissions portant sur la musique, la danse et autres sujets culturels.
Nana Šojlev was born in 1960. In 1984 she graduated from the Zagreb Academy of Drama Arts. She has been working with Croatian Television since 1986 as a screenwriter and director of numerous shows focusing on music, dance and other cultural topics.
Mercredi 19 mars – 20h30 – Le troisième sexe ?
Love Man Love Woman
Vietnam – 52 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation, son, montage : NguyenTrinh Thi (Vietnam)
Image : NguyenTrinh Thi et Jamie Maxtone-Graham
Production, distribution : NguyenTrinh Thi – Vietnam – ntrinhthi(at)yahoo.com
Portrait d’un maître médium et de sa communauté à Hanoi, ce film montre comment les homosexuels, dans un Vietnam homophobe, ont, depuis des siècles, trouvé dans le culte de la déesse mère Dao Mau les moyens de s’exprimer et de se rassembler et comment les effets de la globalisation modifient leur style de vie et leur identité.
Through the daily-life story of a master spirit-medium in Hanoi and his vibrant community, this observational film explores how effeminate and gay men in homophobic Vietnam have for centuries found community and expression in a Mother Goddess Cult, and how the impacts of globalisation are changing their lifestyle and identity.
NguyenTrinh Thi
Cinéaste indépendante, elle travaille en tant que journaliste pour l’agence Reuters et la BBC. Elle est diplômée en journalisme et en affaires internationales et a suivi plusieurs formations en photographie, en cinéma ethnographique et en montage.
Love Man Love Woman est son premier film.
Nguyen Trinh Thi is an independent documentary filmmaker from Hanoi. Her professional work experience includes working as a journalist for Reuters and the BBC. She holds a Master’s degree in Journalism and a Master’s in Pacific International Affairs, and has trained in Photography, Ethnographic Film, and Editing.
L’Âme de rasoir
France – 8 min – 2007 – vidéo – couleur – version française
Réalisation, image, son, montage : Adeline Boutillier et Romain Verna (France)
Production, distribution : Université de Tours – Dept. de Sociologie – France – Nadine Michau – nadine.michau(at)free.fr
Shirel est née sous les apparences d’un homme, mais se sent femme depuis longtemps. Nous la voyons mettre en avant les attributs de sa féminité et elle nous fait partager son combat pour devenir vraiment femme.
Shirel was born a man, yet has always felt to be innately a woman. We see her playing out her femininity and we are involved in her personal struggle to truly become a woman.
Romain Verna et Adeline Boutillier
L’Âme de rasoir est leur premier film réalisé dans le cadre du cours audiovisuel du département de sociologie de l’université de Tours.
L’Âme de rasoir is Romain Verna and Adeline Boutillier’s first film, produced as part of a course in Audiovisual Studies at the department of Sociology in the University of Tours.
Roya and Omid
Iran, USA – 16 min – 2006 – vidéo – couleur – sous-titres français
Réalisation, image, son, montage : Elhum Shakerifar (Royaume-Uni)
Production, distribution : Elhum Shakerifar – Royaume-Uni
elhumshakerifar(at)hotmail.com
Une exploration de la transsexualité dans le cadre islamique, en Iran. Bardia, un jeune transsexuel, femme devenue homme, réfléchit sur son enfance passée dans le « mauvais » corps, quand il était connu sous le nom de Roya (« rêve » en perse), mais souhaitait devenir Omid (« espoir »). Sa narration est entrecoupée des commentaires perspicaces de transsexuels iraniens : Donya, Handry, Leila and Shirin qui endurent le mépris quotidien de la société dans leur nouveau rôle de femme.
An exploration of transsexuality in muslim Iran. Bardia, a young female-to-male transsexual reflects on his childhood spent in the wrong body, when he was known as Roya (‘dream’ in Persian), but wished to be Omid (‘hope’ in Persian). His narrative is interpolated by the insightful comments of several male-to-female transsexuals in Iran – Donya, Handry, Leila and Shirin – who have had to endure the daily scorn of society in their new roles as women.
Elhum Shakerifar
Photographe, anthropologue visuelle. Son travail explore les statuts et les droits des marginalités sociales : problème homme/femme dans les cultures islamiques (particulièrement les mariages temporaires et la transsexualité), portraits de handicapés physiques et mentaux dans les sociétés occidentales contemporaines.
Roya and Omid est son premier film.
Elhum Shakerifar is a British Iranian filmmaker, photographer and visual anthropologist. Her work explores the status and rights of social marginalities -ranging from gender issues in Islamic cultures (particularly temporary marriage and transsexuality) to portrayals of mental and physical disability in contemporary Western societies. ‘Roya and Omid’ is Elhum’s first film.
Risk, Stretch, or Die
Allemagne – 60 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation, image, son, montage : Saskia Frederica Heyden (Allemagne)
Production, distribution : Saskia Frederica Heyden – Allemagne
contact(at)saskiaheyden.eu
Drag King français, Océan LeRoy est célèbre depuis des années dans le milieu « transgenre » berlinois. Connu(e) pour ses spectacles de transformation rapide de femme à homme, Océan vit avec ses contradictions : Drag King séducteur la nuit, femme d’affaires le jour. Mais quelle est sa véritable personnalité ?
French Drag King Océan LeRoy has been a celebrity in Berlin’s transgender scene for years. Famous for his performances of quick transition from woman to man, Océan also lives the contradiction in real life: seductive Drag Star at night, smart businesswoman during the day…yet who is the person behind these roles?
Saskia Frederica Heyden
Née en 1980, diplômée du Granada Centre for Visual Anthropology de l’université de Manchester (Royaume-Uni). Son film de fin d’étude Riding the Wind of Change (2005) a été sélectionné dans de nombreux festivals. En 2007, elle achève le programme de Cultural Studies de l’université européenne de Viadrina (Allemagne). Elle travaille actuellement pour la société de production ma.ja.de.
Born 1980, raised in Berlin, Saskia graduated in 2005 from the Granada Centre for Visual Anthropology at the University of Manchester with the film Riding the Wind of Change which was screened at several festivals. In 2007, she finished the Cultural Studies programme at the European University Viadrina. She is currently working at ma.ja.de. filmproduktion.
Fatherland (2005) – Homophobia (2006) – Dure Limite (2006).
Jeudi 20 mars – 14h/19h – Parcours de croyances
Les Chemins de la baraka
Maroc – 49 min – 2007 – vidéo – couleur – version française
Réalisation : Khamis Mesbah et Manoël Pénicaud (France)
Image : Khamis Mesbah
Son : Rachid Amirat
Montage : Khamis Mesbah et Manoël Pénicaud
Production, distribution : Khamis Mesbah, Manoël Pénicaud et Respect is Boring – France – contact(at)respect_is_boring.org
Chaque printemps, la confrérie des Regraga part pour un pèlerinage de plusieurs centaines de kilomètres dans la région d’Essaouira. Pendant quarante jours, ils se rendent dans les sanctuaires, selon un itinéraire connu d’eux seuls. Cette année, leur chef Si-Ahmed est malade; c’est à son fils aîné de le remplacer.
Each spring, the Regragas brotherhood embarks on a pilgrimage covering several hundred kilometres of the Essaouira region. For forty days, they attend the shrines of their holy ancestors, following an itinerary known only to them. This year, their leader is sick, and so his eldest son must take his place.
Manoël Pénicaud
Né en 1978, il s’oriente vers l’audiovisuel pendant son doctorat d’anthropologie à l’IDEMEC (Institut d’ethnologie méditerranéenne et comparative) à Aix-en-Provence. En parallèle du film Les Chemins de la baraka, il écrit un livre sur le même thème : Dans la peau d’un autre (Presses de la Renaissance, 2007). Les Chemins de la baraka est son premier film.
Born in 1978, Pénicaud moved into the audiovisual arts whilst proceeding with his doctorate in anthropology in Aix-en-Provence. He has written a book, Dans la peau d’un autre (Presses de la Renaissance, 2007), to accompany Les Chemins de la Baraka. Les Chemins de la baraka is his first film.
Khamis Mesbah
Né à Roanne en 1974, il se fait remarquer par la réalisation de clips vidéo pour l’artiste Dondolo (La Bulle Sonore – Differ-ant), de reportages et de courts métrages. Mais c’est la rencontre déterminante avec Manoël Pénicaud et les Regraga en 2004 qui lui ouvre la voie du cinéma documentaire. Les Chemins de la baraka est son premier film.
Born in 1974, Mesbah pursued a career in video, reportage and short film before venturing into documentary film in 2004. Les Chemins de la baraka is his first film.
Les Morts du Palo Monte
Cuba – 58 min – 2007 – vidéo – couleur – version française
Réalisation, image, son, montage : Katerina Kerestetzi (Grèce) et
Grégory Fornal (France)
Production, distribution : Grégory Fornal – France – greg-fornal(at)yahoo.fr
Le Palo Monte est une religion cubaine d’origine africaine et plus spécifiquement bantoue. Son système de croyance repose sur la divinisation des forces naturelles et sur l’existence des esprits des morts. On s’initie généralement au Palo Monte pour résoudre des problèmes personnels ou encore pour se protéger des malheurs. Mais quels que soient les motifs qui conduisent à l’initiation, on ne peut devenir palero (adepte du Palo Monte) qu’à une seule condition : il faut avoir établi une relation avec l’esprit d’un mort, le nfumbi.
Palo Monte is a Cuban religion of Bantu African heritage. Its system of belief is based upon the deification of natural forces and the existence of the spirits of the dead. Those who turn to Palo Monte do so generally in pursuit of a resolution for personal difficulties and protection from misfortune. Yet whatever the grounds for initiation, one can only become a Palero if one finds a personal connection with a spirit of the dead, a nfumbi.
Katerina Kerestetzi
Diplômée en sociologie de l’université Panteion d’Athènes. Elle réalise actuellement une thèse d’anthropologie sur le Palo Monte à l’université de Nanterre (France).
Les Morts du Palo Monte est son premier film.
Graduated in Sociology at the University Panteion of Athens. She is currently working on a thesis in Anthropology on the Palo Monte at the University of Nanterre. Les Morts du Palo Monte is his first film.
Grégory Fornal
Diplômé en sciences humaines (sociologie, histoire et anthropologie). Ilest actuellement journaliste reporter-photographe. Les Morts du Palo Monte est son premier film.
Graduated in Human Siences (Sociology, History and Anthropology). He is currently working as a photo-journalist. Les Morts du Palo Monte is his first film.
Visages d’une déesse vénézuélienne
Venezuela – 55 min – 2007 – vidéo – couleur – version française
Réalisation, image, son : Roger Canals (Espagne)
Montage : Marc-François Deligne
Production : CNRS – Cellule audiovisuelle IIAC/CNRS
Distribution : CNRS Images – France – Monique Galland-Dravet
monique.galland-dravet(at)cnrs-bellevue.fr
María Lionza est la déesse la plus populaire du pays. Honorée par tous, riches ou pauvres, elle peut être indienne, blanche ou noire, selon les représentations, tantôt bienfaisante, tantôt maléfique, elle est unique dans le panthéon des divinités. Par leurs différentes façons de la percevoir et leur manière singulière d’entrer en contact avec elle, les protagonistes du film nous font découvrir sa richesse symbolique.
Maria Lionza is the most popular goddess of Venezuela, unique amongst the host of divinities. She is honoured by all, rich and poor, and can be alternatively represented as Indian, white or black, as harbinger of either fortune or misfortune. The protagonists of the film, in their manifold ways of perceiving and reaching out to her, evince her enduring richness as religious symbol.
Roger Canals
Réalisateur, photographe et anthropologue espagnol, diplômé en philosophie de l’université de Barcelone. En 2003, il s’inscrit à l’EHESS de Paris en doctorat d’anthropologie visuelle.
Visages d’une déesse vénézuélienne est son premier film.
Director, photographer and Spanish anthropologist, Roger Canals graduated in Philosophy at the University of Barcelona. In 2003, he enrollled on a PHD course in Visual Anthropology at EHSS in Paris. Visages d’une déesse vénézuélienne is his first film.
Pachakuti el retorno del tiempo
Bolivie – 52 min – 2007 – vidéo – couleur – version française
Réalisation : Églantine Charbonnier et Frédéric Servant (France)
Images, son, montage : Églantine Charbonnier
Production : Hibou Production – France – hibou-prod(at)club-internet.fr
« Pachakuti » signifie le retour modifié de l’espace-temps pour les Indiens Aymaras. Un concept illustré en 2005 par une première en Amérique latine : l’élection en Bolivie d’Evo Morales, président amérindien. Le yatiri Adolfo-Tunupa Chambi, guérisseur et devin, organise une grande cérémonie du Nouvel An aymara, qui devrait être déclarée « Fête nationale ». Le film sillonne à 3800 mètres le fief d’ « Evo », de La Paz au lac Titicaca, à la recherche du sens de cette nouvelle ère.
For the Aymara Indians, ‘Pachakuti’ signifies the return to a modified ‘space-time’, a concept illustrated for the first time in Latin America in 2005 by the election of native-born Evo Morales in Bolivia. The yatiri Adolfo-Tunupa Chambi, healer and holyman, organises a large ceremony for the Amaryan New Year, which will be declared a national holiday. The film rises to 3800 metres in Evo’s realm, from La Paz to Lake Titicaca, in search of the meaning of this new era.
Églantine Charbonnier
Diplômée de l’ESRA (École supérieure de réalisation audiovisuelle).
Graduated from ESRA (Ecole Supérieure de Réalisation Audiovisuelle).
Les Frères Abdelhafidi à la découverte de la ville (1998) – L’Art de la guerre (2002) – L’Art du photographe Hav tiempo ! (2004).
Frédéric Servant
Né en 1968, a suivi des cours à l’ESAG (École supérieure d’arts graphiques) et créé en 1993 une compagnie théâtrale multiculturelle avec des artistes du monde entier, nommée Tour de Babel.
Born in 1968, Frédéric Servant studied at ESAG (Ecole Supérieure d’Arts Graphiques) and in 1993 founded a multicultural theatre company, ‘Tour de Babel’, working with artists from around the world.
Jeudi 20 mars – 20h30 – Pluies
The Rain Prayer
Chine – 56 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Wenqing Zhang (Chine)
Production, distribution : Wenqing Zhang – Chine
master(at)chinadocumentary.com
Présentation d’une coutume populaire destinée à combattre la sécheresse sur le Plateau de Loess. La plus ancienne mention de cette coutume se trouve dans les Annales de printemps et d’automne. Dans le cadre de la prière pour la Pluie, les villageois tressent des chapeaux faits avec des tiges de saule fraîches, le saule étant un symbole pour la soif. C’est l’un des rares arbres qui peut survivre et prospérer en cet endroit.
The film is about a folk custom used to fight drought by the people of the Loess Plateau. The earliest record of the custom can be found in Spring and Autumn Annals. Villagers weave hats made from fresh willow stems for the Rain Prayer, the willow being a symbol for thirst. It is one of the few trees that can survive and prosper there.
Wenqing Zhang
Reporter en chef a travaillé pour la télévision du Shaanxi (Chine). Aujourd’hui, il est directeur de l’information.
Zhang Wenqing, chief editing reporter, has worked in shaanxi tv station, he is now the director of the newsreel.
Making Rain
Mozambique – 57 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation, image, son : Liivo Niglas (Estonie) et Frode Stroraas (Norvège)
Montage : Liivo Niglas et Marju Juhkum
Production : Production mp doc – Estonie – Liivo Niglas – liivon(at)gmail.com
Conflits politico-religieux et financiers entre Mambo Chirara, leader spirituel reconnu par le gouvernement, et Mbuya Gondo, vieille femme médium à qui l’on reproche d’être trop indépendante et de faire payer trop cher ses services. Les problèmes hommes/femmes et les politiques locales font surface au fur et mesure que nous suivons ces deux leaders pendant la préparation et l’organisation des cérémonies annuelles pour faire tomber la pluie.
Political, religious, and financial conflicts between governmentally sanctioned Mambo Chirara, spiritual leader, and Mbuya Gondo, an aging woman and spiritual medium criticised for being too independent and expensive. In the film, gender issues and local politics are brought to the surface as we follow these two leaders during a period of preparing for and performing the annual rainmaking rituals.
Liivo Niglas
Né en Estonie en 1970. Producteur et réalisateur de films, il a suivi les Ateliers Varan à Paris en 1998. Il enseigne également l’ethnologie à l’université de Tartu (Estonie) où il prépare un doctorat.
Liivo Niglas was born in Estonia in 1970. Producer and filmmaker, in 1998 he attended the Documentary Film programme at Ateliers Varan. He teaches ethnology at Tartu Universtity in Estonia where he is also preparing a PHD.
Et les chèvres…? (1998) – Brigaad (2000) – Yuri Vella’s World (2003) – Adventure High (2004).
Un dimanche à Pripiat
Ukraine – 26 min – 2006 – vidéo – couleur – version française
Réalisation : Blandine Huk et Frédéric Cousseau (France)
Image : Frédéric Cousseau
Son, montage : Blandine Huk et Frédéric Cousseau
Production : Nofilm – France – nofilm(at)free.fr
Quelque part en Europe se trouve une zone interdite. Au cœur de cette zone, Pripiat était une cité modèle où vivaient 50 000 personnes. Un ennemi invisible a obligé les habitants à quitter les lieux. Construite au début des années 1970, Pripiat est aujourd’hui une ville fantôme. La nature y a repris ses droits, mais les traces des anciens occupants sont encore visibles vingt ans après.
Somewhere in Europe is a forbidden zone. In the heart of this region, Pripiat was a model city with a population of 50 000. An invisible enemy forced the inhabitants to leave. Built in the 1970s, Pripiat is today a ghost town. Nature has run its course and reclaimed the land, but the traces of its former occupants are still visible two decades later.
Blandine Huk
Née en 1969. Journaliste spécialiste de l’Europe centrale et orientale. Elle travaille avec Frédéric Cousseau sur le film Sakhaline (2006) comme assistante réalisatrice.
Rouge nowa huta (2008).
Blandine Huk, a journalist specialising in Central and Eastern Europe, was born in 1969. She worked as assistant director to Frédéric Cousseau on the film Sakhaline (2006). Rouge nowa huta (2008)
Frédéric Cousseau
Né en 1959, à Paris. Après avoir été un musicien rock/punk, il commence à réaliser des films à la fin des années 1980.
Born in Paris in 1969. After his career as a punk-rock musician, Cousseau began directing films at the end of the 1980s.
Des pieds et des mains (1989) – Bartolin (1991) – La Fatigue (1998) – Le 17 au soir (2005) – Sakhaline (2006) – Rouge nowa huta (2008).
Vendredi 21 mars – 14h/19h – Ethnofictions
La Plainte des bateaux enchaînés
Iran – 38 min – 2006 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Mohammad Mehdi Omidvari (Iran)
Image : Amin Bagheri et Jamak Salehi
Son : Mehdi Zarei
Montage : Meisam Komeili
Production, distribution : Mohammad Mehdi Omidvari – Iran
omidvari.m(at)gmail.com
Un voyage onirique dans le sud de l’Iran au son du dammam (dohol), tambour traditionnel. Cet instrument fait partie intégrante de la culture et du quotidien, il accompagne le travail, les peines et les célébrations.
A dreamlike journey to the south of Iran with the sound of the damman (Dohol), a traditional drum being an integral part of the everyday culture. The damman drumbeat resonates at work, and at times both of joy and of sorrow.
Mohammad Mehdi Omidvari
Né en 1979, à Shiraz (Iran), après des études de médecine et plusieurs expériences au théâtre, il réalise son premier film : La Plainte des bateaux enchaînés.
Omidvari was born in 1979 in Shiraz (Iran). After studies in medicine and a career in theatre, La plainte des bateaux disparus is his first film.
L’Avenir du banco, maçons et maisons à Djenné
Mali – 58 min – 2007 – DVD – couleur – sous-titres français
Réalisation : Susan Vogel (USA)
Image : Isaac Kpelle et Racine Kéïta
Montage : Harry Kafka
Production : Samuel Sidibe, Musée National du Mali – musee(at)afribonemali.net
Contact : Susan Vogel – USA – prinstpic(at)igc.org
En mélangeant des images de documentaire d’observation à des interviews et à des images mises en scène, le film raconte une histoire au sujet des pratiques de constructions contemporaines, des aspirations de chacun et sur le futur précaire de la fameuse architecture de terre.
By weaving together observational documentary footage, interviews and staged scenes, the film presents a narrative about contemporary building practices, competing aspirations and the precarious future of Djenne’s renowned mud architecture.
Susan Vogel
Historienne de l’art, conservatrice, réalisatrice et coproductrice de documentaires en partenariat avec le Musée national du Mali.
Art historian, curator, filmmaker and co-producer of documentary films in partnership with the National National of Mali.
Malick Sidibe : Portrait of the Artist as a Portraitist – Living Memory : Six Sketches of Mali Today – Fang : An Epic Journey
Hotxua
Brésil – 70 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Leticia Sabatella et Gringo Cardia (Brésil)
Production : Pedra Corrida – Brésil – zegonzaga(at)uol.com.br
Un enregistrement poétique sur la tribu indienne kraho. Hotxhua, grand prêtre du rire, renforce et unit le groupe par la joie, l’étreinte et la conversation. Le film suit la tribu avec ses croyances et un style de vie qui soutient la société dont la conception du monde repose sur l’équilibre entre des forces opposées ainsi que sur un respect de la diversité.
A poetic record of the indigenous Kraho tribe. Hotxua, a high priest of laughter, strengthens and unites the group through joy, hugging and conversation. The film follows the tribe, their beliefs and the lifestyle which upholds their society, whose conception of the world is a balance between opposing forces and a respect for diversity.
Gringo Cardia
Réalisateur de vidéoclips musicaux et de films institutionnels, metteur en scène de théâtre, travaille épisodiquement pour TV Futura.
Transfiction
Brésil – 57 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation, image, son, montage : Johannes Sjöberg (Suède)
Production : FaktaFiktion Sweden – Manchester University
Distribution : FaktaFiktion Sweden – Suède – Johannes Sjöberg
johannes(at)factfiction.co.uk
Exploration du concept d’ethnofiction, un style expérimental de film ethnographique créé par Jean Rouch, dans lequel les participants collaborent avec le réalisateur pour jouer leurs propres expériences lors d’improvisations. Le film se concentre sur l’identité et la discrimination dans la vie quotidienne de travestis à Sao Paulo.
The film explores the concept of ethnofiction, an experimental ethnographic film style inaugurated by Jean Rouch, in which the participants collaborate with the filmmaker to act out and improvise their own and others’ life experiences. The film focuses on identity and discrimination in the daily lives of transgendered Brazilians living in Sao Paulo.
Johannes Sjöberg
Acteur, réalisateur de films ethnographiques et enseignant au département des « Screen Studies » à l’université de Manchester (Royaume-Uni).
Actor, ethnographic filmmaker and lecturer at the department of Screen Studies at the University of Manchester (UK).
Vendredi 21 mars – 20h30 – Destins
O Soni a jej Rodine (Sona and Her Family)
Slovaquie – 37 min – 2006 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation : Daniéla Rusnoková (Slovaquie)
Image : Daniéla Rusnoková et Peter Zalubel
Production, distribution : VSMU FTF – Slovaquie – festivals(at)vsmu.sk
Ce n’est pas une vallée, juste un trou derrière une décharge. Il n’y a pas de chemin pour aller à la maison, seulement de la boue menant à un abri misérable. Tout manque, sauf les enfants. C’est ici que Sona habite, forte et intelligente, au cœur de la réalité rom.
Not a valley, just a hole beside a dump. No path leading to the house, only mud on the way to a miserable shed. Lacking everything, but not lacking kids. This is where Sona lives – in the midst of this Roma reality – strong and intelligent.
Daniéla Rusnoková
Née en 1980. Réalisatrice de films documentaires et de vidéos produits par l’Académie de musique et des arts dramatiques de Bratislava en Slovaquie.
Born in 1980. Director of documentary films and videos, produced by the Academy of Music and Dramatic Arts of Bratislava in Slovakia.
Jozef Luptak viloncelista (2001) – Terka (2002) – Taka nepríjemna skutocnost (2002) – Mikrofond pre zeny (2003) – Cisté srdce (2004).
On a Tightrope
Chine – 60 min – 2007 – vidéo – couleur – sous-titres anglais
Réalisation, image, son, montage : Petr Lom (Tchéquie, Canada)
Production : Piraya Film – Lom Films
Contact : Lom Films – USA – petr(at)lomfilms.com
Portraits de quatre enfants vivant dans un orphelinat du Xinjiang. Ils sont ouighours, membres de la plus grande communauté musulmane de Chine. C’est l’histoire de leurs rêves : devenir champions de funambulisme, une de leurs anciennes traditions. Comme tous les Ouighours, ils sont obligés de marcher sur une corde raide métaphorique : essayant de trouver leur équilibre entre l’islam et une Chine communiste qui limite leur liberté.
The film presents four children living in an orphanage in the Xinjiang province. The children are Uighurs, members of China’s largest Muslim minority. This is a story about their common dream: to become champion tightrope walkers, an ancient Uighur tradition. And like all Uighurs, they are forced to walk on a metaphorical tightrope: trying to balance between Islam and a Communist China that strictly limits their freedom.
Petr Lom
Né en 1968, à Prague, il obtient un Ph.D. en philosophie politique à Harvard en 1997. Il enseigna dans différentes universités, avant de quitter le monde académique, en 2004, pour se consacrer à la réalisation de documentaires.
Petr Lom was born in Prague in 1968. He grew up in Canada, and received a PHD. in Political Philosophy from Harvard in 1997. He taught at several universities, before leaving academia to become a full-time documentary filmmaker in 2004
Bride Kidnapping in Kyrgystan (2005).
Samedi 22 mars – 14h/18h – Les travaux et les jours
Ouvriers de Tamaris
France – 80 min – 2007 – vidéo – couleur – version française
Réalisation, image, son, montage : Gilles Remillet (France)
Production, distribution : Gilles Remillet – France – gilles.remillet(at)orange.fr
Au nord de la ville d’Alès, dans un univers de gigantisme, de matière en fusion, de gestes méticuleux, de calculs de haute précision, d’ouvriers scrupuleux, se conçoit, se prépare, se coule, se façonne une pièce d’acier unique. Le film présente le quotidien du travail ouvrier dans les principaux ateliers de l’usine. Il rend compte des processus matériels mais également des normes et des valeurs qui sous-tendent les actions des hommes au travail. Il donne à voir et à entendre des éléments essentiels du milieu ouvrier et de l’univers industriel.
Shot between 2000 and 2002 in a steel foundry north of the city Alès on the industrial site of Tamaris, the film presents the quotidien life of factory workers. The film chronicles the production processes, yet also gives an insight into the norms and values which underpin the actions of these men within the broader context of the working man and the industrial world.
Gilles Remillet
Cinéaste anthropologue, membre de la formation de Recherches cinématographiques de l’université Paris -X-Nanterre et du Centre d’études et de recherches comparatives en ethnologie du laboratoire d’anthropologie sociale de Montpellier-III. Après avoir travaillé à la Mission du patrimoine ethnologique du Conseil général du Gard, il est aujourd’hui chargé de cours en ethnologie à l’université Montpellier-III. Ouvriers de Tamaris est son premier film.
Gilles Remillet, filmmaker and anthropologist, is a member of the F.R.C at the University of Paris X-Nanterre and of the C.E.R.C.E at the University of Montpelier III. Having worked for two years at the Mission du Patrimoine Ethnologique du Conseil Général du Gard, he is today in charge of a course of ethnology at the University of Montpelier III. Ouvriers de Tamaris is his first film.
« YVETTE, bon Dieu ! »
France – 90 min – 2007 – vidéo – couleur – version française
Réalisation, image, son : Sylvestre Chatenay (France)
Montage : Pascale Chavance
Production, distribution : ADR Productions – France – Pascal Verroust
celine(at)adr-productions.fr
Nous avons tous une image de nos racines campagnardes, réelles ou imaginaires, souvent très éloignée de la réalité paysanne moderne. “YVETTE, bon Dieu !” va à la rencontre de cette vision d’une ferme où tout est cultivé, où tous les animaux sont réunis comme dans une arche de Noé. Cette ferme est bien réelle, c’est celle d’Yvette, de sa mère centenaire et de ses deux frères. Ils vivent là depuis toujours, dans un univers où les valeurs résonnent encore au rythme des saisons. Mais Yvette résiste au temps et regarde le monde moderne avec gourmandise…
We all have an image of our rural roots – whether real or imaginary – but it’s often far removed from the realities of modern country life. The film “YVETTE, bon Dieu !” sets out to discover a farm where everything is still cultivated by hand and where all the animals come together in a veritable Noah’s ark. This farm really exists. It’s run by Yvette, her 100-year-old mother and her two brothers. They’ve always lived there, in a little world that remains in close harmony with the slow rhythm of the seasons. Yvette’s world is a stronghold against the passage of time. She gazes out from it with sharp curiosity, at once aloof from – and enticed by – our frenetic modern world.
Sylvestre Chatenay
Après treize ans de photographie pour la communication, il devient « chef de projet médias » pour des CD-roms encyclopédiques (Gallimard, Larousse). Réalisateur de vidéos institutionnelles et pédagogiques (Hachette Éducation), il obtient le Grand Prix au Festival international des Très Courts en 2005 avec un documentaire décalé : Jurons et charcuteries.
Self-taught photographer. After thirteen years of photography in the field of communication, he became head of media projects for Gallimard and Larousse CD-ROM Encyclopedias. Directing educational and institutional videos for Hachette Education, he was awarded the Grand Prix at the ‘Très Courts’ film festival in 2005 for his documentary film, Jurons et charcuteries.
Samedi 22 mars – 21h – Palmarès et film de clôture
Luc de Heusch, Une pensée sauvage
Belgique – 50 min – 2007 – vidéo – couleur – version française
Réalisation : Karine de Villers (Belgique)
Image : Aliocha van der Avoort
Son : Cosmas Antoniadis
Montage : Philippe Boucq
Production, distribution : Simple production – Belgique
simple.production(at)skynet.be
« Pour qui s’envolent les mouettes ? », « Pourquoi vivons-nous ? », « Je pense donc je suis », mais pourquoi ?
Luc de Heusch, ethnologue-cinéaste, offre ses interrogations qui sont autant de clés pour pénétrer sa pensée à la fois scientifique (structuraliste) et poétique (surréaliste). Passeur de mondes, il témoigne de la diversité du réel dans ses films et ses livres qui font se rencontrer comme des vases communicants des univers aussi différents que l’art, la guerre, la cuisine, le théâtre, la magie et l’amour.
«For who are the gulls flying ?’, ‘Why are we alive ?’, I think thus I am’, but why ?»
Luc de Heusch, ethnologist and cinematographer, gives us his interrogations as different clues to penetrate his scientific (structuralist) and poetic (surrealist) thinking. His films and books show the diversity of the world, they make to converge various universes, like art, war, theatre, magic, cooking and love.
Karine de Villers
Née en 1965. Licenciée en 1989, en histoire de l’art et archéologie à l’université libre de Bruxelles (Belgique). À partir de 1990, se tourne vers le cinéma et devient réalisatrice, directrice de production et assistante.
Born in 1965, Karine de Villers graduated in Art History and Archaeology at the Open University of Brussels in 1989. Since 1990, she has moved into cinema and works as a filmmaker, producer, and assistant.
Je suis votre voisin (1990), prix du Fipa d’Or du court-métrage à Cannes – Le Petit Château (1999) – Comme je la vois (2001) – Les Hommes de ma vie (2003) – Je suis en vie (2004) – Emplacement réservé (2005) – 7 Minutes de liberté (2006).
Dimanche 23 mars – À partir de 14h
Projection des films primés
(programme établi sous toute réserve)
Contact
Comité du film ethnographique
Musée de l’Homme
Place du Trocadéro
75116 Paris
Tel. : 01 47 04 38 20
Mail : cfe(at)mnhn.fr
www.comite-film-ethno.net
Depuis de nombreuses années, le CNRS soutient les actions menées par le Comité du film ethnographique (CFE) et participe activement à la production de documentaires anthropologiques.
Le Festival international Jean Rouch est une fois de plus un rendez-vous important, un moment de rencontres et d’échanges permettant de s’ouvrir à tous les regards, de découvrir de nouveaux talents et de nouveaux thèmes de recherches. Dans ce cadre, le Comité joue parfaitement son rôle de fédérateur.
Par ailleurs, pour la troisième année consécutive, le CNRS s’est engagé auprès de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) à soutenir de futurs anthropologues dans la réalisation de leur premier film.
Mais le rôle du CNRS et plus particulièrement de CNRS Images, se double d’une mission de sauvegarde et de diffusion des œuvres anciennes. Dans ce cadre, à l’initiative du CFE, le CNRS, la Fondation Jean Rouch, la Bibliothèque nationale de France (BNF) et les Archives françaises du film du CNC se sont associés pour valoriser les archives manuscrites, filmiques, sonores et photographiques de Jean Rouch.
Très attaché au patrimoine ethnographique et désireux de voir naître de nouvelles écritures audiovisuelles, le CNRS remercie tous ceux qui font vivre cette rencontre de l’ethnographie et du film.
Arnaud Benedetti
Directeur de la communication du CNRS
Directeur du CNRS Images
Pourquoi un prix du patrimoine culturel immatériel ?
L’UNESCO en 2003 a défini le patrimoine culturel immatériel comme étant « le creuset de la diversité culturelle et sa préservation le garant de la créativité permanente de l’homme ». Cette notion recouvre les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – généralement associés à des instruments, objets, artefacts et espaces culturels – que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Sauvegarder, respecter, sensibiliser, coopérer sont les objectifs majeurs de la convention. Une large part des actions de la Mission à l’ethnologie du Ministère de la culture et de la communication s’inscrit dans ces objectifs. C’est la raison pour laquelle elle apporte son soutien au Festival International Jean Rouch afin de récompenser un film qui reflète ses préoccupations. Le cinéma documentaire anthropologique a toujours été un acteur important de la mise en valeur et de la promotion du patrimoine et participe ainsi à la « sauvegarde » de la diversité culturelle et de la créativité humaine.
Christian Hottin
Mission à l’ethnologie, DAPA
Ministère de la culture et de la communication.
Festival international Jean Rouch – 2008
Le ministère de la Culture et de la Communication, à travers la direction du Livre et de la Lecture, apporte son soutien depuis 1987 au Festival international Jean Rouch (anciennement, Bilan du film ethnographique) : le prix Mario Ruspoli est décerné chaque année par un jury de professionnels du cinéma documentaire et des bibliothèques.
Ce festival, reconnu depuis longtemps comme un lieu incontournable pour penser la relativité des cultures, a pris naturellement sa place dans la réflexion très contemporaine sur les nouvelles technologies audiovisuelles à la disposition des anthropologues.
La nouvelle initiative proposant, à l’occasion du festival, de valoriser le documentaire pour des publics scolaires, Printemps du documentaire : regards sur les mondes d’aujourd’hui et de demain participe à cette ambition de favoriser l’acquisition des premiers outils pour aborder la compréhension des enjeux et perspectives de nos sociétés actuelles et futures.
La direction du Livre et de la Lecture, qui s’attache, au-delà du cercle international des chercheurs et des cinéastes de l’ethnologie et de l’anthropologie audiovisuelle, à faire découvrir une sélection de ce genre cinématographique original auprès du public des bibliothèques publiques ne peut qu’encourager pleinement ces actions.
Je forme le voeu que la nouvelle édition du Festival international Jean Rouch renouvelle une fois encore les promesses de créativité chères à son fondateur, Jean Rouch.
B. YVERT
Directeur du Livre et de la Lecture
La Société Française d’Anthropologie Visuelle (SFAV)
Créée en 1985, la SFAV a pour but de favoriser la promotion du film d’anthropologie en milieu universitaire et culturel, et de contribuer au développement de l’anthropologie visuelle en France. Ainsi, la SFAV s’est constituée une cinémathèque exceptionnelle de grands classiques étrangers dans le domaine de l’anthropologie, inédits, peu ou mal connus en France, couvrant une période allant de 1914 jusqu’à l’année en cours et permettant de rendre compte des principales étapes du cinéma d’anthropologie mondial. Cette activité de diffusion publique a incontestablement contribué à une connaissance plus ouverte de l’anthropologie en France. La SFAV a collaboré activement à l’émergence de manifestations consacrées au cinéma d’anthropologie en région : Caen, Grenoble, Bordeaux, Brest, Die…
L’association participe également au Festival International du film d’Amiens en organisant des ateliers thématiques (Ipotesi Cinéma, Carte blanche à Jean Louis Comolli…)
La SFAV complète la mission qu’elle s’est fixée en finançant à partir de 2008 le Prix Fatumbi pour un premier film d’anthropologie au Festival International Jean Rouch. Ce prix correspond à un objectif majeur, voire obsessionnel, de Jean Rouch: que les anthropologues, en particulier les jeunes, délaissent un temps leur stylo et s’emparent de la caméra pour rendre compte de leur expérience sur le terrain. Il ne s’est jamais lassé de nous encourager dans cette direction. La SFAV est donc particulièrement heureuse d’associer son nom à ce prix et souhaiterait que les films primés au prochain Festival Jean Rouch soient présentés à Amiens dans le cadre de ses activités.
Colette Piault
Présidente de la Société Française d’Anthropologie Visuelle
Le Comité du film ethnographique remercie
pour leur partenariat :
Ambassade des Pays-Bas,
CNRS Images,
DRAC Île-de-France, service du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia,
Images en Bibliothèques,
IRD, Délégation à l’information et à la communication,
Ministère des Affaires étrangères, Bureau du documentaire,
Ministère de la Culture et de la Communication,
Direction du Livre et de la Lecture, Mission pour l’Audiovisuel,
la Mission à l’ethnologie, DAPA,
Muséum national d’histoire naturelle, Musée de l’Homme,
Société française d’anthropologie visuelle,
Société française d’ethnomusicologie, et tout particulièrement Tran Quang Hai.
pour leur partenariat média :
Radio France Internationale
TV5
et pour leur concours :
Cinéma du Réel
Images en Bibliothèques
École Nationale des Ponts et Chaussées
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28e Bilan du film ethnographique
14 – 22 mars 2009
Haut les cœurs !
Festival international Jean Rouch ! Déjà connu sous ce nom prestigieux, le 28°Bilan du film ethnographique ouvre ses portes, cinq ans après la disparition de son fondateur dont il garde l’esprit : continuer le chemin tracé d’une anthropologie du vivant, du quotidien, du contemporain, une anthropologie hors des voies tracées, suivant les traverses de l’image et du son, vers toutes les rencontres possibles du soi et de l’Autre.
Cette année est bien particulière : à la fois dans la nostalgie et dans l’espérance. Le musée de l’Homme en effet subit une mutation thématique et architecturale sur les traces de l’homme dans tous ses environnements. Juste après la dernière séance de notre festival, le Musée va fermer ses portes pour trois ans de travaux, entraînant la disparition de la niche baroque et merveilleuse conçue par Jean Rouch pour abriter le CFE. Espérons que les nouveaux lieux en prévision nous permettront en temps voulu d’être toujours aussi accueillants et susceptibles d’innovation.
Le Festival de cette année est résolument dans le contemporain. Des films à travers tous les continents, des films qui surmontent les risques habituels aux « documentaires » : les excès du commentaire, les musiques intempestives, les réalisations paresseuses, pesamment didactiques ou formalistes…
Les réalités du monde apparaissent au regard de réalisateurs délibérément engagés et présents au cours de leurs narrations filmiques. Les déséquilibres de la planète, les espérances et les croyances nouvelles, les transferts de populations et les migrations, les constituants identitaires et les intimités familiales, autant de thèmes et de réflexions qui nous sont proposés, montrés, dits en images et en sons pendant ces six journées de compétition au cours desquelles nous l’espérons les débats seront riches et féconds comme d’habitude.
En ouverture, hors-concours, nous avons le bonheur de présenter Gandhi’s Children, le dernier film de notre prestigieux ami David MacDougall. Ce sera, une fois de plus, l’occasion de rendre hommage à l’œuvre si importante de l’un des fondateurs de l’anthropologie visuelle. Poursuivant également notre initiative de présenter chaque année des films significatifs d’une production nationale, le Festival accueille cette fois-ci avec plaisir une sélection hollandaise proposée par Eddy Appels, responsable du Festival Beeld voor Beeld d’Amsterdam.
Sans aucun doute la fermeture provisoire du musée de l’Homme sera ressentie difficilement mais nous ne nous arrêtons pas pour autant. En effet et grâce à de nombreux soutiens venant s’ajouter à nos partenaires habituels, nous organisons dès maintenant un très important colloque international, Vers une connaissance hors texte, croiser les regards, partager les interrogations, qui se déroulera à Paris en novembre 2009 au CNRS (site Michel-Ange, Paris) et à la BnF (site François-Mitterand, Paris). Ce sera l’occasion de montrer la richesse et le dynamisme de l’héritage rouchien, ce sera aussi l’occasion d’en montrer l’importance internationale. Ainsi le Comité du film poursuit la diversification de ses entreprises, l’élargissement du champ de ses activités, la multiplication de ses contacts.
Comme le proclamait toujours en souriant Jean Rouch nous continuons donc à garder « haut les cœurs » !
Marc Piault
Président
Comité du film ethnographique
Jury international
Eddy Appels (Pays-Bas) : directeur du festival Beeld voor Beeld et président de la Fondation néerlandaise d’anthropologie visuelle.
Anne Conan (France) : recherche d’archives, réalisatrice.
Angele Diabang Brener (Sénégal) : réalisatrice.
Christian Hottin (France) : chef de la mission à l’ethnologie, Direction de l’architecture et du patrimoine, Ministère de la Culture et de la Communication.
Gilles Remillet (France) : ethnologue-cinéaste indépendant.
Jeanne Rivoire (France) : responsable de l’audiovisuel à la médiathèque d’Ivry-sur-Seine.
Trân Quang Haï (France) : ethnomusicologue, CNRS.
Prix
Grand prix NANOOK – JEAN ROUCH (CNRS Images : 1 500 euros).
Prix MARIO RUSPOLI (Direction du livre et de la lecture, Ministère de la Culture et de la Communication : 1 000 euros et diffusion du film dans les réseaux de lecture publique).
Prix du PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL (Mission à l’ethnologie, Ministère de la Culture et de la Communication : 1 000 euros).
Prix BARTOK (Société française d’ethnomusicologie : 1 000 euros).
Prix FATUMBI décerné à un premier film d’anthropologie (Société française d’anthropologie visuelle : 500 euros).
Comité de sélection
Françoise Foucault (France) : secrétaire générale du Comité du film ethnographique.
Pierre Lamarque (France) : anthropologue, cinéaste.
Philippe Lourdou (France) : enseignant, Master Cinéma, Université Paris-X.
Annie Mercier (France) : ethnologue, cinéaste.
Laetitia Merli (France) : directrice artistique du Festival international Jean Rouch, 28e Bilan du film ethnographique, anthropologue, cinéaste.
Agnès Rotschi (France) : ethnologue.
Matteo Treleani (Italie) : sémioticien.
Coordination
Laurent Pellé : Comité du film ethnographique.
Stagiaires
Marie Lachambre et Sandrine Leduc.
Site web, conception graphique et réalisation
Antoine Chech : 1solite – http://antoine.chech.free.fr/
Projections
Benoit Vergnol : musée de l’Homme
Textes et traductions du catalogue
Agnès Rotschi
Photographies de la caméra
Joëlle Hauzeur
Photographies des films et des réalisateurs
Les réalisateurs et productions
Chargée des relations avec la presse
Sandrine Leduc : sandrina.leduc(at)gmail.com ,
Tél. : 06 80 41 61 91
Merci à tous ceux qui ont rendu possible cette manifestation et notamment :
Emre Bayraktar, Jamie Berthe, Tom Briaud et Barberine Feinberg.
Le Comité du film ethnographique remercie pour leur partenariat :
Ambassade des Pays-Bas en France
CNRS Images
DRAC Île-de-France, service du cinéma, de l’audiovisuel et
du multimédia
Images en Bibliothèques
IRD, Délégation à l’information et à la communication
Ministère de la Culture et de la Communication,
Direction du livre et de la lecture, Mission pour l’audiovisuel, et
la Mission à l’ethnologie
Muséum national d’histoire naturelle, Musée de l’Homme
Région Île-de-France
Société française d’anthropologie visuelle
Société française d’ethnomusicologie, et tout particulièrement
Trân Quang Haï.
et pour leur concours :
Beeld voor Beeld
Cinéma du Réel
Samedi 14 mars – 10h/13h30
Gandhi’s Children
(hors compétition)
Inde
185 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image, son, montage :
David MacDougall (Australie).
Production :
Fieldwork Films, Centre for Cross-Cultural Research (Australian National University).
Distribution :
Royal Anthropological Institute
Royaume-Uni
film(at)therai.org.uk
Berkeley Media – USA
info(at)berkeleymedia.com
Dans un des quartiers les plus pauvres de New Delhi, un bâtiment monolithique aux allures de prison. C’est le « Praya’s Children House » qui accueille 350 garçons. Ils sont orphelins, ont été abandonnés ou ont fugué. Près de la moitié sont des délinquants mineurs sous contrôle judiciaire. David MacDougall a suivi pendant plusieurs mois la routine de ce foyer d’accueil, s’attachant plus spécialement à quelques garçons. Malgré la dureté de leur vie, beaucoup font preuve d’une remarquable force de caractère et d’un formidable appétit de vivre. Un jour, 181 garçons travaillant dans une usine de broderie sont amenés, ajoutant une pression supplémentaire sur l’équipement délabré de l’institution qui fait ce qu’elle peut : Mais, est-ce assez ?
The Prayas Children’s Home for Boys is located in one of the poorer quarters of New Delhi. Some are orphans, some have been abandoned or have run away from home, or were picked up from the streets. One day, 181 boys arrive, having been rescued from a child labourers factory. Despite the harshness of their lives, many of these children show extraordinary strength of character. Living in the institution for several months, MacDougall explores its routines and the varied experience of individual boys.
David MacDougall – Réalisateur et théoricien de l’anthropologie visuelle, il figure parmi les grands noms du cinéma ethnographique. Il vit en Australie, à Canberra, où il enseigne au Centre for Cross-Cultural Research (Australian National University). A tourné de nombreux films, en Afrique, en Australie et en Inde, parmi lesquels la trilogie Turkana Conversations coréalisée avec Judith MacDougall au Kenya dans les années 1970, Photos Wallahs (1991), Tempus de Barista (1993), et une série de cinq films (2000-2004) consacrés à Doon School, un des plus fameux internats du nord de l’Inde.
Carte blanche au Beeld voor Beeld (Pays-Bas)
Regards intérieurs. Les réalisateurs néerlandais scrutent la société néerlandaise.
Le festival Beeld voor Beeld et l’anthropologie visuelle aux Pays-Bas : une petite histoire.
Cette année, le Beeld voor Beeld célébrera sa vingtième édition. La première s’était tenue en avril 1990 au musée d’ethnologie de Rotterdam, à l’initiative de la Dutch Foundation for Visual Anthropology (Fondation néerlandaise de l’Anthropologie visuelle), fondée en 1989 à l’occasion de la présentation de la communication de Dirk Nijland, appelée Schaduwen en Werkelijkheid (Ombres et réalité) à Leiden. L’idée était de créer un équivalent néerlandais du Bilan du film ethnographique, qui inspira beaucoup les premiers organisateurs.
Deux ans plus tard, le festival s’est déplacé au musée d’ethnologie de Leiden, une petite ville à 60 kilomètres au sud d’Amsterdam, lieu de naissance de Rembrandt, mais qui compte aussi l’université la plus ancienne du pays. À l’université de Leiden, l’ethnocinématographie (c’est ainsi que l’anthropologie visuelle était désignée à Leiden) était enseignée par Dirk Nijland, ancien assistant et successeur du Dr Gerbrands, le père fondateur de l’anthropologie visuelle aux Pays-Bas. Gerbrands avait créé la section ethnocommunication, comme un élément du département de l’anthropologie culturelle à l’université de Leiden en 1966. Dirk Nijland était secondé par Metje Postma et Steef Meyknecht. Le seul autre lieu pour étudier l’anthropologie visuelle aux Pays-Bas était l’université d’Amsterdam, au département d’anthropologie visuelle, fondé en 1983 et dirigé par Rob Boonzajer-Flaes. Les deux départements avaient une approche de l’anthropologie visuelle totalement différente. Alors qu’à Amsterdam, on apprend simplement aux étudiants à sortir avec leur caméra et à découvrir «le terrain», utilisant la caméra comme un moyen de communication, l’approche de Leiden est davantage orientée vers une recherche anthropologique et l’enregistrement de pratiques culturelles soutenues par un texte expliquant et interprétant ce que nous voyons à l’image. Les rapports entre les «écoles» n’ont pas toujours été faciles, les approches différentes de Nijland et de Boonzajer-Flaes, mais également leurs caractères différents, entraînant parfois conflits et soupçons.
En dépit d’une popularité considérable parmi les étudiants et de deux conférences internationales importantes Eyes Across the Water 1 et 2, le département d’anthropologie visuelle d’Amsterdam ferma à la fin des années 1990 suite aux coupes considérables dans le budget de l’université. Pendant ce temps, le festival Beeld voor Beeld s’était déplacé de Leiden à Amsterdam, du Tropical Theatre, au Royal Institute for the Tropics, pour être exact, où il se tient encore aujourd’hui. Il y a trois ans, le Centre des Cultures du Monde, Zuiderpershuis, à Anvers, s’est ajouté comme deuxième lieu de rendez-vous pour le festival avec un programme parallèle. Et, en décembre 2008, la première édition du Beeld voor Beeld à Bogotá (Colombie) s’est tenue dans le Ciné-club de l’Université centrale.
Le Beeld voor Beeld est l’un des initiateurs de CAFFE (Co-ordinating Anthropological Film Festivals of Europe, www.anthropological-filmfestivals.eu), un réseau informel des treize festivals de films anthropologiques les plus importants d’Europe. Notre première rencontre s’est tenue à Paris pendant le Bilan de mars 2006. CAFFE veut être un réseau de festivals, aux profils relativement semblables, qui échangent idées, films, fonds, etc. Mais nous voulons également informer les réalisateurs, en présentant une liste des festivals sur notre site Web. Et nous voulons nous faire connaître du public, en montrant une sélection des films du festival, en parlant d’eux et des choix que nous, directeurs, avons faits. C’est ce que je ferai au Festival international Jean Rouch cette année.
Le programme
J’ai choisi comme thème principal les différentes manières dont les réalisateurs néerlandais regardent leur propre société. Les films sélectionnés ont été projetés au festival Beeld voor Beeld ces dix dernières années. De plus en plus, les anthropologues des Pays-Bas ont abandonné l’étude des cultures exotiques pour rester chez eux et observer leur propre société. Et non seulement, ils regardent la société rurale, lieu où les traditions perdurent (comme nous pouvons le voir dans le film poétique de Metje Postma, Of Mares and Men), mais, de plus en plus, ils tournent leurs caméras vers la société urbaine contemporaine. AInsi, des sujets tels les institutions urbaines, comme les écoles et les hospices (A hospice in Amsterdam et A Touch of Class) et la politique d’immigration (Treasure Mountain et Mama Blessing) sont traités dans cette sélection. Ces films offrent un éventail de styles, des images 16 mm évocatrices et poétiques de Metje Postma, au cinéma direct précis de Steef Meyknecht et Mascha et Manfred Poppenk, au style artistique et suggestif de Monique Verhoeckx. Tous les réalisateurs ne sont pas des anthropologues professionnels. L’anthropologie visuelle est de plus en plus investie par des non-anthropologues. Mais la méthodologie de ces réalisateurs est clairement anthropologique. Ils ont tous consacré une longue période à apprendre à connaître la situation et l’environnement culturel des sujets qu’ils filment. Steef Meyknecht a travaillé pendant deux ans comme volontaire dans l’hospice où il voulait filmer, Metje Postma a grandi dans la région qu’elle allait filmer et a passé plusieurs années à se documenter sur le sujet, Monique Verhoeckx a filmé l’histoire de sa propre famille, ayant grandi avec les histoires de sa mère sur la vie des anciennes Indes orientales néerlandaises. Et Mascha et Manfred Poppenk ont filmé tous les jours, pendant un an, dans l’école qui est le sujet de leur film. Il en résulte des films qui nous offrent une vision «de l’intérieur» de la culture en train d’être filmée, et, de ce fait, nous montrent différents aspects de la société, qui, même pour les spectateurs néerlandais, sont étonnants.
Pour introduire le programme, j’ai choisi de présenter un film sous le titre «Les anthropologues néerlandais filmant Jean Rouch». La relation de Jean Rouch avec les Pays-Bas était chaleureuse. Indépendamment d’avoir été un ami proche de Joris Ivens, Rouch a eu d’excellentes relations avec l’université de Leiden, dont il devient docteur honoris causa en 1980. C’était une proposition du Dr Gerbrands, le chef du département d’Ethnocommunication à l’université de Leiden. Dirk Nijland, qui enseigne l’ethnocinématographie, fut également impliqué. Nijland et Philo Bregstein, réalisateur néerlandais et ami proche de Rouch, ont proposé plus tard l’idée de faire un film sur le tournage de Madame l’Eau, qui devait avoir lieu aux Pays-Bas. Ensemble, ils ont écrit le script du film. Rouch’s Gang fut coréalisé par Dirk Nijland et Joost Verhey, anthropologue et réalisateur, et Steef Meyknecht. J’ai choisi de montrer ce film comme un hommage à Jean Rouch, un pont entre l’anthropologie visuelle française et néerlandaise, et comme une introduction au programme que je présenterai pendant ce Festival international Jean Rouch. Rouch’s Gang n’a jamais été projeté au Bilan du film ethnographique.
Eddy Appels
Directeur du Beeld voor Beeld
Eddy Appels est anthropologue, historien des médias et réalisateur de documentaires. Il est le président de la Dutch Foundation for Visual Anthropology et le directeur du Beeld voor Beeld, festival international de films documentaires sur la culture et la représentation. Son travail anthropologique a porté sur les questions du colonialisme dans les anciennes Indes orientales néerlandaises. Il a dirigé différents programmes pour la télévision nationale néerlandaise et a réalisé plusieurs films indépendants, principalement consacrés à la vie des Juifs en Europe.
Samedi 14 mars – 14h30/18h30
Pays-Bas et France : des anthropologues néerlandais filment Jean Rouch.
De Bende van Rouch – Rouch’s Gang.
Pays-Bas – 70 min – 1993 – vidéo – couleur – sous-titres anglais.
Réalisation : Steef Meyknecht, Dirk Nijland, Joost Verhey.
Auteur : Philo Bregstein, Dirk Nijland.
Image : Steef Meyknecht.
Son : Joost Verhey.
Montage : Ton de Graaf.
En 1991, Jean Rouch a commencé à travailler sur son nouveau film Madame l’Eau, dont une grande partie fut tournée aux Pays-Bas. Ce documentaire, qui suit Rouch et ses quatre amis du Niger – Damouré Zika, Lam Ibrahim Dia, Tallou Mouzourane et Moussa Hamidou – tandis qu’ils travaillent à leur film, nous entraîne dans les coulisses de Madame l’Eau et nous offre un aperçu de la façon dont Rouch conçoit le cinéma.
In 1991, Jean Rouch started to work on his new feature film Madame l’Eau, much of which was shot in The Netherlands. The documentary Rouch’s Gang follows the film crew and provides a glimpse behind the scenes as Jean Rouch and his four friends from Niger make their film. By providing an outsider’s view of Madame L’Eau, the documentary provides more insight into how Rouch approaches film.
La politique d’immigration néerlandaise : hier et aujourd’hui.
De Schattenberg – Treasure Mountain.
Pays-Bas – 80 min – 2007 – vidéo
couleur – sous-titres anglais.
Réalisation : Monique Verhoeckx.
Image : Gregor Meerman.
Son : Erik Langhout.
Montage : Barbara Hin.
Quel est le lien entre quatorze radiotélescopes, les anciennes Indes orientales néerlandaises et le camp nazi de Westerbork aux Pays-Bas ? Ce film nous entraîne dans un voyage à travers le temps, qui débute à l’observatoire de la Treasure Mountain, où se trouvait autrefois le fameux camp de transit où en 1950, la mère de la réalisatrice se réfugia temporairement, après avoir survécu à deux guerres en Indonésie. Barbelés, huttes, miradors, portail…, rien ne semble avoir changé, sauf le nom du lieu.
What links 14 radio telescopes, the former Dutch East Indies, and Holland’s World War II Nazi Camp Westerbork ? In this film by Monique Verhoeckx we make a journey through time, departing from the observatory at Treasure Mountain, once the location of the notorious transit camp where the filmmaker’s mother found temporary shelter in the huts in 1950, after surviving two wars in Indonesia. In that year the place was still in its old state: barbed wire, huts, guard towers and a gate. Only the name had changed.
Mama Blessing.
Pays-Bas – 40 min – 2008 – vidéo – couleur – sous-titres anglais.
Réalisation, image : Roswitha Eshuis.
Son : Jaim & Joel Sahuleka.
Montage : Harro Henkemans.
Mama Blessing est une jeune mère qui s’est enfuie du Nigeria après avoir été menacée par une secte mafieuse vaudou. En Hollande, elle erre dans les rues avec ses enfants. Ces derniers, malades et sous-alimentés, sont placés dans une famille adoptive. On découvre alors que Daniel, le fils, a un grave problème de croissance. Mais, pour recevoir les traitements nécessaires, il doit être couvert par une assurance maladie. Ce qui signifie que les enfants doivent rester dans leur famille d’adoption. Tandis qu’ils sont pris en charge par l’État-providence, Mama Blessing doit se débrouiller seule. Petit à petit, les enfants s’éloignent d’elle, et elle cherche désespérément comment regagner leur garde.
Mama Blessing is a young mother who fled from Nigeria after being threatened by a Mafioso voodoo sect. In Holland she roams the streets with her children. The children are sick and underfed and are placed in a foster home. There they discover that Blessing’s son Daniel has a serious developmental disorder. As a condition for receiving the necessary care and treatment, he needs to be covered by health insurance. This means that the children need to stay in the foster home. The children are caught up in the wheels of the welfare state, while Blessing is left to her own devices. Bit by bit the children estrange from her. The mother is desperately looking for a way to regain the custody over her own children.
Dimanche 15 mars – 14h30/18h30
Vie rurale.
Van Mannen en Merries – Of Mares and Men.
Pays-Bas – 85 min – 1998 – vidéo – couleur – sous-titres anglais.
Réalisation, images : Metje Postma.
Son : Lisa van Hamel, Selina Haledo.
Montage : Arjanne Laan, Jet Homoet, Metje Postma.
Tout au long d’une saison, Metje Postma a suivi le quotidien de deux fermes en Zélande aux Pays-Bas, où la terre continue à être travaillée comme autrefois, avec des chevaux de labour. Porté par des images d’une grande force poétique, ce film offre une perspective étonnante de la vie de ces hommes qui travaillent avec ces énormes équidés.
This documentary was filmed in the province of Zeeland in The Netherlands. Two farming businesses still making use of workhorses are followed during the farming period. The film offers an astonishing perspective that introduces the viewer to and admires the life of men that work with those enormous horses.
Grandir et mourir dans des institutions urbaines modernes.
Een Klasse apart – A Touch of Class (part 1).
Pays-Bas – 52 min – 2006 – vidéo – couleur – sous-titres anglais.
Réalisation : Masha et Manfred Poppenk.
Image : Deen van der Zaken.
Son et montage : Manfred Poppenk.
La Kingmaschool à Amsterdam est une école secondaire pour des enfants aux difficultés scolaires importantes, souvent combinées à des problèmes comportementaux. Pendant plus d’un an, Masha et Manfred Poppenk ont suivi le quotidien de l’établissement et réalisé un document important à l’instar du Cinéma Vérité. Le film offre une image saisissante de la culture de la pauvreté dans la société occidentale, se transmettant de génération en génération et créant, de ce fait, les bannis du futur. Mais il dépeint également le combat des enseignants qui essayent désespérément de briser ce cercle vicieux.
The Kingmaschool in Amsterdam is a special secondary school for children with severe learning disabilities, often combined with behavioral problems. The makers have filmed in the school every day for over a year. The result is an important document in the style of the Cinema Vérité. The film gives a startling image of the culture of poverty in western society, transmitting itself through the next generation and thereby creating the outcasts of the future. But the film also portrays the teachers at the school who are desperately trying to stop this vicious circle.
Het Veerhuis – A Hospice in Amsterdam.
Pays-Bas – 60 min – 2005 – vidéo – couleur – sous-titres anglais.
Réalisation, image : Steef Meyknecht.
Son : Carla van der Meijs.
Montage : Jelle Redeker.
Quand la famille et les amis ne peuvent plus s’en occuper, les gens viennent à « Het Veerhuis » pour y mourir. Avec l’aide de quarante-cinq volontaires, les quatre résidents créent temporairement leur propre environnement. L’anthropologue Steef Meyknecht y a travaillé bénévolement pendant deux ans avant de commencer à tourner. Ce portait intime du quotidien de l’hospice est un film profondément émouvant sur la mort et sa place dans la société moderne.
If family and friends can’t take care any more, people come to die in “Het Veerhuis”. With the help of forty-five volunteers, the four inhabitants temporarily create their own environment. The daily routine of the hospice is the subject of this intimate portrait. The filmmaker/anthropologist has worked as a volunteer for two years in this hospice before starting to film. The result is a deeply moving film about death and how modern society deals with it.
La carte blanche consacrée au festival Beeld voor Beeld est soutenue par l’ambassade des Pays-Bas en France.
compétition
Lundi 16 mars – 14h/19h
La Robe du Temps
Niger
52 min – 2008
vidéo – couleur.
Réalisation :
Malam Saguirou (Niger).
Image :
Malam Saguirou, Salissou Rabé,
Issoufou Magagi.
Son :
Sani Dan Balla.
Montage :
François Pit.
Production :
Dangarama – Adalios.
Distribution :
Dangarama – Niger – Adalios
France – adalios(at)adalios.com
Niger – saguir2002(at)yahoo.fr
À la mort de son père, Ousseini Saley Sally hérite du titre de Sarkin Fawa, le chef de la traditionnelle « confrérie des Bouchers » de Zinder. Sans y être préparé, ni disposer des moyens financiers nécessaires, néanmoins, il relève le défi de développer une filière d’exportation de viande tout en conservant les modes de production traditionnelle. Le réalisateur le suit dans son parcours semé d’embûches, jusqu’à la création d’une société élargie à tous les acteurs du secteur agro-alimentaire de la région. À l’heure où l’Afrique cherche à s’affranchir des tutelles postcoloniales, en trouvant de nouveaux modes de développement, saluons une démarche novatrice, combinant tradition et modernité, mutualisant les compétences et les savoirs locaux.
Ousseini, the young chief of the very traditional Butcher Brotherhood in Zinder, Niger, takes up a double challenge: by trying to develop the meat exporting channel in his area, he both wants to legitimate his recently acquired position as a traditional chief and to assert himself as an innovative chief.
Malam Saguirou – Né à Zinder. Après une formation à l’IFTIC (Institut de formation aux techniques de l’information et de la communication) de Niamey, il entame un cursus de formation audiovisuelle en Europe : Cinédoc (Annecy) et Doc clinic talent campus (Berlin) en passant par Africadoc (Dakar). En 2007, à Niamey, il fonde et dirige la société de production Dangamara Sarl.
Filmographie : La Chèvre qui broute (2007), Un Africain à Annecy (2006), Le Chasseur du vent (2005), Le Prix d’un plat (2005).
Tukki Bi – Le Voyage
Sénégal
75 min – 2008 – vidéo – couleur – sous-titres français.
Réalisation, montage :
Jenny Maggi (Suisse), Dame Sarr (Sénégal).
Image :
Jenny Maggi.
Son :
Ibrahim Diaw.
Production, distribution :
Unité de sociologie visuelle
Département de sociologie
Université de Genève – Suisse
jenny(at)unige.ch
C’est un curieux virus qui sévit à Louga : celui de la migration. Dans cette région à forte tradition migratoire, il n’y a pas une famille qui n’ait pas son(ses) migrant(s). Toutes les couches de la société sont touchées. Lors d’un de ses voyages de retour, Dame Sarr questionne les habitants de Louga sur ce qui les pousse à partir. À l’encontre de nos idées reçues, les réponses obtenues nous éclairent sur les causes et les conséquences de la migration sénégalaise.
Dame Sarr, a Senegalese migrant, during a journey back to his community of origin in Louga, discuss with local inhabitants about their perception of causes and consequences of migration to Europe.
Jenny Maggi – Chercheuse et réalisatrice, enseigne l’anthropologie visuelle et la sociologie visuelle au département de sociologie de l’Université de Genève. Elle a suivi une formation aux Ateliers Varan.
Filmographie : La Famille El Mouden (2004).
Dame Sarr – Réalisateur. Tukki Bi est son premier film.
Nord-sud.com
Cameroun, Belgique, France
45 min – 2007 – vidéo – couleur.
Réalisation :
François Ducat (Belgique)
Image :
Bernard Verstraete.
Son :
Marianne Roussy.
Montage :
Marie-Hélène Mora.
Production :
Iota Production – Belgique
contact(at)iotaproduction.com
Les Productions du Lagon – France.
Le paradis, pour certains, est à quelques coups de rames, pour d’autres, à quelques coups de clics. Et, à Yaoundé, pour nombre de femmes, le saint Pierre qui en détient les clés, c’est ce mari blanc qu’elles espèrent trouver via l’Internet et qui leur permettra d’échapper à la misère. François Ducat a rencontré certaines de ces candidates au mariage, suivi leur parcours vers « l’eldorado » et recueilli leurs rêves, leurs fantasmes, leurs espoirs et leurs désillusions. À travers des histoires personnelles, parfois heureuses, souvent douloureuses et le prisme des relations hommes blancs et femmes noires, se dessine une forme, pour le moins originale, de partenariat économique entre le Nord et le Sud.
North-South looks at the relations between the developed and developing worlds through the prism of relationships between white men and black women on the Internet. Several stories cross each other, revealing the dreams, hopes and disappointments that underlie these singular encounters.
François Ducat – Réalisateur et scénariste.
Filmographie : Les Stéphanoises (2004), Aqua Micans (2004), Quelques Gouttes de moi (2003), 15 Minutes pour la régularisation (2000).
Un soir d’été, un étranger
France
46 min – 2007 – vidéo
couleur.
Réalisation, image :
Olivier Bertrand (France).
Son :
Stéphane Prince.
Montage :
Sylvie Renaud.
Production, distribution :
Ateliers Varan – France
contact(at)ateliersvaran.com
Un soir d’été, un étranger frappe chez Ludovic et Maryse, dans un village cossu d’Île-de-France. C’est Miloud, un immigré clandestin marocain. Contre toute attente, ils lui ouvrent leur porte et le cachent dans leur grenier. Un réseau se met en place pour l’aider. C’était en 1997. Dix ans plus tard, alors que Miloud a disparu, Olivier Bertrand revient sur les lieux pour essayer de comprendre pourquoi ces notables ont ouvert leurs portes et qu’est-ce qui les a poussés à entrer en résistance. Avec le recul du temps, Ludovic, Maryse, Marguerite, Christian et Christiane donnent chair à cette belle page de solidarité et de résistance.
In 1997, inhabitants of an Île-de-France village have hidden for a few months a young illegal Moroccan who turned up in their village. An underground network was created. Some people hid him in their attic. Most of them were elderly people, not especially activists. Ten years later, Miloud has disappeared. We went back to Janvry, to understand what made those people open their door.
Olivier Bertrand – Journaliste, Un soir d’été, un étranger est son premier film.
Lundi 16 mars – 20h30
Le Gendarme Citron
Nouvelle-Calédonie
52 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation :
Gilles Dagneau (France).
Image :
Claude Lindor, Pierre Vachet.
Son :
Paul Mesanovic.
Montage :
Valérie Pasteau.
Production, distribution :
aaa – France
studio(at)aaaproduction.fr
Dans les années 50 et 60, Robert Citron, gendarme, mais avant tout homme éclairé, découvre la Nouvelle-Calédonie pour y vivre une formidable aventure humaine et cinématographique. Tout son temps libre, il le consacre à filmer les Kanak dans leurs activités quotidiennes et coutumières, avec intelligence, respect, curiosité et désir de comprendre. Tournées à l’île des Pins et à Canala, ces images rares constituent l’unique témoignage filmé de la culture Kanak de cette époque. Elles ont été acquises par le Centre culturel Tjibaou, et sont aujourd’hui décryptées par les collecteurs du patrimoine Kanak. Portrait d’un humaniste qui a permis « la rencontre des hommes ».
In the middle of the fifties, Robert Citron known as « The State Trooper Lemon » leaves to discovery the New Caledonia, to live a human and film adventure. He takes one 8 mm movie camera and he acts as filmmaker. fifty years later, his pictures turned in the island of Pines and in Canala are made public and deciphered by the collectors of heritage kanak.
Gilles Dagneau – A débuté comme rédacteur à La Revue du Cinéma et aux Fiches de Monsieur Cinéma. Il est l’auteur de deux biographies sur Dustin Hoffman et Ava Gardner. Chef monteur pour la télévision depuis 2001, Gilles Dagneau a séjourné dix ans en Nouvelle-Calédonie et trois ans en Polynésie.
Filmographie : Tjibaou, le pardon (2006), Tiano, la parole déchirée (2003), La Vallée du Tir (2000), Jean-Marie Tjibaou, la parole assassinée (1997), Remenber New Caledonia (1996), Le Bridge (1986).
Gina’s wedding
Papouasie-Nouvelle-Guinée
52 min – 2008 – vidéo – couleur
version française.
Réalisation, image :
Martin Maden
(Papouasie-Nouvelle-Guinée).
Son :
Carla Maria Cribari Assali.
Montage :
Carole Borne.
Production, distribution :
La Huit – France
distribution(at)lahuit.fr
À Napamogona, sur les hauts plateaux de Papouasie, l’effervescence est grande. Gina, une ethnologue allemande, va y épouser, selon la coutume locale, Mark, son fiancé anglais. Si, pour elle, c’est un retour aux origines, une quête personnelle et humaine, pour Papa Tau, son père adoptif, et chef du village, ce mariage est l’opportunité d’asseoir son autorité, de réaffirmer la cohésion des cinq clans qui fondent le village et de faire entrer ce dernier dans la modernité. Lui-même d’origine papoue, le réalisateur nous révèle avec sensibilité et respect les codes d’une société complexe qui excelle à se mettre en scène avec une jubilation féroce et contagieuse.
Gina’s Wedding” is a film about inter-cultural relationships, a love story between Gina, a young German woman and Napamogona, a native village in Papua New Guinea. The village has decided to host Gina’s wedding with Mark, her fiancé. The film describes how love can become the basis of collective human organisation.
Martin Maden – Né en 1963 à Rabaul (PNG), il est réalisateur et cameraman, spécialiste du développement communautaire. Il a appris le cinéma à la Skul Bilong Wokim Piksa de Papouasie avec les Ateliers Varan, puis a enseigné lors d’ateliers de cinéma documentaire dans le Pacifique. Il est l’auteur de Tinpis Run (1990), le premier road movie papou.
Filmographie : Crater Mountain Story (2006), Lukautim Bus (1993/95), Growing Up (1991), Stolat (1985), Tupela Tingting (1984).
Himalaya, terre des femmes
Inde
52 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation, image :
Marianne Chaud (France).
Montage :
Françoise Berger.
Production, distribution :
ZED – France
jrouyer(at)zed.fr
Pendant trois mois, Marianne Chaud, ethnologue, a partagé le quotidien des habitants de Sking, petit village du Zanskar, perché à quatre mille mètres d’altitude, où se perpétue un mode de vie ancestral. C’est la saison des moissons. Les hommes étant partis gagner un peu d’argent en ville, ce sont les femmes qui assument la récolte dont dépend la survie du village pendant l’hiver interminable qui approche. Filmé en caméra subjective, ce documentaire capte au plus près le quotidien de quatre générations de femmes, grâce à la relation privilégiée que la réalisatrice a tissée avec elles.
Filmed from the point of view of a subjective camera, this film offers a sensitive and poetic immersion in the life of four generations of women during harvesting season, in one of the most isolated villages in the Himalayan region of Zanskar.
Marianne Chaud – Ethnologue, diplômée de l’École des hautes études en sciences sociales (Paris). Depuis sept ans, elle travaille dans le Zanskar, où elle séjourne plusieurs mois par an.
Filmographie : Himalaya, Les Chemins du ciel (2008), Devenir femme au Zanskar (2006).
Mardi 17 mars – 14h/19h
Pixinguinha e a Velha Guarda do Samba
Pixinguinha et la Vieille Garde du Samba
(hors compétition)
Brésil
10 min – 2006 – vidéo – noir et blanc et couleur.
Réalisation :
Thomaz Farkas, Ricardo Dias (Brésil).
Image :
Thomaz Farkas, Ricardo Dias,
Pedro Farkas.
Montage :
Marcio Miranda Perez.
Son :
Gabriela Cunha, Daniel Turini.
Production, distribution :
Cinematografica Superfilmes – Brésil
super(at)superfilmes.com.br
Pixinguinha (1897-1973) fut un des plus grands compositeurs de la musique populaire brésilienne. En avril 1954, Thomaz Farkas a filmé six minutes de son spectacle, alors qu’il se produisait avec la Vieille Garde du Samba au parc Ibirapuera pour les festivités du quatrième centenaire de Sao Paulo. Le film fut perdu puis retrouvé cinquante ans plus tard. Thomaz Farkas nous en présente la version restaurée.
In 1954 Thomaz Farkas shot, with his wind-up 16mm camera, Pixinguinha and the Old Guard at São Paulo’s Fourth Centenary festivities. This material was lost and then rediscovered 50 years later.
Thomaz Farkas – Producteur et photographe.
Ricardo Dias – Biologiste et réalisateur de courts et moyens métrages.
Filmographie : Fé (Foi) (1999).
À l’hôpital pour violons…
France
8 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation :
Flora Reboussin, Alexandra Sallé, Aurore Samson (France).
Production, distribution :
Université de Tours – UFR Arts et Sciences Humaines – Nadine Michau – France – nadine.michau(at)free.fr
Cécile Grange est une passionnée de musique. Très jeune, elle commence le violoncelle, mais, suite à un accident, son instrument se brise. Elle décide, alors, de devenir « docteur pour violoncelles ». Nous la suivons tandis qu’elle répare, avec une passion intacte, un violon dont le manche s’est cassé.
Cécile Grange has always had a passion for music. Very young, she learnt the violoncello, but, following an accident, its instrument broke. She wanted to become « doctor for violoncellos ». We follow her while she repairs a violin whose handle broke.
Flora Reboussin, Alexandra Sallé, Aurore Samson – À l’hôpital pour violons… est leur premier film réalisé dans le cadre du cours d’audiovisuel au département de sociologie de l’Université de Tours.
Rules and Rebels. A Portrait
Norvège, USA
28 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image, son, montage :
Ronnie Smith (Norvège).
Production, distribution :
Visual Cultural Studies
University of Tromsø – Norvège
evabritt.abelsen(at)sv.uit.no
Des vis ou des jouets placés entre les cordes d’un piano, le sciage d’une chaise, une respiration, le silence…, pour les adeptes de l’Open Form, tout fait son, sens et musique. Nous entraînant dans ses explorations, et au fil de ses rencontres avec d’autres musiciens, Else Olsen Storesund nous initie aux arcanes de ce mouvement à la croisée des chemins entre le monde de l’art et celui de la musique, où cette dernière s’écrit autrement qu’avec des notes et ne se décrit pas en mots, mais s’écoute et se regarde.
Portrait of an avant-garde music style called Open Form. Through the eyes of one of the performers we get an insight into a musical subculture which aesthetic and artistic codes and values are far from mainstream. The objective of this project is to create a collage where the visual, aura land textual is represented to make this musical phenomenon as comprehensive as possible.
Ronnie Smith – A obtenu un Master à l’Université de Tromsø. Rules and Rebels. A Portrait est son premier film.
Le Salaire du poète
Vanuatu
59 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation, image :
Eric Wittersheim (France).
Son :
Nicolas Becker.
Montage :
Cécile Kiélar.
Production :
Kakofony production, Tawi films, (Port Vila), East West Center (Honolulu), CNRS-LACITO
ericwittersheim(at)hotmail.fr
Alexandre François, linguiste au CNRS, a été adopté par les habitants de l’île de Motalava, au Vanuatu. Fin 2005, il s’y rend avec toute sa famille et une ethnomusicologue pour l’inauguration d’un chant épique écrit dans la langue des ancêtres – la langue du dieu Qat – qui doit lui être consacré. Tout en nous offrant un panorama des différentes formes musicales pratiquées à Motalava, et en nous montrant les chercheurs à l’œuvre, ce film prend le temps de regarder vivre le village. Car, après tout, le travail du chercheur, c’est, comme le dit Alex, « une goutte d’eau dans l’océan de ce qu’on vit sur le terrain ». Et c’est cet océan que ce film nous restitue avec tant de tendresse.
Alex, an outstanding French linguist from the CNRS, has been adopted by the people of Motalava island, in Vanuatu. He decides to go back there with all his family, especially for the launching of an epic traditional chant dedicated to his own work.
Eric Wittersheim – Anthropologue, il s’intéresse aux sociétés du Pacifique Sud depuis la fin des années 1980 et plus particulièrement à la vie politique mélanésienne. Il a mené de nombreuses enquêtes au Vanuatu. Actuellement, il vit et travaille à Honolulu, au Pacific Islands Development Program (East-West Center).
Filmographie : Grassroots, ceux qui votent (2003), Allers-retours à la terre (1997), Ouest Terne (1994).
L’Homme qu’il faut à la place qu’il faut
Guinée
65 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation :
Cédric Dupire,
Matthieu Imbert-Bouchard (France).
Image :
Cédric Dupire.
Son :
Carole Verner.
Montage :
Charlotte Tourrès.
Production, distribution :
Studio Shaiprod – France
cedric(at)shaiprod.com
Fadouba Oularé dirige son ballet comme un chef militaire. Normal, ce grand maître percussionniste est aussi un vétéran des guerres d’Indochine et d’Algérie, mais aussi une figure importante de la révolution guinéenne. C’est à Faranah, dans son village-fief, que les réalisateurs ont suivi le charismatique et pour le moins atypique « adjudant-chef Fadouba, artiste, percussionniste, national, international et du monde », chef de clan, chasseur de voleurs, guérisseur, qui sait mieux que personne, faire parler et danser le djembé. À travers son parcours, nous est racontée la rencontre de la musique traditionnelle mandingue avec l’histoire de son peuple.
In Conakry, in the entrance hall of the People’s Palace, an imposing fresco at the effigy of Fadouba Oularé is hanged enthroned. He is represented with his Djembe, surrounded by his people, his rifle and the feast raised. He is the incarnation of the slogan sent out by the Sékou Touré government to mobilize the Guinean population : « The right man at the right place ».
Cédric Dupire – Né en 1979, diplômé en médiation culturelle, a réalisé plusieurs films expérimentaux en super 8. Il est un des fondateurs de Shai Productions, qui a pour but de promouvoir et de développer des projets audiovisuels indépendants et alternatifs principalement relatifs au domaine de la musique.
Filmographie : Musafir (2006).
Matthieu Imbert-Bouchard – Passionné de musique africaine, il se rend chaque année depuis dix ans en Afrique de l’Ouest pour parfaire ses connaissances. L’Homme qu’il faut à la place qu’il faut est son premier film.
Jacy Inspiraçao, A cara do Brasil
Jacy Inspiraçao, le visage du Brésil, dans les replis du carnaval
Brésil
72 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres français.
Réalisation, image, son, montage :
Clément Crauste (France).
Auteurs :
Clément Crauste, Jacy Inspiraçao.
Production, distribution :
olhosdatoca – Clément Crauste
France
voudoudou(at)gmail.com
Avec Jacy Inspiraçao, icône de la musique populaire brésilienne et maître incontesté du samba, la musique est conversation. Il ne raconte pas le samba, il le chante dans la spontanéité des rencontres. Découvrons cet « homme d’inspiration et de vocation pour la musique et pour le bien », tandis qu’il prépare un samba-enredo (hymne de carnaval) dans l’espoir de remporter la première place du classement. En suivant de près cette course effrénée à la victoire, nous mesurons les difficultés rencontrées par le « sambiste » sur le chemin de la Sapucai.
Respected compositor in his community of the Coroa (Santa Teresa, Rio de Janeiro), Jacy Inspiraçao is an old hand of samba-enredo. Every year with the aim of the carnival, he composes and proposes new one samba to one of the schools of the “Special Group” trying to gain the first place of the classification…
Clément Crauste – Ethnologue, doctorant associé à l’équipe de l’EREA (Centre d’enseignement et de recherche en ethnologie amérindienne), il poursuit à l’Université Lyon 2 un doctorat en anthropologie audiovisuelle, ethnologie, science des religions. Il s’est beaucoup consacré au terrain brésilien, urbain et nordestin.
Filmographie : Joggos de cintura no Maranhao (2005), Sou Poeta Popular (2004).
Mardi 17 mars – 20h30
Domenica dei fiori
Sunday Flowers
Roumanie
21 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image, son, montage :
Ferruccio Goia,
Roberto Kusterle (Italie).
Production, distribution :
Ferruccio Goia, Roberto Kusterle
Italie
ferruccio.goia(at)gmail.com
Un pope chantant, de noir et d’or vêtu, qui semble sortir de la fresque contre laquelle il est adossé. Des mains ridées qui pétrissent une pâte à pain, ou, délicatement, décorent des oeufs. Des lèvres usées qui se penchent pour baiser une croix. Un maréchal-ferrant à l’œuvre, des paysans qui moissonnent en costume d’autrefois. Des lamentations d’une veillée funèbre. Tourné à l’occasion des fêtes de la Pâque orthodoxe dans un village des Maramures en Roumanie, ce film est un hymne à la ferveur. Ferveur qui anime d’une même force le profane et le sacré. Ferveur transcendée par une photographie splendide et la musique mystique d’Arvo Pärt.
A documentary film of the Orthodox Easter celebrated in a village in the Maramures area, Romania. This film try to discover the roots that belong to a Romanian culture which so far has maintained its medieval traits and traditions.
Roberto Kusterle – Né en 1948 à Gorizia. Depuis le début des années 1970, il peint et fait des installations artistiques. La photographie est devenue sa principale forme d’expression à partir de 1988.
Ferrucio Goia – Né en 1982 à Formia. A étudié les Beaux-Arts, la musique et le théâtre à Udine (Italie). Depuis 2003, il travaille comme vidéaste.
A Tal Guerreira – Clara guerrière – Clara’s Prayer
Brésil
14 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation :
Marcelo Caetano (Brésil).
Image :
Jurandir Müller.
Son :
Patricio Salgado.
Montage :
Pedro Marques.
Production, distribution :
Paleo TV – Brésil
marcelo(at)paleotv.com.br
C’est une étrange cérémonie qui se déroule dans ce Temple spiritualiste ubamdiste, où chacun danse et entre en transe devant une télévision diffusant le spectacle d’une chanteuse. Dans un night-club gay, le transformiste Michelly fait revivre tous les soirs la même chanteuse au son des tambours sacrés. Pour les uns, elle est Clara « la lumière », Clara « la guerrière », pour Michelly, elle est Clara « la perturbatrice ». Clara Nunes, la chanteuse brésilienne la plus populaire, au style unique mêlant bossa nova, samba et spiritualité afro-brésilienne, a fait l’objet d’un véritable culte, un an après sa mort en 1983. Exploration des limites ténues entre sacré et profane.
Clara Nunes was Brazil’s most popular singer when she died in the eighties. Her unique style mixed bossa nova with Afro-Brazilian religions. For many followers, she became an orisha deity. This tribute to Clara Nunes questions the limits between sacred and profane.
Marcelo Caetano – Né en 1982 à Belo Horizonte. A étudié l’anthropologie à l’Université de Sao Paulo et s’intéresse particulièrement à la religion, la sexualité et la culture afro-brésilienne. A Tal Guerreira est son premier film.
Prophète(s)
France
46 min – 2007 – vidéo – couleur.
Réalisation, image, son :
Damien Mottier (France).
Montage :
Mélanie Pavy, Damien Mottier.
Production, distribution :
Les films de la jetée
lesfilmsdelajetee(at)gmail.com
Originaire de Côte d’Ivoire, Placide, 26 ans, étudiant en économie, avait abandonné la voie du seigneur avant d’être rappelé par Dieu en 2001. Mission : évangéliser la France. Il ne tarde pas à y rencontrer son mentor, le prophète Bong. Plongée dans un univers aussi méconnu qu’inquiétant : les églises évangéliques, où le Seigneur ne multiplie plus les pains mais les enveloppes à billets et où les prophètes suivent des plans de carrière bien tracés. Placide, qui se lance avec ferveur dans la croisade, en deviendra-t-il un à son tour? Un film sur la dérive des croyances et la manipulation.
Placide is a young native from Ivory Coast. He comes to Paris with the sole intention of evangelizing France. He preaches sometimes in the Parisian subway and soon meets a man who will become his spiritual father, a prophet.
Damien Mottier – A fait des études de sociologie avant de s’orienter vers le cinéma. Il devient assistant caméra puis assistant réalisateur tout en poursuivant une thèse d’anthropologie visuelle à l’Université de Nanterre. Prophète(s), réalisé dans le cadre de ses recherches doctorales sur les églises évangéliques de la banlieue parisienne, est son premier film.
Nouvelle Terre promise
Colombie
45 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation :
Hervé Colombani (France).
Image :
Marie Chevais.
Montage :
Paul Rambaud.
Production, distribution :
CNRS Images – France
Christine.Chapon(at)cnrs-bellevue.fr
Jamais, ils ne se coupent la barbe, ni les cheveux. Ils vêtent des tuniques dans la plus pure tradition saint-sulpicienne. Ils pratiquent le shabbat et vivent la bible à la main en pleine jungle équatoriale, sur les bords du fleuve Amazone. Ils ? Ce sont les membres du Mouvement Israelitas, religion syncrétique associant judaïsme, incaïsme et christianisme, qui est apparu en 1955 dans les Andes péruviennes, et dont l’utopie est de restaurer le peuple d’Israël. Le mouvement a essaimé en Bolivie et en Colombie, jusqu’à l’Amazonie qui s’est révélée être la Terre promise. Au village d’Israël, les adeptes racontent leur foi, les rituels qu’ils doivent pratiquer et les règles à observer.
In the Colombian Amazon, a religious community, known under the name of “Israelitas Movement”, tries to reconstitute a lifestyle of the origins, based on a new compilation of the Ten Commands.
Hervé Colombani – Diplômé de l’Université Denis Diderot-Paris 7 en physique fondamentale, a réalisé de nombreux films scientifiques pour le CNRS et la Cité des sciences et de l’industrie, ainsi qu’un documentaire ethnographique sur un culte syncrétique au Guatemala.
Filmographie : Maximon (2006).
Mercredi 18 mars – 14h/19h
L’École nomade
Russie
52 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation, son :
Michel Debats (France).
Auteur :
Alexandra Lavrillier.
Image :
Viatcheslav Semenov.
Production, distribution :
La Gaptière Production – France
contact(at)lagaptiere.com
En Sibérie orientale, des clans evenk, soucieux de préserver leur culture, aidés par l’anthropologue française Alexandra Lavrillier, ont mis en place un école nomade, homologuée par le ministère de l’Éducation russe. Outre un cursus scolaire classique, les enfants y étudient la culture, l’histoire et la langue evenk, mais surtout y apprennent la forêt et la vie nomade, l’objectif étant de leur donner les éléments pour qu’ils puissent assimiler modernité et tradition. L’école nomade est une belle réponse à ce défi.
Instead of going away to school, some Evenk children of remote Siberia have the school brought to them! French anthropologist Alexandra Lavrillier is fighting alongside the Evenk people of south-eastern Siberia to save their heritage. She has helped set up a mobile school to give Evenk children the chance to receive a modern education without having to sacrifice their ancestral traditions.
Michel Debats – Après avoir assisté pendant vingt ans des réalisateurs tels que Dino Risi, Fernando Arrabal, Marcel Carné, Frédéric Mitterrand, Daniel Vigne, il a coréalisé Le Peuple migrateur et deux documentaires pour Arte dans le cadre de Thema.
Stone Pastures
Inde
65 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation :
Donagh Coleman (Finlande).
Image :
Timo Petonen,
Johannes Lehmuskallio.
Son :
Tom Johnson.
Montage :
Breege Rowley.
Production, distribution :
Illume Ltd – Finlande
maarit.mononen(at)illume.fi
La vie d’une famille nomade sur le plateau himalayen de Chantang, dans le Ladakh. Sonam et sa famille élèvent des chèvres qui produisent le pashmina, utilisé pour les plus fins cachemires. Leur survie dépend de la vente de cette laine. Cet argent leur permet également d’envoyer les enfants à l’école. Tout attachés qu’ils soient à leur vie nomade, ils rêvent d’un avenir meilleur que seule l’éducation peut leur apporter. Mais ils ont bien des soucis : Padma, l’aîné, peu intéressé par l’école, ne cesse de fuguer. Tous leurs espoirs reposent désormais sur Kunsang, le cadet. Ce film d’observation les suit au fil des saisons et au plus près de leur quotidien, dans une période de transition.
Stone Pastures tells the story of a nomadic family living on the Himalayan plateau of Ladakh. In this cold desert, the family struggles rearing pashmina goats. Ladakh’s gritty conditions give rise to the finest of materials, pashmina wool. This is the raw material for luxurious Kashmiri shawls, and the family’s only source of income.
Donagh Coleman – Né en 1975, il a grandi en Finlande, en Irlande et aux États-Unis et s’est très tôt intéressé à la vidéo. A obtenu un Master en musique et technologie des médias au Trinity College de Dublin.
Filmographie : Echoes of (2002).
Echagh – The Well
Mali
32 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image, son, montage :
Souleimane Diallo (Mali).
Production, distribution :
Visual Cultural Studies – University of Tromsø – Norvège evabritt.abelsen(at)sv.uit.no
La sécheresse ne leur permettant plus de poursuivre leur vie d’éleveurs nomades, des Touaregs du groupe Igorareine se sont installés à Echagh, dans le nord du Mali, autour d’un puits, mais surtout en raison d’une école créée à la fin des années 1990. Pour nombre d’entre eux, comme Alher, Halimatou et leurs parents, l’espoir d’une vie meilleure passe par l’éducation. Pour d’autres, comme le père de Mariam, l’école menace ce mode de vie traditionnel qu’ils veulent perpétuer. Et, de fait, le discours officiel de l’instituteur, exaltant le patriotisme malien, laisse dubitatif.
A Tuareg Fraction called Igorareine live in a locality called Echagh situated to 40 km in the northeast from Gao, northern Mali. They are basically occupied with sheep, goats, camels, cattle, breeding and have been practising a nomadic live for generations. Nowadays, some of them are about to leave this ancestral way of live due to many loss of animals caused by the desertification of the Sahara.
Souleimane Diallo – A obtenu un Master à l’Université de Tromsø. Echagh est son premier film.
After War, before Peace : Democracy in Lal, Central Afghanistan
Afghanistan
34 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image, son, montage :
Christof Thurnherr (Suisse).
Production, distribution :
Christof Thurnherr – Suisse
ctkqbul(at)gmx.net
Hazarajat, centre de l’Afghanistan : au lendemain de trente ans de guerre civile, la population essaye de s’adapter aux nouvelles structures sociétales et administratives imposées par les Occidentaux. Les anciens chefs luttent pour garder leurs positions ou s’adaptent aux circonstances. État des lieux à la lumière de l’histoire du Docteur Ruqia, sage-femme et membre du Parlement de Kaboul, dont le père, ancien gouverneur du district, fut assassiné par des Moudjahidin. À défaut de démocratie, peut-être est-ce le temps de la réconciliation ? En attendant, la vie continue dans cette vallée reculée et oubliée.
Hazarajat, Central Afghanistan : in the aftermath of 30 years of Civil War the people try to adapt themselves to the new social and administrative organisations. The advent of the western enforced new political ideas has brought a significant shift of power. Old leaders are struggling to keep their positions or are able to adapt themselves to the new circumstances. Meanwhile, as winter falls, ordinary people continue their daily routines in this remote and forgotten valley.
Christof Thurnherr – A étudié l’anthropologie culturelle et la musique à Zurich et le droit à Fribourg et au Havre. Il a travaillé comme réalisateur et photographe free lance pour des ONG en Europe, Afrique, Asie du Sud-Est et Asie centrale, région à laquelle il a consacré sa thèse. Il est assistant en anthropologie visuelle au Völkerkundemusen de Zurich.
Casa mia
Roumanie
64 min – 2007 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation :
Debora Scaperrotta (Italie).
Image :
Dimitri Hempel.
Montage :
Valentina Zaggia.
Son :
Marco Ober.
Production, distribution :
Zelig film – Italie
info(at)zeligfilm.it
Portraits croisés d’Alex et Petronel, 14 ans, pris en charge par la fondation Parada, qui prône l’insertion par le cirque et le théâtre. Comme les autres enfants des rues avec qui ils partagent un appartement dans les faubourgs de Bucarest, ils retrouvent, pour un temps, une enfance trop tôt perdue, et apprennent à faire face à la vie quotidienne. Tout en pudeur, la réalisatrice les interroge sur des sujets douloureux et sur leurs rêves. L’un veut devenir artiste de cirque, et l’autre, retrouver l’amour de sa famille.
On the outskirts of Bucharest, two 14-year-olds live by themselves in an apartment, without their families. How is it that they got here? What about their past? Alex and Petronel struggle to cope with daily life as adults. At any rate, they’ve never been allowed a real childhood. Casa Mia follows them in their thoughts and in their memories of their past lives spent with their families and on the streets.
Debora Scaperrotta – Après des études de psychologie et sciences de l’éducation à l’Institut G. Toniono de Bolzano, et avoir travaillé avec des enfants handicapés entre 1998 et 2004, elle a suivi le cursus de l’École du documentaire de Bolzano.
Filmographie : Isobel (2006), Rhythm of a Generation (2005), Indian living Room (2005), Padiglione W (2004).
Mercredi 18 mars – 20h30
Umoja, le village interdit aux hommes
Kenya
52 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation :
Jean-Marc Sainclair,
Jean Crousillac (France).
Auteur :
Jean-Marc Sainclair.
Image :
Maëlenn Dujardin.
Son :
Olivier Roux.
Montage :
Laura Delle Piane.
Production, distribution :
Manta Productions, Jean Crousillac
France
jean.crousillac(at)mantaprod.com
Dans le nord du Kenya, 1600 femmes ont été victimes entre 1970 et 2003 de viols perpétrés par des soldats britanniques. Chassées par leurs maris, une poignée d’entre elles ont créé en 1991, grâce à la formidable énergie de leur matriarche, Rebecca Lolosoli, Umoja, le village sans hommes, où elles vivent en autosuffisance. Jaloux de leur succès et sous couvert de la tradition, les hommes n’entendent pas les laisser se développer impunément et attaquent régulièrement le village. À travers leur quotidien, nous découvrons leurs souffrances, leurs joies et surtout leur espoir qu’elles veulent transmettre à toutes les femmes africaines.
From 1970 to 2003, 1600 women claimed they have been raped by British soldiers in Northern Kenya. Husbands felt dishonoured and reject their wives after beating them. A few women gathered and created Umoja, a village forbidden to men. Jealous men frequently attack Umoja and create many problems to Rebecca, founder of the village.
Jean-Marc Sainclair – Ancien élève de l’ESRA (Paris).
Filmographie : Piedra y Miel (2008), Una labor de hormiga (2008).
Jean Crousillac – Entrepreneur spécialisé dans l’organisation d’événements, Jean Crousillac est engagé dans le développement local des pays émergents. Depuis 2002, il a permis la création et le développement d’un salon d’affaires pour les collectivités locales d’Afrique. En 2006, il créé l’association Manta Productions avec Jean-Marc Sainclair pour produire et réaliser Umoja, le village interdit aux hommes, qui est son premier film.
Les Secrets
(hors compétition)
France
26 min – 2007 – vidéo – couleur.
Réalisation, image, son :
Tony Quéméré (France).
Montage :
Sylvie Gadmer.
Production, distribution :
Les ateliers Varan – France
contact(at)ateliersvaran.com
À sa fille sur le point de naître, Tony Quéméré adresse une lettre émaillée de photos et de petits films amateurs. Il lui présente les membres de sa famille bretonne, une tribu d’irréductibles gaulois, ravagés par l’échec, la misère, et surtout l’alcool. Et comme « la vie est belle de ses joies comme de ses peines », il ne lui cache rien des secrets de ces bouteilles « jetées à la mer il y a bien longtemps ». Transcendant la honte, la douleur, le constat lucide, l’humour, la pudeur, « une déclaration d’amour à mes parents, d’amour cru, d’amour vache et inconditionnel », une lettre d’amour à Maya, sa fille, sa « goutte de mer ».
Letter from a father to his daughter, a letter for the future probably. Through this process, the director tells the story of a family, his proper family, in a rural area deeply affected by a social and economic dismay. Where a bitter alcohol is passed down from a generation to the next one. Words are rough as he felt his situation as little boy, a teenager, and now as a father.
Tony Quéméré – Après des études politiques, historiques et littéraires, il obtient un Master de Coopération et de Développement à l’Institut des hautes études sur l’Amérique Latine ainsi qu’un Master de Coopération artistique internationale à Paris 8. Il a créé un festival de cinéma itinérant en Équateur. En 2007, il suit une formation aux Ateliers Varan. Les secrets est son premier film.
L’Innocence
France
62 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation, image :
Adrien Charmot (France).
Son :
Jenny Saastamoinen et
Adrien Charmot.
Montage :
Jenny Saastamoinen.
Production :
Creadoc.
Distribution :
Adrien Charmot – France
acharmot(at)yahoo.fr
« Pourtant j’ai essayé d’oublier, mais c’est impossible. J’ai tellement essayé d’oublier que je ne me rappelle plus trop comment ça s’est passé, ni combien de fois » [A.C]. Plusieurs années après les faits, deux victimes d’un pédophile se racontent. Mémoires enfouies, secrets révélés… Les silences, les regards baissés pèsent autant que les mots. Courageux et sensible, pudique et bouleversant – mais sans jamais tomber dans le pathos – ce beau film questionne le statut de victime.
I did try to forget, but it’s impossible. I have tried so much to forget, that I don’t remember anymore how it happened, how many times it happened. (A. C.)
Adrien Charmot – Né en 1983. Après une licence de Cinéma à Paris 8 Saint-Denis, il a obtenu un Master réalisation documentaire de création CREADOC (Angoulême).
Filmographie : Les encombrants (2007).
Jeudi 19 mars – 14h/19h
Goleshovo
Bulgarie
33 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image :
Ilian Metev (Bulgarie).
Son :
Gunnar Oskarsson, Metodi Metev.
Montage :
Sergio Vega Borrego.
Production, distribution :
National Film and Television School – Royaume-Uni
festivals(at)nfts.co.uk
Goleshovo se meurt. Seules, quelques personnes âgées y vivent encore, attendant la renaissance improbable de cette petite ville oubliée des montagnes de Bulgarie, le retour des enfants pour le temps des vacances, et, surtout, la mort. Un couple qui se débat avec son âne, un prêtre qui sème la confusion chez ses ouailles, des vieilles dames qui se retrouvent pour chanter, rire, boire et plaisanter. Portrait respectueux et tendre d’une vieillesse encore pleine d’espoir et d’énergie.
This is a tale about the death of Goleshovo, a forgotten town in the mountains of Bulgaria. Here, a handful of old people struggle for survival: A couple fights with their donkey. A forgetful priest leads his congregation into confusion. A woman cheers up her friends with songs. Will their children ever return? Composed with rigorous attention to form, this observational documentary is an austere yet ultimately rewarding portrait of hope.
Ilian Metev – Après avoir travaillé sur des projets commerciaux pour Diesel, Showstudio et Silverbridge Productions, il a intégré la National Film and Television School. Goleshovo est son premier film.
Souvenirs de Madrid
Espagne
64 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation, image :
Jacques Duron (France).
Montage :
Fabienne Morel.
Production, distribution :
Jacques Duron – France
jacques.duron(at)laposte.net
Découvrir un matin que le bar où l’on prend son café a fermé définitivement. Prendre conscience du temps qui passe. Alors, redécouvrir la ville comme si c’était la première et dernière fois. Filmer, saisir obstinément ce qui va disparaître pour conjurer la mort des choses simples avant que le temps ne les dévore : la caverne d’Ali Baba d’une mercerie, des vieux jouant aux cartes, un vendeur de loto ambulant, un travesti qui chante du flamenco, un baiser d’amoureux, un cochon qui passe dans la rue. Un portrait de Madrid filmé comme un village, un film en forme d’inventaire. Tout à la fois documentaire, enquête au temps présent et petit essai d’anthropologie sociale.
A portrait of Madrid, filmed as a village, a film in inventory form. Documentary but without voice-over, it is a survey of the present day, a brief socio-anthropological essay. A recital, a succession of present moments, presented without judgement, street scenes with a Madrid backdrop. All seems straightforward and devoid of dramatic contrivance.
Jacques Duron – Diplômé de l’Institut des hautes études cinématographiques en 1980, pensionnaire de la section artistique de la Casa de Velázquez à Madrid de 1991 à 1993, obtient la Bourse Louis Lumière/Villa Médicis hors les murs en 1996. Résident à l’Abbaye de la Prée (Indre), à l’invitation de l’association Pour Que l’Esprit Vive, de 2005 à 2008.
Filmographie : El Modelo (1992), Le Voyage à Deauville (1983), Une histoire sans importance (1980).
Mafrouza – Oh la nuit !
Égypte
140 min – 2007 – vidéo – couleur.
Réalisation, image, son :
Emmanuelle Demoris (France).
Montage :
Claire Atherton.
Production, distribution :
les films de la villa – France
lesfilmsdelavilla(at)free.fr
Premier volet d’une série racontant sur deux ans la vie de Mafrouza et de ses habitants, ce film nous entraîne dans le labyrinthe de ce quartier d’Alexandrie construit sur les vestiges d’une nécropole antique. Donnant du temps au temps, pour se faire acceptée par les habitants, Emmanuelle Demoris nous plonge dans les petits événements d’un quotidien qui se réinvente chaque jour. De ce couple racontant la tragi-comédie de son mariage avec une sidérante liberté de parole sur l’amour, de cet homme qui, jour et nuit, écope sa maison inondée, ou de cette femme qui reconstruit son four pour cuire son pain sous la pluie. Tous déploient, malgré la précarité et la dureté de leur vie, une inventivité et une irrépressible force de vivre, n’en restituant que le meilleur.
First of 5 films dedicated to Mafrouza, a shantytown built inside the antique necropolis of Alexandria. First arrival in the area and first meetings. The camera takes us to discover how to take time with the people of Mafrouza, to reveal their incredible strength for life.
Emmanuelle Demoris – Après des études à la FEMIS, elle a travaillé au théâtre, comme metteur en scène ou comédienne, et a collaboré à l’écriture de scénarii.
Filmographie : Mémoires de pierre (1998).
Jeudi 19 mars – 20h30
La Voix des pistes
Maroc, Mauritanie, Mali, Burkina Faso
26 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation, image :
Jennifer Raoult,
Sebastian Grounauer (France).
Son :
Stéphane Blachardon,
Jérôme Colloud.
Montage :
Jennifer Raoult,
Sebastian Grounauer, Cristian Soto.
Production, distribution :
Jennifer Raoult, Sebastian Grounauer France
sebsea(at)hotmail.com
Ce film relate le périple de la compagnie de théâtre de rue « Les Trois points de suspension » et d’un collectif d’artistes de cirque. Sillonnant les routes du Maroc au Burkina Faso, en passant par le Mali, ils improvisent des spectacles dans des villages et pour les enfants des orphelinats. Au hasard des chemins, ce voyage, qui se nourrit de rencontres humaines, d’échanges musicaux et culturels, est aussi, pour ces artistes, une façon de découvrir l’Afrique par la voie du partage.
This film reports the tour of the company of street theatre « the Three points of suspension » and a collective of circus artists. Following the roads of Morocco, Burkina Faso, and Mali, they improvise spectacles in remote villages and for the children of the orphanages. This voyage, rich in human encounters, musical and cultural exchanges, is also, for these artists, another way to discover Africa.
Jennifer Raoult – Photojournaliste et vidéaste, La Voix des pistes est son premier film.
Sebastian Grounauer – Photographe et vidéaste. La Voix des pistes est son premier film.
Of Shadows and Men – Les Ombres de Yunmeng
Chine
23 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation, image, montage :
Aurélien Foucault,
Cédric Quennesson (France).
Son :
Cédric Quennesson.
Production, distribution :
Wuhan Films – France
wuhan.film(at)gmail.com
Tous les jours, à Xiaogan, dans le district du Yunmeng, une foule de vieux se réunissent au théâtre de Mengze pour boire le thé, jouer aux cartes et regarder d’un œil le spectacle d’ombres chinoises de Qin Ligang le maître incontesté de cet art populaire. Mais maître Qin est inquiet pour l’avenir de cette tradition : les jeunes désertent le théâtre, le public vieillit et les disciples se font rares. Cependant, il nourrit un espoir : à quatre ans, son petit-fils montrent d’étonnantes prédispositions pour les marionnettes.
In Yunmeng District, there’s a theatre, a bustling teahouse where old men gather amongst the shadows of the past, drinking tea and playing cards. There, an ancient art takes place and brings magic back into everyday life. But China’s growth towards a new century brings up a few questions…
Aurélien Foucault – Né en 1979, il part, à 17 ans, à la découverte du monde : Suède, Italie, Écosse, Grèce, Russie et Chine… Passionné de cinéma et de photographie, il documente intensément ses deux années passées en Sibérie et son année en Chine. Ses photographies ont été exposées en Chine et en France et Les Ombres de Yunmeng est son premier film.
Cédric Quennesson – Né en 1979. Après avoir travaillé sur des projets musicaux et vidéo, il part pendant quatre ans en Chine où il est à la fois chanteur, musicien et réalisateur de clips vidéo. Les Ombres de Yunmeng est son premier film.
Les Anges de la piste
Chine
75 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres français.
Réalisation :
Rémy Ricordeau (France).
Image :
Victorino Flores.
Son :
Stéphane Kayler.
Montage :
Alain Pitten.
Production, distribution :
Zarafa Films – France
zarafa(at)wanadoo.fr
Après la Révolution culturelle chinoise qui avait interdit la plupart des divertissements publics, des troupes foraines campagnardes ont fleuri dans tout le pays. La compagnie « Fei Fei » qui sillonne le Shanxi est l’une d’entre elles. Mais les bouleversements socio-économiques et culturels se font sentir : le public rural, de plus en plus pauvre, se raréfie, et le matériel vétuste n’est pas remplacé. Nous assistons au quotidien de la troupe qui chemine sans relâche sur les sentiers de l’infortune pour le pire plutôt que le meilleur, avec une philosophie et une bonne humeur que rien ne semble entamer. Une métaphore de la Chine rurale contemporaine.
The Fei Fei Circus troupe travels the roads of the Chinese province of Shanxi trying to make a living with this traditional popular entertainment. They confront the harsh conditions of the Chinese countryside. A version of the Myth of Sisyphes as metaphor of rural China today…
Rémy Ricordeau – Diplômé en langue et civilisation chinoise, il est guide et interprète en chinois mandarin.
Filmographie : Putain d’usine (2006), Fils du coq et du dragon (2004).
Vendredi 20 mars – 14h/19h
Sambatra
Madagascar
52 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation :
Ronan Leroy (France), Solo Randrasana (Madagascar).
Image :
Julien Sallé.
Son :
Faniry Rasoanaivo.
Montage :
Anne-Catherine Mailles.
Production, distribution :
Château-Rouge Production – France
production(at)chateau-rouge.info
À Antananarivo, où il s’est installé avec sa femme et ses deux enfants, Solo Flavien vit tant bien que mal grâce aux revenus que rapportent son taxiphone et les plats que son épouse cuisine et vend. Mais pour l’heure, il a d’autres soucis. En tant qu’Antambahoaka, il se doit d’assister au Sambatra, « le bonheur », cérémonie de circoncision collective célébrée tous les sept ans, à Mananjary. Cette fête qui dure un mois, contraint les participants à de nombreuses dépenses et obligations. Nous découvrons la force mais également le poids de ce rituel.
The Sambatra is a collective circumcision ritual that the Antambahoaka, one of the eighteen ethnic groups on Madagascar, celebrates every seven years in Mananjary, on the east coast of the island.
Ronan Leroy – Après des études de cinéma à Rennes, il mène à Prague des recherches sur la musique tchèque de 1998 à 2000. Il travaille ensuite au sein du centre culturel français de Tananarive à Madagascar. Depuis 2002, il est directeur de production sur plusieurs courts-métrages et documentaires.
Filmographie : Les Chiens aussi ont les yeux verts (2008).
Solo Randrasana – Après une formation de réalisateur producteur à l’ORTF au début des années 70, il réalise le 1er long métrage malgache en 1973 Very Remby (Le retour), premier d’une longue série de films consacrés au monde rural, aux questions sociales et politiques . Il vit et travaille à Antananarivo. Depuis 2006, il est le président d’honneur de l’Association IRIS (Association des Jeunes Vidéastes Malagasy).
The Sacred Goats of the Kalash in the Hindukush
Pakistan
41 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image :
Birgitte Glavind Sperber (Danemark) Yasir Kalash (Pakistan).
Son, montage :
Birgitte Glavind Sperber.
Production, distribution :
Birgitte Glavind Sperber – Danemark
Birgitte.Sperber(at)skolekom.dk
« Sans chèvres dans le monde, il n’y aurait pas de vie ». Ni de Kalash. Cet énigmatique peuple d’éleveurs, minorité non musulmane, vit dans les hautes vallées de l’Hindû-Kûsh, au nord-ouest du Pakistan. Les hommes y sont « purs », les femmes « impures » et les chèvres, sacrées. Elles sont même le fondement de leur religion, de leurs rapports sociaux et de leur économie. Ce film passe en revue tous les aspects de la vie des Kalash, où les chèvres jouent un rôle important. Tourné avec l’aide de Yasir Kalash, qui a pu entrer dans les lieux sacrés interdits à la réalisatrice – car « impure ». Il est aussi une source de documentation exceptionnelle sur une culture menacée de toutes parts.
The Kalasha tribe of the Hindukush in NW Pakistan is a minority of 3-4000 people with its own religion and culture. The Kalash are the last remnants of a goat culture that dominated in vast areas of Central Asia till the advent of Islam. This culture is now endangered due to plans of making the precious high pastures into a buffer zone for a Nature Park. Also, neighbouring people make lawsuits against the Kalash claiming for the pastures. The goats are basis of the religion and economy of the Kalash. The film shows all the aspects of Kalasha life where goats are important – directly or indirectly : the dairy production, ritual purifications, sacrifices to God.
Birgitte Glavind Sperber – Ex-maître de conférences en géographie et biologie, elle est également formée à l’anthropologie sociale. Depuis vingt-cinq ans, elle se rend régulièrement chez les Kalash qu’elle filme depuis 2000. Filmographie : The Last Honours (2006), The Value of Women (2004), Water in the Hindukush (2004), Birthday (2003), Khan – a Little Boy in the Hindukush (2002), Kalasha. A Woman has Died (2001).
Boliya pitaier sohoki sotal
A Duet with the River God
Inde
125 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation :
Altaf Mazid (Inde).
Image :
Jaan Khatola, Debobrot Chaliha,
Suraj Duara, Johnson Dass.
Montage :
Arindam Ghatak.
Production, distribution :
Unknown Films – Inde
unknownfilm(at)gmail.com
Pour les quelque 650 000 Bodo vivant sur la rive sud de la Pagladia, dans l’État d’Assam à la frontière de l’Inde et du Bhutan, cette rivière folle, tumultueuse et imprévisible est la divinité « Pagla Baba » qu’il faut honorer par des offrandes et des sacrifices. Mais, c’est surtout leur seule source d’eau, que ce soit pour les besoins du quotidien, pour irriguer les champs, ou pour le bétail. Alors, pour alimenter les 116 villages qui la bordent, ils en détournent le cours grâce à des digues et des canaux, que chaque année, il faut réparer. Ce film, tourné pendant plus d’un an, rend compte de ce combat collectif titanesque dont dépend leur existence.
On the India-Bhutan border, 650,000 of the Bodo ethnic majority divert the course of the Pagladia river to 116 villages through 13 embankments. They are taking the river home from a rerouted course created in the 1920’s. Only utilizing natural environmental sound, the film portrays the community’s collective action at the very first embankment by the river’s origin. They lift stone by stone, else they cease to exist.
Altaf Mazid – Ingénieur de formation, a toujours été passionné par le cinéma, et s’est lancé dans la réalisation en 1997.
Filmographie : Kunir Kutil dosha (The Elbow in Exile, 2008), Crazy on the rocks (2007), Bhal Khabar (Good News, 2005), The Joy of Giving (2004), Las Vegasat (In Las Vegas, 2004), Our Common Future (2002), Lakhtokiat Golam (Closed-door-and-stuff-inside-the-magazine-Syndrome, 2001), Jibon (Life, 1998).
Vendredi 20 mars – 20h30
Léonarda
Biélorussie
69 min – 2007 – vidéo – couleur.
Réalisation, image et son :
Guillaume Kozakiewiez (France).
Montage :
Guillaume Kozakiewiez,
Gisèle Rapp-Meichler, Kamel Maad.
Production, distribution :
Mille et Une Films – France
milfilm(at)club-internet.fr
Soixante-quinze ans après l’exil de son arrière-grand-père polonais, Guillaume entreprend le chemin inverse dans l’espoir de retrouver sa famille. Au bout de son chemin, en Biélorussie, il y a Léonarda, « incarnation du désir de l’origine ». Au gré des voyages successifs, transcendant les barrières linguistiques et culturelles, une complicité improbable et magique se noue entre le réalisateur et sa malicieuse aïeule. C’est le film d’une rencontre entre un « vagabond capitaliste » et une paysanne catholique, entre deux mondes que tout oppose. C’est l’apprentissage de l’altérité. Et c’est aussi un magnifique portrait de femme.
A movie about an encounter in Belarus, between a great-grandson and his foremother. The film-maker, and the old catholic small farmer build an unlikely but magical couple. Together they live these moments as a privileged time, away from everything. But, over the journeys and the seasons, both realities come back to them and, little by little, the magic withdraws.
Guillaume Kozakiewiez – Né en 1979. A fait des études en audiovisuel à l’Université Nancy-II et à l’Université Rennes-II. Filmographie : FACE B (2004), Havre(s) de paix (2004), Cherche bonheur calmement (2003).
Cuba, el arte de la espera
Cuba, l’art de l’attente
Cuba
81 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation :
Eduardo Lamora (Cuba).
Image :
Carole Ferrand.
Montage :
Frédéric Bonnet.
Production :
Injam productions.
Distribution :
Nour Films – France
psibourd(at)nourfilms.com
« Le vrai exil, c’est le retour ». Trente ans après en être parti, Eduardo Lamora retourne à Central Guatemala, son village natal à Cuba, où le temps semble s’être arrêté depuis la fermeture de l’usine de sucre, l’ancien poumon économique local. Qu’est-il advenu de cette grande utopie de la société sans classes qu’était la Révolution, à l’heure où se profile la disparition de Fidel Castro ? État des lieux à travers le portrait d’une famille ; si les vieux, comme son père, chantent encore la gloire de « Papa », les autres disent leurs difficultés, leurs frustrations, leurs désillusions, mais aussi leurs ruses pour grignoter quelques espaces de liberté. Ce film est également un bel hommage et une déclaration d’amour à sa mère, le premier exil n’étant-il pas la rupture d’avec le ventre ?
Havana 1977: One day I decided to go into exile. This film relates the return to my home town thirty years later. My clandestine camera goes at the bottom of the Cuban society, just as Fidel Castro has officially given the power to his brother Raul. He has held the bridles during forty eight years of absolute power. The children of the Cuban revolution are now facing a bitter day-to-day life while a new upper class lead by the old generation in power is desperately hanging at it.
Eduardo Lamora – Vit en exil depuis 31 ans, d’abord en Norvège, puis en France. Après des études démographiques, il s’est tourné vers le cinéma et réalise des documentaires et des films de fiction, s’intéressant en particulier à l’exil et aux minorités ethniques. Filmographie : Paroles de Troll (2006), Norvège : 100 ans de solitude (2004), Guatemala : les ombres de l’exil (2003), Ouragan sur le Bangladesh (2002), Catpiss (1997), Sentiers Mayas (1993), Ask a Survivor (1990), Act (1989), Sostenuto (1988).
Samedi 21 mars – 14h/18h
Starik Petr
Old Man Peter
Russie
26 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image :
Ivan Golovnev (Russie).
Son :
Sergei Morozencko.
Montage :
Yuri Yatsencko.
Production, distribution :
Ethnographic Bureau Studio,
Ivan Golovnev – Russie
ivandrr(at)mail.ru
Il est le dernier de son peuple à posséder le savoir sacré, le dernier à pouvoir encore prier les esprits pour la survie des Khanty… Ce film nous entraîne, au fin fond de la taïga sibérienne, et au fil des saisons, dans l’univers du vieux Peter Sengepov, le dernier chaman du fleuve Kazym. Est-ce parce que pour les Khanty le paradis ne serait accessible qu’aux âmes de ceux qui meurent en chassant les ours qu’Old Man Peter en a déjà tué quatre-vingt neuf ? Mais le monde moderne rogne implacablement sur son territoire, et quand Peter Sengepov va voter, c’est en hélicoptère.
This film takes us into the world of old man Peter Sengepov, the last surviving Shaman of the Kazym River, who lives alone in the depths of the Siberian taiga. A dialogue between people, nature and gods via sacred knowledge – in the modern era, only a few cultures based on myth survive…
Ivan Golovnev – Né en 1978 à Omsk, il prit part, tout petit déjà, aux expéditions anthropologiques auxquelles participaient son père dans le nord-ouest sibérien. Diplômé en histoire de l’Université de Omsk, avec une spécialisation en ethnographie, il a ensuite suivi les cours du Sverdlovsk Film Studio, puis de l’Higher Courses of Film Writers and Directors Institute de Moscou.
Filmographie : Crossroads (2006), Tiny Katerina (2004).
Gathering Strength
Brésil
34 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image, son, montage :
Joceny Pinheiro (Brésil).
Production, distribution :
Granada Centre for Visual Anthropology – Royaume-Uni
gcvafilmlibrary(at)manchester.ac.uk
Ce film présente la réunion annuelle des leaders indigènes, indiens, métis et afro-brésiliens, qui s’est tenue en novembre 2006, à Nazario, dans l’État de Ceará, au Nord-Est du Brésil. Ce rassemblement, auquel participent également des missionnaires, des représentants du gouvernement et d’ONG, joue un rôle clé dans la réappropriation identitaire indigène. Débats passionnés, mutualisation des expériences, la rencontre qui dure cinq jours, est aussi l’occasion de chanter, danser, prier ensemble, de partager des activités quotidiennes, et, surtout, l’émotion et l’enchantement car «sans enchantement, un Indien n’est rien».
The film presents the annual gathering of indigenous leaders from the state of Ceara, in the Northeast of Brazil. In a 5-day encounter, we follow these leaders as they share their experiences, as they speak, sing, dance and pray together, in moments that are emotionally charged for the participants.
Joceny Pinheiro – Diplômée en sciences sociales et sociologie à l’Université fédérale de Ceará, elle a donné pendant deux ans des cours de sociologie, d’anthropologie culturelle et de culture brésilienne. Titulaire d’un Master en anthropologie visuelle de l’université de Manchester, elle y poursuit une thèse sur l’identification noire et indigène dans le Nord-Est du Brésil.
Filmographie : Healer on the Street (2003).
Kiyoukta
Canada
40 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image, montage :
Aïda Maigre-Touchet (France).
Son :
Martin Allard.
Production :
Tessimor – Aïda Maigre-Touchet.
Distribution :
Les Films du 3 mars – Canada
Info(at)f3m.ca
À l’origine, un Inuit est un homme qui sait survivre en utilisant les ressources naturelles d’un territoire. Aujourd’hui, la plupart ont appris à survivre dans les villes, sans la nature, mais avec les magasins et l’argent. Au large d’une mine et d’une base militaire, parole est donnée aux habitants du Nunavut, territoire du grand nord canadien. La confrontation de l’activité des exploitants avec le mode de vie des Inuits interroge la relation de l’homme au territoire et à l’existence. Et si l’esprit millénaire devient chaque jour plus évanescent, c’est pourtant lui qui brûle dans les mots des Inuits, tel le Kiyoutka, herbe gracile anciennement utilisée pour faire bouillir la viande et qui nourrit désormais le feu d’un monde en sursis.
We are in Nunavut, in the great Canadian North, offshore of a calcite mine, a military base, and an evanescent millennial spirit. Between ice and waters, Kiyukta evokes a delicate wandering with the Inuit people, conscious and disquiet, who bring us along as time goes by…
Aïda Maigre-Touchet – Née à Paris en 1977, elle étudie le cinéma aux Universités de Paris 8 et de Concordia (Montréal). Membre fondatrice des Rencontres Siréales, événement nomade de création cinématographique, elle est aussi formatrice en réalisation. Kiyoukta est son premier film. Elle réalise ensuite en France Forêts, court-métrage expérimental.
No More Smoke Signals
États-Unis
90 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres français.
Réalisation :
Fanny Bräuning (Suisse).
Image :
Pierre Mennel, Dieter Stürmer,
Igo Martinovic.
Son :
Gabriel Miller, Judy Karp,
Jaimes Reyes.
Montage :
Kaspar Kasics.
Production :
Distant Lights Filmproduktion GmbH Suisse
info(at)distantlights.ch
Pine Ridge Reserve, la réserve des Sioux Lakota, la plus pauvre des États-Unis. État des lieux à travers la vie de Kili Radio – la plus ancienne station de radio amérindienne en Amérique du Nord – et les portraits de quelques-uns de ses animateurs et de ses fondateurs. Plus de signaux de fumée dans le ciel, ni de guerriers Indiens à cheval, mais un beau message d’espoir. À l’ère du numérique, armés de leur seule fierté retrouvée d’être indiens, le combat qu’ont engagé les Lakota est celui de l’esprit. Et celui-là, ils entendent bien le gagner.
Kili Radio – “Voice of the Lakota Nation” – is broadcast out of a small wooden house that sits isolated on a hill, lost in the vast countryside of South Dakota. It’s a place that’s long forgotten; lying at the crossroads between combat and hope, between the American dream and daily existence on America’s poorest reservation. Instead of sending smoke signals the radio station transmits its own signals with a delightful combination of humour and melancholy. Native hip hop and broken windshields : pride has been restored – it really is OK to be Lakota.
Fanny Bräuning – Née en 1975 à Bâle. Après divers assistanats auprès de photographes, à la télévision et sur plusieurs petits projets cinématographiques, elle étudie la réalisation de 1996 à 2001 à la Hochschule für Gestaltung und Kunst de Zurich. Depuis 2001, elle travaille comme cinéaste indépendante; en 2005, elle fonde avec Kaspar Kasics la maison de production Distant Lights Filmproduktion GmbH.
Filmographie : Paloma (2001), Et on passe Noël en famille (1999), Ma mère (1999).
Samedi 21 mars – 21h
Palmarès
Dimanche 22 mars à partir de 14h
Projection des films primés.
Festival international Jean Rouch
28e Bilan du film ethnographique 2009
Depuis de nombreuses années, le CNRS soutient les actions menées par le Comité du film ethnographique (CFE). Le Festival international Jean Rouch constitue un rendez-vous important, un moment de rencontres et d’échanges permettant de s’ouvrir à tous les regards, toutes les cultures, de découvrir de nouveaux talents et de nouveaux thèmes de recherches.
Cette année, à l’occasion du colloque Jean Rouch qui se tiendra en novembre 2009, le CNRS contribuera activement à la réflexion sur l’œuvre de ce cinéaste précurseur et sur les pratiques d’écriture ethnographique contemporaine.
CNRS Images, qui crée, produit et diffuse des documentaires scientifiques, s’engage notamment, pour la quatrième année consécutive, auprès de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à soutenir de futurs anthropologues dans la réalisation de leur premier film.
Mais le rôle de CNRS Images se double également d’une mission de sauvegarde et de diffusion des œuvres anciennes. Dans ce cadre, à l’initiative du CFE, le CNRS, la Fondation Jean Rouch, la Bibliothèque nationale de France (BnF) et les Archives françaises du film du CNC se sont associés pour valoriser les archives manuscrites, filmiques, sonores et photographiques de Jean Rouch.
Le CNRS remercie tous ceux qui font vivre le cinéma ethnographique.
Arnaud Benedetti
Directeur de la communication du CNRS
Directeur du CNRS Image
Festival international Jean Rouch 2009
28e Bilan du film ethnographique
La Direction du livre et de la lecture apporte son soutien, depuis 1987, au Festival international Jean Rouch. Ce lien privilégié établi avec le ministère de la Culture et de la Communication repose sur une volonté commune de favoriser la diffusion du film ethnographique dans les collections des bibliothèques pour toucher, au-delà du cercle des chercheurs et des cinéastes, un public toujours plus large.
L’année 2009 sera doublement l’occasion de réaffirmer cette ambition partagée. Le festival, tout d’abord, permettra comme chaque année à un jury composé de professionnels du cinéma et des bibliothèques de décerner le prix Mario Ruspoli, distinction qui vaut au film lauréat de bénéficier d’une diffusion privilégiée au sein du réseau français des médiathèques.
Cette collaboration trouvera à se prolonger lors du colloque international que le Comité du film ethnographique a décidé de consacrer, à l’automne prochain, aux travaux de son fondateur. Ce colloque se tiendra en effet, pour une large part, à la Bibliothèque nationale de France, dont les fonds se sont récemment enrichis des archives du cinéaste-ethnologue. Il aura lieu, par ailleurs, au même moment que le Mois du film documentaire, que coordonne l’association Images en Bibliothèques, permettant aux deux manifestations d’entrer en résonance.
Cette rencontre internationale se nouera autour de l’héritage laissé par Jean Rouch aux nouvelles générations de l’anthropologie et de l’ethnologie audiovisuelles. Ce dernier concevait son cinéma comme « la circulation d’objets inquiétants » ; je forme le vœu que l’édition 2009 du festival, 28e Bilan du film ethnographique, renouvelle une fois encore les promesses de créativité chères à son pionnier.
Benoît YVERT
Directeur du Livre et de la Lecture
Le prix du patrimoine culturel immatériel, année 02
En 2009, la convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel est passée aux actes : plus de cent États de part le monde l’ont ratifiée, et les premières candidatures en vue d’une inscription sur les listes de l’UNESCO ont été déposées. La convention est un extraordinaire outil de visibilité et de légitimité pour toutes les formes du patrimoine ethnologique et pour les sciences humaines et sociales qui contribuent à sa connaissance, au nombre desquels l’anthropologie visuelle occupe une place essentielle.
En soutenant le comité du film ethnographique dans l’organisation du Festival international Jean Rouch, le ministère de la Culture est fidèle à ses missions cardinales dans le domaine du patrimoine comme dans celui de la création, et participe activement à la valorisation du patrimoine immatériel, qui n’est pas seulement un nouveau patrimoine, mais aussi et surtout une nouvelle approche du patrimoine.
Christian Hottin
Chef de la Mission à l’ethnologie, DAPA
Ministère de la Culture et de la Communication
FESTIVAL INTERNATIONAL JEAN ROUCH
28e Bilan du film ethnographique
14 – 22 mars 2009
Haut les cœurs !
Festival international Jean Rouch ! Déjà connu sous ce nom prestigieux, le 28°Bilan du film ethnographique ouvre ses portes, cinq ans après la disparition de son fondateur dont il garde l’esprit : continuer le chemin tracé d’une anthropologie du vivant, du quotidien, du contemporain, une anthropologie hors des voies tracées, suivant les traverses de l’image et du son, vers toutes les rencontres possibles du soi et de l’Autre.
Cette année est bien particulière : à la fois dans la nostalgie et dans l’espérance. Le musée de l’Homme en effet subit une mutation thématique et architecturale sur les traces de l’homme dans tous ses environnements. Juste après la dernière séance de notre festival, le Musée va fermer ses portes pour trois ans de travaux, entraînant la disparition de la niche baroque et merveilleuse conçue par Jean Rouch pour abriter le CFE. Espérons que les nouveaux lieux en prévision nous permettront en temps voulu d’être toujours aussi accueillants et susceptibles d’innovation.
Le Festival de cette année est résolument dans le contemporain. Des films à travers tous les continents, des films qui surmontent les risques habituels aux « documentaires » : les excès du commentaire, les musiques intempestives, les réalisations paresseuses, pesamment didactiques ou formalistes…
Les réalités du monde apparaissent au regard de réalisateurs délibérément engagés et présents au cours de leurs narrations filmiques. Les déséquilibres de la planète, les espérances et les croyances nouvelles, les transferts de populations et les migrations, les constituants identitaires et les intimités familiales, autant de thèmes et de réflexions qui nous sont proposés, montrés, dits en images et en sons pendant ces six journées de compétition au cours desquelles nous l’espérons les débats seront riches et féconds comme d’habitude.
En ouverture, hors-concours, nous avons le bonheur de présenter Gandhi’s Children, le dernier film de notre prestigieux ami David MacDougall. Ce sera, une fois de plus, l’occasion de rendre hommage à l’œuvre si importante de l’un des fondateurs de l’anthropologie visuelle. Poursuivant également notre initiative de présenter chaque année des films significatifs d’une production nationale, le Festival accueille cette fois-ci avec plaisir une sélection hollandaise proposée par Eddy Appels, responsable du Festival Beeld voor Beeld d’Amsterdam.
Sans aucun doute la fermeture provisoire du musée de l’Homme sera ressentie difficilement mais nous ne nous arrêtons pas pour autant. En effet et grâce à de nombreux soutiens venant s’ajouter à nos partenaires habituels, nous organisons dès maintenant un très important colloque international, Vers une connaissance hors texte, croiser les regards, partager les interrogations, qui se déroulera à Paris en novembre 2009 au CNRS (site Michel-Ange, Paris) et à la BnF (site François-Mitterand, Paris). Ce sera l’occasion de montrer la richesse et le dynamisme de l’héritage rouchien, ce sera aussi l’occasion d’en montrer l’importance internationale. Ainsi le Comité du film poursuit la diversification de ses entreprises, l’élargissement du champ de ses activités, la multiplication de ses contacts.
Comme le proclamait toujours en souriant Jean Rouch nous continuons donc à garder « haut les cœurs » !
Marc Piault
Président
Comité du film ethnographique
Jury international
Eddy Appels (Pays-Bas) : directeur du festival Beeld voor Beeld et président de la Fondation néerlandaise d’anthropologie visuelle.
Anne Conan (France) : recherche d’archives, réalisatrice.
Angele Diabang Brener (Sénégal) : réalisatrice.
Christian Hottin (France) : chef de la mission à l’ethnologie, Direction de l’architecture et du patrimoine, Ministère de la Culture et de la Communication.
Gilles Remillet (France) : ethnologue-cinéaste indépendant.
Jeanne Rivoire (France) : responsable de l’audiovisuel à la médiathèque d’Ivry-sur-Seine.
Trân Quang Haï (France) : ethnomusicologue, CNRS.
Prix
Grand prix NANOOK – JEAN ROUCH (CNRS Images : 1 500 euros).
Prix MARIO RUSPOLI (Direction du livre et de la lecture, Ministère de la Culture et de la Communication : 1 000 euros et diffusion du film dans les réseaux de lecture publique).
Prix du PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL (Mission à l’ethnologie, Ministère de la Culture et de la Communication : 1 000 euros).
Prix BARTOK (Société française d’ethnomusicologie : 1 000 euros).
Prix FATUMBI décerné à un premier film d’anthropologie (Société française d’anthropologie visuelle : 500 euros).
Comité de sélection
Françoise Foucault (France) : secrétaire générale du Comité du film ethnographique.
Pierre Lamarque (France) : anthropologue, cinéaste.
Philippe Lourdou (France) : enseignant, Master Cinéma, Université Paris-X.
Annie Mercier (France) : ethnologue, cinéaste.
Laetitia Merli (France) : directrice artistique du Festival international Jean Rouch, 28e Bilan du film ethnographique, anthropologue, cinéaste.
Agnès Rotschi (France) : ethnologue.
Matteo Treleani (Italie) : sémioticien.
Coordination
Laurent Pellé : Comité du film ethnographique.
Stagiaires
Marie Lachambre et Sandrine Leduc.
Site web, conception graphique et réalisation
Antoine Chech : 1solite – http://antoine.chech.free.fr/
Projections
Benoit Vergnol : musée de l’Homme
Textes et traductions du catalogue
Agnès Rotschi
Photographies de la caméra
Joëlle Hauzeur
Photographies des films et des réalisateurs
Les réalisateurs et productions
Chargée des relations avec la presse
Sandrine Leduc : sandrina.leduc(at)gmail.com ,
Tél. : 06 80 41 61 91
Merci à tous ceux qui ont rendu possible cette manifestation et notamment :
Emre Bayraktar, Jamie Berthe, Tom Briaud et Barberine Feinberg.
Le Comité du film ethnographique remercie pour leur partenariat :
Ambassade des Pays-Bas en France
CNRS Images
DRAC Île-de-France, service du cinéma, de l’audiovisuel et
du multimédia
Images en Bibliothèques
IRD, Délégation à l’information et à la communication
Ministère de la Culture et de la Communication,
Direction du livre et de la lecture, Mission pour l’audiovisuel, et
la Mission à l’ethnologie
Muséum national d’histoire naturelle, Musée de l’Homme
Région Île-de-France
Société française d’anthropologie visuelle
Société française d’ethnomusicologie, et tout particulièrement
Trân Quang Haï.
et pour leur concours :
Beeld voor Beeld
Cinéma du Réel
Samedi 14 mars – 10h/13h30
Gandhi’s Children
(hors compétition)
Inde
185 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image, son, montage :
David MacDougall (Australie).
Production :
Fieldwork Films, Centre for Cross-Cultural Research (Australian National University).
Distribution :
Royal Anthropological Institute
Royaume-Uni
film(at)therai.org.uk
Berkeley Media – USA
info(at)berkeleymedia.com
Dans un des quartiers les plus pauvres de New Delhi, un bâtiment monolithique aux allures de prison. C’est le « Praya’s Children House » qui accueille 350 garçons. Ils sont orphelins, ont été abandonnés ou ont fugué. Près de la moitié sont des délinquants mineurs sous contrôle judiciaire. David MacDougall a suivi pendant plusieurs mois la routine de ce foyer d’accueil, s’attachant plus spécialement à quelques garçons. Malgré la dureté de leur vie, beaucoup font preuve d’une remarquable force de caractère et d’un formidable appétit de vivre. Un jour, 181 garçons travaillant dans une usine de broderie sont amenés, ajoutant une pression supplémentaire sur l’équipement délabré de l’institution qui fait ce qu’elle peut : Mais, est-ce assez ?
The Prayas Children’s Home for Boys is located in one of the poorer quarters of New Delhi. Some are orphans, some have been abandoned or have run away from home, or were picked up from the streets. One day, 181 boys arrive, having been rescued from a child labourers factory. Despite the harshness of their lives, many of these children show extraordinary strength of character. Living in the institution for several months, MacDougall explores its routines and the varied experience of individual boys.
David MacDougall – Réalisateur et théoricien de l’anthropologie visuelle, il figure parmi les grands noms du cinéma ethnographique. Il vit en Australie, à Canberra, où il enseigne au Centre for Cross-Cultural Research (Australian National University). A tourné de nombreux films, en Afrique, en Australie et en Inde, parmi lesquels la trilogie Turkana Conversations coréalisée avec Judith MacDougall au Kenya dans les années 1970, Photos Wallahs (1991), Tempus de Barista (1993), et une série de cinq films (2000-2004) consacrés à Doon School, un des plus fameux internats du nord de l’Inde.
Carte blanche au Beeld voor Beeld (Pays-Bas)
Regards intérieurs. Les réalisateurs néerlandais scrutent la société néerlandaise.
Le festival Beeld voor Beeld et l’anthropologie visuelle aux Pays-Bas : une petite histoire.
Cette année, le Beeld voor Beeld célébrera sa vingtième édition. La première s’était tenue en avril 1990 au musée d’ethnologie de Rotterdam, à l’initiative de la Dutch Foundation for Visual Anthropology (Fondation néerlandaise de l’Anthropologie visuelle), fondée en 1989 à l’occasion de la présentation de la communication de Dirk Nijland, appelée Schaduwen en Werkelijkheid (Ombres et réalité) à Leiden. L’idée était de créer un équivalent néerlandais du Bilan du film ethnographique, qui inspira beaucoup les premiers organisateurs.
Deux ans plus tard, le festival s’est déplacé au musée d’ethnologie de Leiden, une petite ville à 60 kilomètres au sud d’Amsterdam, lieu de naissance de Rembrandt, mais qui compte aussi l’université la plus ancienne du pays. À l’université de Leiden, l’ethnocinématographie (c’est ainsi que l’anthropologie visuelle était désignée à Leiden) était enseignée par Dirk Nijland, ancien assistant et successeur du Dr Gerbrands, le père fondateur de l’anthropologie visuelle aux Pays-Bas. Gerbrands avait créé la section ethnocommunication, comme un élément du département de l’anthropologie culturelle à l’université de Leiden en 1966. Dirk Nijland était secondé par Metje Postma et Steef Meyknecht. Le seul autre lieu pour étudier l’anthropologie visuelle aux Pays-Bas était l’université d’Amsterdam, au département d’anthropologie visuelle, fondé en 1983 et dirigé par Rob Boonzajer-Flaes. Les deux départements avaient une approche de l’anthropologie visuelle totalement différente. Alors qu’à Amsterdam, on apprend simplement aux étudiants à sortir avec leur caméra et à découvrir «le terrain», utilisant la caméra comme un moyen de communication, l’approche de Leiden est davantage orientée vers une recherche anthropologique et l’enregistrement de pratiques culturelles soutenues par un texte expliquant et interprétant ce que nous voyons à l’image. Les rapports entre les «écoles» n’ont pas toujours été faciles, les approches différentes de Nijland et de Boonzajer-Flaes, mais également leurs caractères différents, entraînant parfois conflits et soupçons.
En dépit d’une popularité considérable parmi les étudiants et de deux conférences internationales importantes Eyes Across the Water 1 et 2, le département d’anthropologie visuelle d’Amsterdam ferma à la fin des années 1990 suite aux coupes considérables dans le budget de l’université. Pendant ce temps, le festival Beeld voor Beeld s’était déplacé de Leiden à Amsterdam, du Tropical Theatre, au Royal Institute for the Tropics, pour être exact, où il se tient encore aujourd’hui. Il y a trois ans, le Centre des Cultures du Monde, Zuiderpershuis, à Anvers, s’est ajouté comme deuxième lieu de rendez-vous pour le festival avec un programme parallèle. Et, en décembre 2008, la première édition du Beeld voor Beeld à Bogotá (Colombie) s’est tenue dans le Ciné-club de l’Université centrale.
Le Beeld voor Beeld est l’un des initiateurs de CAFFE (Co-ordinating Anthropological Film Festivals of Europe, www.anthropological-filmfestivals.eu), un réseau informel des treize festivals de films anthropologiques les plus importants d’Europe. Notre première rencontre s’est tenue à Paris pendant le Bilan de mars 2006. CAFFE veut être un réseau de festivals, aux profils relativement semblables, qui échangent idées, films, fonds, etc. Mais nous voulons également informer les réalisateurs, en présentant une liste des festivals sur notre site Web. Et nous voulons nous faire connaître du public, en montrant une sélection des films du festival, en parlant d’eux et des choix que nous, directeurs, avons faits. C’est ce que je ferai au Festival international Jean Rouch cette année.
Le programme
J’ai choisi comme thème principal les différentes manières dont les réalisateurs néerlandais regardent leur propre société. Les films sélectionnés ont été projetés au festival Beeld voor Beeld ces dix dernières années. De plus en plus, les anthropologues des Pays-Bas ont abandonné l’étude des cultures exotiques pour rester chez eux et observer leur propre société. Et non seulement, ils regardent la société rurale, lieu où les traditions perdurent (comme nous pouvons le voir dans le film poétique de Metje Postma, Of Mares and Men), mais, de plus en plus, ils tournent leurs caméras vers la société urbaine contemporaine. AInsi, des sujets tels les institutions urbaines, comme les écoles et les hospices (A hospice in Amsterdam et A Touch of Class) et la politique d’immigration (Treasure Mountain et Mama Blessing) sont traités dans cette sélection. Ces films offrent un éventail de styles, des images 16 mm évocatrices et poétiques de Metje Postma, au cinéma direct précis de Steef Meyknecht et Mascha et Manfred Poppenk, au style artistique et suggestif de Monique Verhoeckx. Tous les réalisateurs ne sont pas des anthropologues professionnels. L’anthropologie visuelle est de plus en plus investie par des non-anthropologues. Mais la méthodologie de ces réalisateurs est clairement anthropologique. Ils ont tous consacré une longue période à apprendre à connaître la situation et l’environnement culturel des sujets qu’ils filment. Steef Meyknecht a travaillé pendant deux ans comme volontaire dans l’hospice où il voulait filmer, Metje Postma a grandi dans la région qu’elle allait filmer et a passé plusieurs années à se documenter sur le sujet, Monique Verhoeckx a filmé l’histoire de sa propre famille, ayant grandi avec les histoires de sa mère sur la vie des anciennes Indes orientales néerlandaises. Et Mascha et Manfred Poppenk ont filmé tous les jours, pendant un an, dans l’école qui est le sujet de leur film. Il en résulte des films qui nous offrent une vision «de l’intérieur» de la culture en train d’être filmée, et, de ce fait, nous montrent différents aspects de la société, qui, même pour les spectateurs néerlandais, sont étonnants.
Pour introduire le programme, j’ai choisi de présenter un film sous le titre «Les anthropologues néerlandais filmant Jean Rouch». La relation de Jean Rouch avec les Pays-Bas était chaleureuse. Indépendamment d’avoir été un ami proche de Joris Ivens, Rouch a eu d’excellentes relations avec l’université de Leiden, dont il devient docteur honoris causa en 1980. C’était une proposition du Dr Gerbrands, le chef du département d’Ethnocommunication à l’université de Leiden. Dirk Nijland, qui enseigne l’ethnocinématographie, fut également impliqué. Nijland et Philo Bregstein, réalisateur néerlandais et ami proche de Rouch, ont proposé plus tard l’idée de faire un film sur le tournage de Madame l’Eau, qui devait avoir lieu aux Pays-Bas. Ensemble, ils ont écrit le script du film. Rouch’s Gang fut coréalisé par Dirk Nijland et Joost Verhey, anthropologue et réalisateur, et Steef Meyknecht. J’ai choisi de montrer ce film comme un hommage à Jean Rouch, un pont entre l’anthropologie visuelle française et néerlandaise, et comme une introduction au programme que je présenterai pendant ce Festival international Jean Rouch. Rouch’s Gang n’a jamais été projeté au Bilan du film ethnographique.
Eddy Appels
Directeur du Beeld voor Beeld
Eddy Appels est anthropologue, historien des médias et réalisateur de documentaires. Il est le président de la Dutch Foundation for Visual Anthropology et le directeur du Beeld voor Beeld, festival international de films documentaires sur la culture et la représentation. Son travail anthropologique a porté sur les questions du colonialisme dans les anciennes Indes orientales néerlandaises. Il a dirigé différents programmes pour la télévision nationale néerlandaise et a réalisé plusieurs films indépendants, principalement consacrés à la vie des Juifs en Europe.
Samedi 14 mars – 14h30/18h30
Pays-Bas et France : des anthropologues néerlandais filment Jean Rouch.
De Bende van Rouch – Rouch’s Gang.
Pays-Bas – 70 min – 1993 – vidéo – couleur – sous-titres anglais.
Réalisation : Steef Meyknecht, Dirk Nijland, Joost Verhey.
Auteur : Philo Bregstein, Dirk Nijland.
Image : Steef Meyknecht.
Son : Joost Verhey.
Montage : Ton de Graaf.
En 1991, Jean Rouch a commencé à travailler sur son nouveau film Madame l’Eau, dont une grande partie fut tournée aux Pays-Bas. Ce documentaire, qui suit Rouch et ses quatre amis du Niger – Damouré Zika, Lam Ibrahim Dia, Tallou Mouzourane et Moussa Hamidou – tandis qu’ils travaillent à leur film, nous entraîne dans les coulisses de Madame l’Eau et nous offre un aperçu de la façon dont Rouch conçoit le cinéma.
In 1991, Jean Rouch started to work on his new feature film Madame l’Eau, much of which was shot in The Netherlands. The documentary Rouch’s Gang follows the film crew and provides a glimpse behind the scenes as Jean Rouch and his four friends from Niger make their film. By providing an outsider’s view of Madame L’Eau, the documentary provides more insight into how Rouch approaches film.
La politique d’immigration néerlandaise : hier et aujourd’hui.
De Schattenberg – Treasure Mountain.
Pays-Bas – 80 min – 2007 – vidéo
couleur – sous-titres anglais.
Réalisation : Monique Verhoeckx.
Image : Gregor Meerman.
Son : Erik Langhout.
Montage : Barbara Hin.
Quel est le lien entre quatorze radiotélescopes, les anciennes Indes orientales néerlandaises et le camp nazi de Westerbork aux Pays-Bas ? Ce film nous entraîne dans un voyage à travers le temps, qui débute à l’observatoire de la Treasure Mountain, où se trouvait autrefois le fameux camp de transit où en 1950, la mère de la réalisatrice se réfugia temporairement, après avoir survécu à deux guerres en Indonésie. Barbelés, huttes, miradors, portail…, rien ne semble avoir changé, sauf le nom du lieu.
What links 14 radio telescopes, the former Dutch East Indies, and Holland’s World War II Nazi Camp Westerbork ? In this film by Monique Verhoeckx we make a journey through time, departing from the observatory at Treasure Mountain, once the location of the notorious transit camp where the filmmaker’s mother found temporary shelter in the huts in 1950, after surviving two wars in Indonesia. In that year the place was still in its old state: barbed wire, huts, guard towers and a gate. Only the name had changed.
Mama Blessing.
Pays-Bas – 40 min – 2008 – vidéo – couleur – sous-titres anglais.
Réalisation, image : Roswitha Eshuis.
Son : Jaim & Joel Sahuleka.
Montage : Harro Henkemans.
Mama Blessing est une jeune mère qui s’est enfuie du Nigeria après avoir été menacée par une secte mafieuse vaudou. En Hollande, elle erre dans les rues avec ses enfants. Ces derniers, malades et sous-alimentés, sont placés dans une famille adoptive. On découvre alors que Daniel, le fils, a un grave problème de croissance. Mais, pour recevoir les traitements nécessaires, il doit être couvert par une assurance maladie. Ce qui signifie que les enfants doivent rester dans leur famille d’adoption. Tandis qu’ils sont pris en charge par l’État-providence, Mama Blessing doit se débrouiller seule. Petit à petit, les enfants s’éloignent d’elle, et elle cherche désespérément comment regagner leur garde.
Mama Blessing is a young mother who fled from Nigeria after being threatened by a Mafioso voodoo sect. In Holland she roams the streets with her children. The children are sick and underfed and are placed in a foster home. There they discover that Blessing’s son Daniel has a serious developmental disorder. As a condition for receiving the necessary care and treatment, he needs to be covered by health insurance. This means that the children need to stay in the foster home. The children are caught up in the wheels of the welfare state, while Blessing is left to her own devices. Bit by bit the children estrange from her. The mother is desperately looking for a way to regain the custody over her own children.
Dimanche 15 mars – 14h30/18h30
Vie rurale.
Van Mannen en Merries – Of Mares and Men.
Pays-Bas – 85 min – 1998 – vidéo – couleur – sous-titres anglais.
Réalisation, images : Metje Postma.
Son : Lisa van Hamel, Selina Haledo.
Montage : Arjanne Laan, Jet Homoet, Metje Postma.
Tout au long d’une saison, Metje Postma a suivi le quotidien de deux fermes en Zélande aux Pays-Bas, où la terre continue à être travaillée comme autrefois, avec des chevaux de labour. Porté par des images d’une grande force poétique, ce film offre une perspective étonnante de la vie de ces hommes qui travaillent avec ces énormes équidés.
This documentary was filmed in the province of Zeeland in The Netherlands. Two farming businesses still making use of workhorses are followed during the farming period. The film offers an astonishing perspective that introduces the viewer to and admires the life of men that work with those enormous horses.
Grandir et mourir dans des institutions urbaines modernes.
Een Klasse apart – A Touch of Class (part 1).
Pays-Bas – 52 min – 2006 – vidéo – couleur – sous-titres anglais.
Réalisation : Masha et Manfred Poppenk.
Image : Deen van der Zaken.
Son et montage : Manfred Poppenk.
La Kingmaschool à Amsterdam est une école secondaire pour des enfants aux difficultés scolaires importantes, souvent combinées à des problèmes comportementaux. Pendant plus d’un an, Masha et Manfred Poppenk ont suivi le quotidien de l’établissement et réalisé un document important à l’instar du Cinéma Vérité. Le film offre une image saisissante de la culture de la pauvreté dans la société occidentale, se transmettant de génération en génération et créant, de ce fait, les bannis du futur. Mais il dépeint également le combat des enseignants qui essayent désespérément de briser ce cercle vicieux.
The Kingmaschool in Amsterdam is a special secondary school for children with severe learning disabilities, often combined with behavioral problems. The makers have filmed in the school every day for over a year. The result is an important document in the style of the Cinema Vérité. The film gives a startling image of the culture of poverty in western society, transmitting itself through the next generation and thereby creating the outcasts of the future. But the film also portrays the teachers at the school who are desperately trying to stop this vicious circle.
Het Veerhuis – A Hospice in Amsterdam.
Pays-Bas – 60 min – 2005 – vidéo – couleur – sous-titres anglais.
Réalisation, image : Steef Meyknecht.
Son : Carla van der Meijs.
Montage : Jelle Redeker.
Quand la famille et les amis ne peuvent plus s’en occuper, les gens viennent à « Het Veerhuis » pour y mourir. Avec l’aide de quarante-cinq volontaires, les quatre résidents créent temporairement leur propre environnement. L’anthropologue Steef Meyknecht y a travaillé bénévolement pendant deux ans avant de commencer à tourner. Ce portait intime du quotidien de l’hospice est un film profondément émouvant sur la mort et sa place dans la société moderne.
If family and friends can’t take care any more, people come to die in “Het Veerhuis”. With the help of forty-five volunteers, the four inhabitants temporarily create their own environment. The daily routine of the hospice is the subject of this intimate portrait. The filmmaker/anthropologist has worked as a volunteer for two years in this hospice before starting to film. The result is a deeply moving film about death and how modern society deals with it.
La carte blanche consacrée au festival Beeld voor Beeld est soutenue par l’ambassade des Pays-Bas en France.
compétition
Lundi 16 mars – 14h/19h
La Robe du Temps
Niger
52 min – 2008
vidéo – couleur.
Réalisation :
Malam Saguirou (Niger).
Image :
Malam Saguirou, Salissou Rabé,
Issoufou Magagi.
Son :
Sani Dan Balla.
Montage :
François Pit.
Production :
Dangarama – Adalios.
Distribution :
Dangarama – Niger – Adalios
France – adalios(at)adalios.com
Niger – saguir2002(at)yahoo.fr
À la mort de son père, Ousseini Saley Sally hérite du titre de Sarkin Fawa, le chef de la traditionnelle « confrérie des Bouchers » de Zinder. Sans y être préparé, ni disposer des moyens financiers nécessaires, néanmoins, il relève le défi de développer une filière d’exportation de viande tout en conservant les modes de production traditionnelle. Le réalisateur le suit dans son parcours semé d’embûches, jusqu’à la création d’une société élargie à tous les acteurs du secteur agro-alimentaire de la région. À l’heure où l’Afrique cherche à s’affranchir des tutelles postcoloniales, en trouvant de nouveaux modes de développement, saluons une démarche novatrice, combinant tradition et modernité, mutualisant les compétences et les savoirs locaux.
Ousseini, the young chief of the very traditional Butcher Brotherhood in Zinder, Niger, takes up a double challenge: by trying to develop the meat exporting channel in his area, he both wants to legitimate his recently acquired position as a traditional chief and to assert himself as an innovative chief.
Malam Saguirou – Né à Zinder. Après une formation à l’IFTIC (Institut de formation aux techniques de l’information et de la communication) de Niamey, il entame un cursus de formation audiovisuelle en Europe : Cinédoc (Annecy) et Doc clinic talent campus (Berlin) en passant par Africadoc (Dakar). En 2007, à Niamey, il fonde et dirige la société de production Dangamara Sarl.
Filmographie : La Chèvre qui broute (2007), Un Africain à Annecy (2006), Le Chasseur du vent (2005), Le Prix d’un plat (2005).
Tukki Bi – Le Voyage
Sénégal
75 min – 2008 – vidéo – couleur – sous-titres français.
Réalisation, montage :
Jenny Maggi (Suisse), Dame Sarr (Sénégal).
Image :
Jenny Maggi.
Son :
Ibrahim Diaw.
Production, distribution :
Unité de sociologie visuelle
Département de sociologie
Université de Genève – Suisse
jenny(at)unige.ch
C’est un curieux virus qui sévit à Louga : celui de la migration. Dans cette région à forte tradition migratoire, il n’y a pas une famille qui n’ait pas son(ses) migrant(s). Toutes les couches de la société sont touchées. Lors d’un de ses voyages de retour, Dame Sarr questionne les habitants de Louga sur ce qui les pousse à partir. À l’encontre de nos idées reçues, les réponses obtenues nous éclairent sur les causes et les conséquences de la migration sénégalaise.
Dame Sarr, a Senegalese migrant, during a journey back to his community of origin in Louga, discuss with local inhabitants about their perception of causes and consequences of migration to Europe.
Jenny Maggi – Chercheuse et réalisatrice, enseigne l’anthropologie visuelle et la sociologie visuelle au département de sociologie de l’Université de Genève. Elle a suivi une formation aux Ateliers Varan.
Filmographie : La Famille El Mouden (2004).
Dame Sarr – Réalisateur. Tukki Bi est son premier film.
Nord-sud.com
Cameroun, Belgique, France
45 min – 2007 – vidéo – couleur.
Réalisation :
François Ducat (Belgique)
Image :
Bernard Verstraete.
Son :
Marianne Roussy.
Montage :
Marie-Hélène Mora.
Production :
Iota Production – Belgique
contact(at)iotaproduction.com
Les Productions du Lagon – France.
Le paradis, pour certains, est à quelques coups de rames, pour d’autres, à quelques coups de clics. Et, à Yaoundé, pour nombre de femmes, le saint Pierre qui en détient les clés, c’est ce mari blanc qu’elles espèrent trouver via l’Internet et qui leur permettra d’échapper à la misère. François Ducat a rencontré certaines de ces candidates au mariage, suivi leur parcours vers « l’eldorado » et recueilli leurs rêves, leurs fantasmes, leurs espoirs et leurs désillusions. À travers des histoires personnelles, parfois heureuses, souvent douloureuses et le prisme des relations hommes blancs et femmes noires, se dessine une forme, pour le moins originale, de partenariat économique entre le Nord et le Sud.
North-South looks at the relations between the developed and developing worlds through the prism of relationships between white men and black women on the Internet. Several stories cross each other, revealing the dreams, hopes and disappointments that underlie these singular encounters.
François Ducat – Réalisateur et scénariste.
Filmographie : Les Stéphanoises (2004), Aqua Micans (2004), Quelques Gouttes de moi (2003), 15 Minutes pour la régularisation (2000).
Un soir d’été, un étranger
France
46 min – 2007 – vidéo
couleur.
Réalisation, image :
Olivier Bertrand (France).
Son :
Stéphane Prince.
Montage :
Sylvie Renaud.
Production, distribution :
Ateliers Varan – France
contact(at)ateliersvaran.com
Un soir d’été, un étranger frappe chez Ludovic et Maryse, dans un village cossu d’Île-de-France. C’est Miloud, un immigré clandestin marocain. Contre toute attente, ils lui ouvrent leur porte et le cachent dans leur grenier. Un réseau se met en place pour l’aider. C’était en 1997. Dix ans plus tard, alors que Miloud a disparu, Olivier Bertrand revient sur les lieux pour essayer de comprendre pourquoi ces notables ont ouvert leurs portes et qu’est-ce qui les a poussés à entrer en résistance. Avec le recul du temps, Ludovic, Maryse, Marguerite, Christian et Christiane donnent chair à cette belle page de solidarité et de résistance.
In 1997, inhabitants of an Île-de-France village have hidden for a few months a young illegal Moroccan who turned up in their village. An underground network was created. Some people hid him in their attic. Most of them were elderly people, not especially activists. Ten years later, Miloud has disappeared. We went back to Janvry, to understand what made those people open their door.
Olivier Bertrand – Journaliste, Un soir d’été, un étranger est son premier film.
Lundi 16 mars – 20h30
Le Gendarme Citron
Nouvelle-Calédonie
52 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation :
Gilles Dagneau (France).
Image :
Claude Lindor, Pierre Vachet.
Son :
Paul Mesanovic.
Montage :
Valérie Pasteau.
Production, distribution :
aaa – France
studio(at)aaaproduction.fr
Dans les années 50 et 60, Robert Citron, gendarme, mais avant tout homme éclairé, découvre la Nouvelle-Calédonie pour y vivre une formidable aventure humaine et cinématographique. Tout son temps libre, il le consacre à filmer les Kanak dans leurs activités quotidiennes et coutumières, avec intelligence, respect, curiosité et désir de comprendre. Tournées à l’île des Pins et à Canala, ces images rares constituent l’unique témoignage filmé de la culture Kanak de cette époque. Elles ont été acquises par le Centre culturel Tjibaou, et sont aujourd’hui décryptées par les collecteurs du patrimoine Kanak. Portrait d’un humaniste qui a permis « la rencontre des hommes ».
In the middle of the fifties, Robert Citron known as « The State Trooper Lemon » leaves to discovery the New Caledonia, to live a human and film adventure. He takes one 8 mm movie camera and he acts as filmmaker. fifty years later, his pictures turned in the island of Pines and in Canala are made public and deciphered by the collectors of heritage kanak.
Gilles Dagneau – A débuté comme rédacteur à La Revue du Cinéma et aux Fiches de Monsieur Cinéma. Il est l’auteur de deux biographies sur Dustin Hoffman et Ava Gardner. Chef monteur pour la télévision depuis 2001, Gilles Dagneau a séjourné dix ans en Nouvelle-Calédonie et trois ans en Polynésie.
Filmographie : Tjibaou, le pardon (2006), Tiano, la parole déchirée (2003), La Vallée du Tir (2000), Jean-Marie Tjibaou, la parole assassinée (1997), Remenber New Caledonia (1996), Le Bridge (1986).
Gina’s wedding
Papouasie-Nouvelle-Guinée
52 min – 2008 – vidéo – couleur
version française.
Réalisation, image :
Martin Maden
(Papouasie-Nouvelle-Guinée).
Son :
Carla Maria Cribari Assali.
Montage :
Carole Borne.
Production, distribution :
La Huit – France
distribution(at)lahuit.fr
À Napamogona, sur les hauts plateaux de Papouasie, l’effervescence est grande. Gina, une ethnologue allemande, va y épouser, selon la coutume locale, Mark, son fiancé anglais. Si, pour elle, c’est un retour aux origines, une quête personnelle et humaine, pour Papa Tau, son père adoptif, et chef du village, ce mariage est l’opportunité d’asseoir son autorité, de réaffirmer la cohésion des cinq clans qui fondent le village et de faire entrer ce dernier dans la modernité. Lui-même d’origine papoue, le réalisateur nous révèle avec sensibilité et respect les codes d’une société complexe qui excelle à se mettre en scène avec une jubilation féroce et contagieuse.
Gina’s Wedding” is a film about inter-cultural relationships, a love story between Gina, a young German woman and Napamogona, a native village in Papua New Guinea. The village has decided to host Gina’s wedding with Mark, her fiancé. The film describes how love can become the basis of collective human organisation.
Martin Maden – Né en 1963 à Rabaul (PNG), il est réalisateur et cameraman, spécialiste du développement communautaire. Il a appris le cinéma à la Skul Bilong Wokim Piksa de Papouasie avec les Ateliers Varan, puis a enseigné lors d’ateliers de cinéma documentaire dans le Pacifique. Il est l’auteur de Tinpis Run (1990), le premier road movie papou.
Filmographie : Crater Mountain Story (2006), Lukautim Bus (1993/95), Growing Up (1991), Stolat (1985), Tupela Tingting (1984).
Himalaya, terre des femmes
Inde
52 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation, image :
Marianne Chaud (France).
Montage :
Françoise Berger.
Production, distribution :
ZED – France
jrouyer(at)zed.fr
Pendant trois mois, Marianne Chaud, ethnologue, a partagé le quotidien des habitants de Sking, petit village du Zanskar, perché à quatre mille mètres d’altitude, où se perpétue un mode de vie ancestral. C’est la saison des moissons. Les hommes étant partis gagner un peu d’argent en ville, ce sont les femmes qui assument la récolte dont dépend la survie du village pendant l’hiver interminable qui approche. Filmé en caméra subjective, ce documentaire capte au plus près le quotidien de quatre générations de femmes, grâce à la relation privilégiée que la réalisatrice a tissée avec elles.
Filmed from the point of view of a subjective camera, this film offers a sensitive and poetic immersion in the life of four generations of women during harvesting season, in one of the most isolated villages in the Himalayan region of Zanskar.
Marianne Chaud – Ethnologue, diplômée de l’École des hautes études en sciences sociales (Paris). Depuis sept ans, elle travaille dans le Zanskar, où elle séjourne plusieurs mois par an.
Filmographie : Himalaya, Les Chemins du ciel (2008), Devenir femme au Zanskar (2006).
Mardi 17 mars – 14h/19h
Pixinguinha e a Velha Guarda do Samba
Pixinguinha et la Vieille Garde du Samba
(hors compétition)
Brésil
10 min – 2006 – vidéo – noir et blanc et couleur.
Réalisation :
Thomaz Farkas, Ricardo Dias (Brésil).
Image :
Thomaz Farkas, Ricardo Dias,
Pedro Farkas.
Montage :
Marcio Miranda Perez.
Son :
Gabriela Cunha, Daniel Turini.
Production, distribution :
Cinematografica Superfilmes – Brésil
super(at)superfilmes.com.br
Pixinguinha (1897-1973) fut un des plus grands compositeurs de la musique populaire brésilienne. En avril 1954, Thomaz Farkas a filmé six minutes de son spectacle, alors qu’il se produisait avec la Vieille Garde du Samba au parc Ibirapuera pour les festivités du quatrième centenaire de Sao Paulo. Le film fut perdu puis retrouvé cinquante ans plus tard. Thomaz Farkas nous en présente la version restaurée.
In 1954 Thomaz Farkas shot, with his wind-up 16mm camera, Pixinguinha and the Old Guard at São Paulo’s Fourth Centenary festivities. This material was lost and then rediscovered 50 years later.
Thomaz Farkas – Producteur et photographe.
Ricardo Dias – Biologiste et réalisateur de courts et moyens métrages.
Filmographie : Fé (Foi) (1999).
À l’hôpital pour violons…
France
8 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation :
Flora Reboussin, Alexandra Sallé, Aurore Samson (France).
Production, distribution :
Université de Tours – UFR Arts et Sciences Humaines – Nadine Michau – France – nadine.michau(at)free.fr
Cécile Grange est une passionnée de musique. Très jeune, elle commence le violoncelle, mais, suite à un accident, son instrument se brise. Elle décide, alors, de devenir « docteur pour violoncelles ». Nous la suivons tandis qu’elle répare, avec une passion intacte, un violon dont le manche s’est cassé.
Cécile Grange has always had a passion for music. Very young, she learnt the violoncello, but, following an accident, its instrument broke. She wanted to become « doctor for violoncellos ». We follow her while she repairs a violin whose handle broke.
Flora Reboussin, Alexandra Sallé, Aurore Samson – À l’hôpital pour violons… est leur premier film réalisé dans le cadre du cours d’audiovisuel au département de sociologie de l’Université de Tours.
Rules and Rebels. A Portrait
Norvège, USA
28 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image, son, montage :
Ronnie Smith (Norvège).
Production, distribution :
Visual Cultural Studies
University of Tromsø – Norvège
evabritt.abelsen(at)sv.uit.no
Des vis ou des jouets placés entre les cordes d’un piano, le sciage d’une chaise, une respiration, le silence…, pour les adeptes de l’Open Form, tout fait son, sens et musique. Nous entraînant dans ses explorations, et au fil de ses rencontres avec d’autres musiciens, Else Olsen Storesund nous initie aux arcanes de ce mouvement à la croisée des chemins entre le monde de l’art et celui de la musique, où cette dernière s’écrit autrement qu’avec des notes et ne se décrit pas en mots, mais s’écoute et se regarde.
Portrait of an avant-garde music style called Open Form. Through the eyes of one of the performers we get an insight into a musical subculture which aesthetic and artistic codes and values are far from mainstream. The objective of this project is to create a collage where the visual, aura land textual is represented to make this musical phenomenon as comprehensive as possible.
Ronnie Smith – A obtenu un Master à l’Université de Tromsø. Rules and Rebels. A Portrait est son premier film.
Le Salaire du poète
Vanuatu
59 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation, image :
Eric Wittersheim (France).
Son :
Nicolas Becker.
Montage :
Cécile Kiélar.
Production :
Kakofony production, Tawi films, (Port Vila), East West Center (Honolulu), CNRS-LACITO
ericwittersheim(at)hotmail.fr
Alexandre François, linguiste au CNRS, a été adopté par les habitants de l’île de Motalava, au Vanuatu. Fin 2005, il s’y rend avec toute sa famille et une ethnomusicologue pour l’inauguration d’un chant épique écrit dans la langue des ancêtres – la langue du dieu Qat – qui doit lui être consacré. Tout en nous offrant un panorama des différentes formes musicales pratiquées à Motalava, et en nous montrant les chercheurs à l’œuvre, ce film prend le temps de regarder vivre le village. Car, après tout, le travail du chercheur, c’est, comme le dit Alex, « une goutte d’eau dans l’océan de ce qu’on vit sur le terrain ». Et c’est cet océan que ce film nous restitue avec tant de tendresse.
Alex, an outstanding French linguist from the CNRS, has been adopted by the people of Motalava island, in Vanuatu. He decides to go back there with all his family, especially for the launching of an epic traditional chant dedicated to his own work.
Eric Wittersheim – Anthropologue, il s’intéresse aux sociétés du Pacifique Sud depuis la fin des années 1980 et plus particulièrement à la vie politique mélanésienne. Il a mené de nombreuses enquêtes au Vanuatu. Actuellement, il vit et travaille à Honolulu, au Pacific Islands Development Program (East-West Center).
Filmographie : Grassroots, ceux qui votent (2003), Allers-retours à la terre (1997), Ouest Terne (1994).
L’Homme qu’il faut à la place qu’il faut
Guinée
65 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation :
Cédric Dupire,
Matthieu Imbert-Bouchard (France).
Image :
Cédric Dupire.
Son :
Carole Verner.
Montage :
Charlotte Tourrès.
Production, distribution :
Studio Shaiprod – France
cedric(at)shaiprod.com
Fadouba Oularé dirige son ballet comme un chef militaire. Normal, ce grand maître percussionniste est aussi un vétéran des guerres d’Indochine et d’Algérie, mais aussi une figure importante de la révolution guinéenne. C’est à Faranah, dans son village-fief, que les réalisateurs ont suivi le charismatique et pour le moins atypique « adjudant-chef Fadouba, artiste, percussionniste, national, international et du monde », chef de clan, chasseur de voleurs, guérisseur, qui sait mieux que personne, faire parler et danser le djembé. À travers son parcours, nous est racontée la rencontre de la musique traditionnelle mandingue avec l’histoire de son peuple.
In Conakry, in the entrance hall of the People’s Palace, an imposing fresco at the effigy of Fadouba Oularé is hanged enthroned. He is represented with his Djembe, surrounded by his people, his rifle and the feast raised. He is the incarnation of the slogan sent out by the Sékou Touré government to mobilize the Guinean population : « The right man at the right place ».
Cédric Dupire – Né en 1979, diplômé en médiation culturelle, a réalisé plusieurs films expérimentaux en super 8. Il est un des fondateurs de Shai Productions, qui a pour but de promouvoir et de développer des projets audiovisuels indépendants et alternatifs principalement relatifs au domaine de la musique.
Filmographie : Musafir (2006).
Matthieu Imbert-Bouchard – Passionné de musique africaine, il se rend chaque année depuis dix ans en Afrique de l’Ouest pour parfaire ses connaissances. L’Homme qu’il faut à la place qu’il faut est son premier film.
Jacy Inspiraçao, A cara do Brasil
Jacy Inspiraçao, le visage du Brésil, dans les replis du carnaval
Brésil
72 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres français.
Réalisation, image, son, montage :
Clément Crauste (France).
Auteurs :
Clément Crauste, Jacy Inspiraçao.
Production, distribution :
olhosdatoca – Clément Crauste
France
voudoudou(at)gmail.com
Avec Jacy Inspiraçao, icône de la musique populaire brésilienne et maître incontesté du samba, la musique est conversation. Il ne raconte pas le samba, il le chante dans la spontanéité des rencontres. Découvrons cet « homme d’inspiration et de vocation pour la musique et pour le bien », tandis qu’il prépare un samba-enredo (hymne de carnaval) dans l’espoir de remporter la première place du classement. En suivant de près cette course effrénée à la victoire, nous mesurons les difficultés rencontrées par le « sambiste » sur le chemin de la Sapucai.
Respected compositor in his community of the Coroa (Santa Teresa, Rio de Janeiro), Jacy Inspiraçao is an old hand of samba-enredo. Every year with the aim of the carnival, he composes and proposes new one samba to one of the schools of the “Special Group” trying to gain the first place of the classification…
Clément Crauste – Ethnologue, doctorant associé à l’équipe de l’EREA (Centre d’enseignement et de recherche en ethnologie amérindienne), il poursuit à l’Université Lyon 2 un doctorat en anthropologie audiovisuelle, ethnologie, science des religions. Il s’est beaucoup consacré au terrain brésilien, urbain et nordestin.
Filmographie : Joggos de cintura no Maranhao (2005), Sou Poeta Popular (2004).
Mardi 17 mars – 20h30
Domenica dei fiori
Sunday Flowers
Roumanie
21 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image, son, montage :
Ferruccio Goia,
Roberto Kusterle (Italie).
Production, distribution :
Ferruccio Goia, Roberto Kusterle
Italie
ferruccio.goia(at)gmail.com
Un pope chantant, de noir et d’or vêtu, qui semble sortir de la fresque contre laquelle il est adossé. Des mains ridées qui pétrissent une pâte à pain, ou, délicatement, décorent des oeufs. Des lèvres usées qui se penchent pour baiser une croix. Un maréchal-ferrant à l’œuvre, des paysans qui moissonnent en costume d’autrefois. Des lamentations d’une veillée funèbre. Tourné à l’occasion des fêtes de la Pâque orthodoxe dans un village des Maramures en Roumanie, ce film est un hymne à la ferveur. Ferveur qui anime d’une même force le profane et le sacré. Ferveur transcendée par une photographie splendide et la musique mystique d’Arvo Pärt.
A documentary film of the Orthodox Easter celebrated in a village in the Maramures area, Romania. This film try to discover the roots that belong to a Romanian culture which so far has maintained its medieval traits and traditions.
Roberto Kusterle – Né en 1948 à Gorizia. Depuis le début des années 1970, il peint et fait des installations artistiques. La photographie est devenue sa principale forme d’expression à partir de 1988.
Ferrucio Goia – Né en 1982 à Formia. A étudié les Beaux-Arts, la musique et le théâtre à Udine (Italie). Depuis 2003, il travaille comme vidéaste.
A Tal Guerreira – Clara guerrière – Clara’s Prayer
Brésil
14 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation :
Marcelo Caetano (Brésil).
Image :
Jurandir Müller.
Son :
Patricio Salgado.
Montage :
Pedro Marques.
Production, distribution :
Paleo TV – Brésil
marcelo(at)paleotv.com.br
C’est une étrange cérémonie qui se déroule dans ce Temple spiritualiste ubamdiste, où chacun danse et entre en transe devant une télévision diffusant le spectacle d’une chanteuse. Dans un night-club gay, le transformiste Michelly fait revivre tous les soirs la même chanteuse au son des tambours sacrés. Pour les uns, elle est Clara « la lumière », Clara « la guerrière », pour Michelly, elle est Clara « la perturbatrice ». Clara Nunes, la chanteuse brésilienne la plus populaire, au style unique mêlant bossa nova, samba et spiritualité afro-brésilienne, a fait l’objet d’un véritable culte, un an après sa mort en 1983. Exploration des limites ténues entre sacré et profane.
Clara Nunes was Brazil’s most popular singer when she died in the eighties. Her unique style mixed bossa nova with Afro-Brazilian religions. For many followers, she became an orisha deity. This tribute to Clara Nunes questions the limits between sacred and profane.
Marcelo Caetano – Né en 1982 à Belo Horizonte. A étudié l’anthropologie à l’Université de Sao Paulo et s’intéresse particulièrement à la religion, la sexualité et la culture afro-brésilienne. A Tal Guerreira est son premier film.
Prophète(s)
France
46 min – 2007 – vidéo – couleur.
Réalisation, image, son :
Damien Mottier (France).
Montage :
Mélanie Pavy, Damien Mottier.
Production, distribution :
Les films de la jetée
lesfilmsdelajetee(at)gmail.com
Originaire de Côte d’Ivoire, Placide, 26 ans, étudiant en économie, avait abandonné la voie du seigneur avant d’être rappelé par Dieu en 2001. Mission : évangéliser la France. Il ne tarde pas à y rencontrer son mentor, le prophète Bong. Plongée dans un univers aussi méconnu qu’inquiétant : les églises évangéliques, où le Seigneur ne multiplie plus les pains mais les enveloppes à billets et où les prophètes suivent des plans de carrière bien tracés. Placide, qui se lance avec ferveur dans la croisade, en deviendra-t-il un à son tour? Un film sur la dérive des croyances et la manipulation.
Placide is a young native from Ivory Coast. He comes to Paris with the sole intention of evangelizing France. He preaches sometimes in the Parisian subway and soon meets a man who will become his spiritual father, a prophet.
Damien Mottier – A fait des études de sociologie avant de s’orienter vers le cinéma. Il devient assistant caméra puis assistant réalisateur tout en poursuivant une thèse d’anthropologie visuelle à l’Université de Nanterre. Prophète(s), réalisé dans le cadre de ses recherches doctorales sur les églises évangéliques de la banlieue parisienne, est son premier film.
Nouvelle Terre promise
Colombie
45 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation :
Hervé Colombani (France).
Image :
Marie Chevais.
Montage :
Paul Rambaud.
Production, distribution :
CNRS Images – France
Christine.Chapon(at)cnrs-bellevue.fr
Jamais, ils ne se coupent la barbe, ni les cheveux. Ils vêtent des tuniques dans la plus pure tradition saint-sulpicienne. Ils pratiquent le shabbat et vivent la bible à la main en pleine jungle équatoriale, sur les bords du fleuve Amazone. Ils ? Ce sont les membres du Mouvement Israelitas, religion syncrétique associant judaïsme, incaïsme et christianisme, qui est apparu en 1955 dans les Andes péruviennes, et dont l’utopie est de restaurer le peuple d’Israël. Le mouvement a essaimé en Bolivie et en Colombie, jusqu’à l’Amazonie qui s’est révélée être la Terre promise. Au village d’Israël, les adeptes racontent leur foi, les rituels qu’ils doivent pratiquer et les règles à observer.
In the Colombian Amazon, a religious community, known under the name of “Israelitas Movement”, tries to reconstitute a lifestyle of the origins, based on a new compilation of the Ten Commands.
Hervé Colombani – Diplômé de l’Université Denis Diderot-Paris 7 en physique fondamentale, a réalisé de nombreux films scientifiques pour le CNRS et la Cité des sciences et de l’industrie, ainsi qu’un documentaire ethnographique sur un culte syncrétique au Guatemala.
Filmographie : Maximon (2006).
Mercredi 18 mars – 14h/19h
L’École nomade
Russie
52 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation, son :
Michel Debats (France).
Auteur :
Alexandra Lavrillier.
Image :
Viatcheslav Semenov.
Production, distribution :
La Gaptière Production – France
contact(at)lagaptiere.com
En Sibérie orientale, des clans evenk, soucieux de préserver leur culture, aidés par l’anthropologue française Alexandra Lavrillier, ont mis en place un école nomade, homologuée par le ministère de l’Éducation russe. Outre un cursus scolaire classique, les enfants y étudient la culture, l’histoire et la langue evenk, mais surtout y apprennent la forêt et la vie nomade, l’objectif étant de leur donner les éléments pour qu’ils puissent assimiler modernité et tradition. L’école nomade est une belle réponse à ce défi.
Instead of going away to school, some Evenk children of remote Siberia have the school brought to them! French anthropologist Alexandra Lavrillier is fighting alongside the Evenk people of south-eastern Siberia to save their heritage. She has helped set up a mobile school to give Evenk children the chance to receive a modern education without having to sacrifice their ancestral traditions.
Michel Debats – Après avoir assisté pendant vingt ans des réalisateurs tels que Dino Risi, Fernando Arrabal, Marcel Carné, Frédéric Mitterrand, Daniel Vigne, il a coréalisé Le Peuple migrateur et deux documentaires pour Arte dans le cadre de Thema.
Stone Pastures
Inde
65 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation :
Donagh Coleman (Finlande).
Image :
Timo Petonen,
Johannes Lehmuskallio.
Son :
Tom Johnson.
Montage :
Breege Rowley.
Production, distribution :
Illume Ltd – Finlande
maarit.mononen(at)illume.fi
La vie d’une famille nomade sur le plateau himalayen de Chantang, dans le Ladakh. Sonam et sa famille élèvent des chèvres qui produisent le pashmina, utilisé pour les plus fins cachemires. Leur survie dépend de la vente de cette laine. Cet argent leur permet également d’envoyer les enfants à l’école. Tout attachés qu’ils soient à leur vie nomade, ils rêvent d’un avenir meilleur que seule l’éducation peut leur apporter. Mais ils ont bien des soucis : Padma, l’aîné, peu intéressé par l’école, ne cesse de fuguer. Tous leurs espoirs reposent désormais sur Kunsang, le cadet. Ce film d’observation les suit au fil des saisons et au plus près de leur quotidien, dans une période de transition.
Stone Pastures tells the story of a nomadic family living on the Himalayan plateau of Ladakh. In this cold desert, the family struggles rearing pashmina goats. Ladakh’s gritty conditions give rise to the finest of materials, pashmina wool. This is the raw material for luxurious Kashmiri shawls, and the family’s only source of income.
Donagh Coleman – Né en 1975, il a grandi en Finlande, en Irlande et aux États-Unis et s’est très tôt intéressé à la vidéo. A obtenu un Master en musique et technologie des médias au Trinity College de Dublin.
Filmographie : Echoes of (2002).
Echagh – The Well
Mali
32 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image, son, montage :
Souleimane Diallo (Mali).
Production, distribution :
Visual Cultural Studies – University of Tromsø – Norvège evabritt.abelsen(at)sv.uit.no
La sécheresse ne leur permettant plus de poursuivre leur vie d’éleveurs nomades, des Touaregs du groupe Igorareine se sont installés à Echagh, dans le nord du Mali, autour d’un puits, mais surtout en raison d’une école créée à la fin des années 1990. Pour nombre d’entre eux, comme Alher, Halimatou et leurs parents, l’espoir d’une vie meilleure passe par l’éducation. Pour d’autres, comme le père de Mariam, l’école menace ce mode de vie traditionnel qu’ils veulent perpétuer. Et, de fait, le discours officiel de l’instituteur, exaltant le patriotisme malien, laisse dubitatif.
A Tuareg Fraction called Igorareine live in a locality called Echagh situated to 40 km in the northeast from Gao, northern Mali. They are basically occupied with sheep, goats, camels, cattle, breeding and have been practising a nomadic live for generations. Nowadays, some of them are about to leave this ancestral way of live due to many loss of animals caused by the desertification of the Sahara.
Souleimane Diallo – A obtenu un Master à l’Université de Tromsø. Echagh est son premier film.
After War, before Peace : Democracy in Lal, Central Afghanistan
Afghanistan
34 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image, son, montage :
Christof Thurnherr (Suisse).
Production, distribution :
Christof Thurnherr – Suisse
ctkqbul(at)gmx.net
Hazarajat, centre de l’Afghanistan : au lendemain de trente ans de guerre civile, la population essaye de s’adapter aux nouvelles structures sociétales et administratives imposées par les Occidentaux. Les anciens chefs luttent pour garder leurs positions ou s’adaptent aux circonstances. État des lieux à la lumière de l’histoire du Docteur Ruqia, sage-femme et membre du Parlement de Kaboul, dont le père, ancien gouverneur du district, fut assassiné par des Moudjahidin. À défaut de démocratie, peut-être est-ce le temps de la réconciliation ? En attendant, la vie continue dans cette vallée reculée et oubliée.
Hazarajat, Central Afghanistan : in the aftermath of 30 years of Civil War the people try to adapt themselves to the new social and administrative organisations. The advent of the western enforced new political ideas has brought a significant shift of power. Old leaders are struggling to keep their positions or are able to adapt themselves to the new circumstances. Meanwhile, as winter falls, ordinary people continue their daily routines in this remote and forgotten valley.
Christof Thurnherr – A étudié l’anthropologie culturelle et la musique à Zurich et le droit à Fribourg et au Havre. Il a travaillé comme réalisateur et photographe free lance pour des ONG en Europe, Afrique, Asie du Sud-Est et Asie centrale, région à laquelle il a consacré sa thèse. Il est assistant en anthropologie visuelle au Völkerkundemusen de Zurich.
Casa mia
Roumanie
64 min – 2007 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation :
Debora Scaperrotta (Italie).
Image :
Dimitri Hempel.
Montage :
Valentina Zaggia.
Son :
Marco Ober.
Production, distribution :
Zelig film – Italie
info(at)zeligfilm.it
Portraits croisés d’Alex et Petronel, 14 ans, pris en charge par la fondation Parada, qui prône l’insertion par le cirque et le théâtre. Comme les autres enfants des rues avec qui ils partagent un appartement dans les faubourgs de Bucarest, ils retrouvent, pour un temps, une enfance trop tôt perdue, et apprennent à faire face à la vie quotidienne. Tout en pudeur, la réalisatrice les interroge sur des sujets douloureux et sur leurs rêves. L’un veut devenir artiste de cirque, et l’autre, retrouver l’amour de sa famille.
On the outskirts of Bucharest, two 14-year-olds live by themselves in an apartment, without their families. How is it that they got here? What about their past? Alex and Petronel struggle to cope with daily life as adults. At any rate, they’ve never been allowed a real childhood. Casa Mia follows them in their thoughts and in their memories of their past lives spent with their families and on the streets.
Debora Scaperrotta – Après des études de psychologie et sciences de l’éducation à l’Institut G. Toniono de Bolzano, et avoir travaillé avec des enfants handicapés entre 1998 et 2004, elle a suivi le cursus de l’École du documentaire de Bolzano.
Filmographie : Isobel (2006), Rhythm of a Generation (2005), Indian living Room (2005), Padiglione W (2004).
Mercredi 18 mars – 20h30
Umoja, le village interdit aux hommes
Kenya
52 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation :
Jean-Marc Sainclair,
Jean Crousillac (France).
Auteur :
Jean-Marc Sainclair.
Image :
Maëlenn Dujardin.
Son :
Olivier Roux.
Montage :
Laura Delle Piane.
Production, distribution :
Manta Productions, Jean Crousillac
France
jean.crousillac(at)mantaprod.com
Dans le nord du Kenya, 1600 femmes ont été victimes entre 1970 et 2003 de viols perpétrés par des soldats britanniques. Chassées par leurs maris, une poignée d’entre elles ont créé en 1991, grâce à la formidable énergie de leur matriarche, Rebecca Lolosoli, Umoja, le village sans hommes, où elles vivent en autosuffisance. Jaloux de leur succès et sous couvert de la tradition, les hommes n’entendent pas les laisser se développer impunément et attaquent régulièrement le village. À travers leur quotidien, nous découvrons leurs souffrances, leurs joies et surtout leur espoir qu’elles veulent transmettre à toutes les femmes africaines.
From 1970 to 2003, 1600 women claimed they have been raped by British soldiers in Northern Kenya. Husbands felt dishonoured and reject their wives after beating them. A few women gathered and created Umoja, a village forbidden to men. Jealous men frequently attack Umoja and create many problems to Rebecca, founder of the village.
Jean-Marc Sainclair – Ancien élève de l’ESRA (Paris).
Filmographie : Piedra y Miel (2008), Una labor de hormiga (2008).
Jean Crousillac – Entrepreneur spécialisé dans l’organisation d’événements, Jean Crousillac est engagé dans le développement local des pays émergents. Depuis 2002, il a permis la création et le développement d’un salon d’affaires pour les collectivités locales d’Afrique. En 2006, il créé l’association Manta Productions avec Jean-Marc Sainclair pour produire et réaliser Umoja, le village interdit aux hommes, qui est son premier film.
Les Secrets
(hors compétition)
France
26 min – 2007 – vidéo – couleur.
Réalisation, image, son :
Tony Quéméré (France).
Montage :
Sylvie Gadmer.
Production, distribution :
Les ateliers Varan – France
contact(at)ateliersvaran.com
À sa fille sur le point de naître, Tony Quéméré adresse une lettre émaillée de photos et de petits films amateurs. Il lui présente les membres de sa famille bretonne, une tribu d’irréductibles gaulois, ravagés par l’échec, la misère, et surtout l’alcool. Et comme « la vie est belle de ses joies comme de ses peines », il ne lui cache rien des secrets de ces bouteilles « jetées à la mer il y a bien longtemps ». Transcendant la honte, la douleur, le constat lucide, l’humour, la pudeur, « une déclaration d’amour à mes parents, d’amour cru, d’amour vache et inconditionnel », une lettre d’amour à Maya, sa fille, sa « goutte de mer ».
Letter from a father to his daughter, a letter for the future probably. Through this process, the director tells the story of a family, his proper family, in a rural area deeply affected by a social and economic dismay. Where a bitter alcohol is passed down from a generation to the next one. Words are rough as he felt his situation as little boy, a teenager, and now as a father.
Tony Quéméré – Après des études politiques, historiques et littéraires, il obtient un Master de Coopération et de Développement à l’Institut des hautes études sur l’Amérique Latine ainsi qu’un Master de Coopération artistique internationale à Paris 8. Il a créé un festival de cinéma itinérant en Équateur. En 2007, il suit une formation aux Ateliers Varan. Les secrets est son premier film.
L’Innocence
France
62 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation, image :
Adrien Charmot (France).
Son :
Jenny Saastamoinen et
Adrien Charmot.
Montage :
Jenny Saastamoinen.
Production :
Creadoc.
Distribution :
Adrien Charmot – France
acharmot(at)yahoo.fr
« Pourtant j’ai essayé d’oublier, mais c’est impossible. J’ai tellement essayé d’oublier que je ne me rappelle plus trop comment ça s’est passé, ni combien de fois » [A.C]. Plusieurs années après les faits, deux victimes d’un pédophile se racontent. Mémoires enfouies, secrets révélés… Les silences, les regards baissés pèsent autant que les mots. Courageux et sensible, pudique et bouleversant – mais sans jamais tomber dans le pathos – ce beau film questionne le statut de victime.
I did try to forget, but it’s impossible. I have tried so much to forget, that I don’t remember anymore how it happened, how many times it happened. (A. C.)
Adrien Charmot – Né en 1983. Après une licence de Cinéma à Paris 8 Saint-Denis, il a obtenu un Master réalisation documentaire de création CREADOC (Angoulême).
Filmographie : Les encombrants (2007).
Jeudi 19 mars – 14h/19h
Goleshovo
Bulgarie
33 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image :
Ilian Metev (Bulgarie).
Son :
Gunnar Oskarsson, Metodi Metev.
Montage :
Sergio Vega Borrego.
Production, distribution :
National Film and Television School – Royaume-Uni
festivals(at)nfts.co.uk
Goleshovo se meurt. Seules, quelques personnes âgées y vivent encore, attendant la renaissance improbable de cette petite ville oubliée des montagnes de Bulgarie, le retour des enfants pour le temps des vacances, et, surtout, la mort. Un couple qui se débat avec son âne, un prêtre qui sème la confusion chez ses ouailles, des vieilles dames qui se retrouvent pour chanter, rire, boire et plaisanter. Portrait respectueux et tendre d’une vieillesse encore pleine d’espoir et d’énergie.
This is a tale about the death of Goleshovo, a forgotten town in the mountains of Bulgaria. Here, a handful of old people struggle for survival: A couple fights with their donkey. A forgetful priest leads his congregation into confusion. A woman cheers up her friends with songs. Will their children ever return? Composed with rigorous attention to form, this observational documentary is an austere yet ultimately rewarding portrait of hope.
Ilian Metev – Après avoir travaillé sur des projets commerciaux pour Diesel, Showstudio et Silverbridge Productions, il a intégré la National Film and Television School. Goleshovo est son premier film.
Souvenirs de Madrid
Espagne
64 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation, image :
Jacques Duron (France).
Montage :
Fabienne Morel.
Production, distribution :
Jacques Duron – France
jacques.duron(at)laposte.net
Découvrir un matin que le bar où l’on prend son café a fermé définitivement. Prendre conscience du temps qui passe. Alors, redécouvrir la ville comme si c’était la première et dernière fois. Filmer, saisir obstinément ce qui va disparaître pour conjurer la mort des choses simples avant que le temps ne les dévore : la caverne d’Ali Baba d’une mercerie, des vieux jouant aux cartes, un vendeur de loto ambulant, un travesti qui chante du flamenco, un baiser d’amoureux, un cochon qui passe dans la rue. Un portrait de Madrid filmé comme un village, un film en forme d’inventaire. Tout à la fois documentaire, enquête au temps présent et petit essai d’anthropologie sociale.
A portrait of Madrid, filmed as a village, a film in inventory form. Documentary but without voice-over, it is a survey of the present day, a brief socio-anthropological essay. A recital, a succession of present moments, presented without judgement, street scenes with a Madrid backdrop. All seems straightforward and devoid of dramatic contrivance.
Jacques Duron – Diplômé de l’Institut des hautes études cinématographiques en 1980, pensionnaire de la section artistique de la Casa de Velázquez à Madrid de 1991 à 1993, obtient la Bourse Louis Lumière/Villa Médicis hors les murs en 1996. Résident à l’Abbaye de la Prée (Indre), à l’invitation de l’association Pour Que l’Esprit Vive, de 2005 à 2008.
Filmographie : El Modelo (1992), Le Voyage à Deauville (1983), Une histoire sans importance (1980).
Mafrouza – Oh la nuit !
Égypte
140 min – 2007 – vidéo – couleur.
Réalisation, image, son :
Emmanuelle Demoris (France).
Montage :
Claire Atherton.
Production, distribution :
les films de la villa – France
lesfilmsdelavilla(at)free.fr
Premier volet d’une série racontant sur deux ans la vie de Mafrouza et de ses habitants, ce film nous entraîne dans le labyrinthe de ce quartier d’Alexandrie construit sur les vestiges d’une nécropole antique. Donnant du temps au temps, pour se faire acceptée par les habitants, Emmanuelle Demoris nous plonge dans les petits événements d’un quotidien qui se réinvente chaque jour. De ce couple racontant la tragi-comédie de son mariage avec une sidérante liberté de parole sur l’amour, de cet homme qui, jour et nuit, écope sa maison inondée, ou de cette femme qui reconstruit son four pour cuire son pain sous la pluie. Tous déploient, malgré la précarité et la dureté de leur vie, une inventivité et une irrépressible force de vivre, n’en restituant que le meilleur.
First of 5 films dedicated to Mafrouza, a shantytown built inside the antique necropolis of Alexandria. First arrival in the area and first meetings. The camera takes us to discover how to take time with the people of Mafrouza, to reveal their incredible strength for life.
Emmanuelle Demoris – Après des études à la FEMIS, elle a travaillé au théâtre, comme metteur en scène ou comédienne, et a collaboré à l’écriture de scénarii.
Filmographie : Mémoires de pierre (1998).
Jeudi 19 mars – 20h30
La Voix des pistes
Maroc, Mauritanie, Mali, Burkina Faso
26 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation, image :
Jennifer Raoult,
Sebastian Grounauer (France).
Son :
Stéphane Blachardon,
Jérôme Colloud.
Montage :
Jennifer Raoult,
Sebastian Grounauer, Cristian Soto.
Production, distribution :
Jennifer Raoult, Sebastian Grounauer France
sebsea(at)hotmail.com
Ce film relate le périple de la compagnie de théâtre de rue « Les Trois points de suspension » et d’un collectif d’artistes de cirque. Sillonnant les routes du Maroc au Burkina Faso, en passant par le Mali, ils improvisent des spectacles dans des villages et pour les enfants des orphelinats. Au hasard des chemins, ce voyage, qui se nourrit de rencontres humaines, d’échanges musicaux et culturels, est aussi, pour ces artistes, une façon de découvrir l’Afrique par la voie du partage.
This film reports the tour of the company of street theatre « the Three points of suspension » and a collective of circus artists. Following the roads of Morocco, Burkina Faso, and Mali, they improvise spectacles in remote villages and for the children of the orphanages. This voyage, rich in human encounters, musical and cultural exchanges, is also, for these artists, another way to discover Africa.
Jennifer Raoult – Photojournaliste et vidéaste, La Voix des pistes est son premier film.
Sebastian Grounauer – Photographe et vidéaste. La Voix des pistes est son premier film.
Of Shadows and Men – Les Ombres de Yunmeng
Chine
23 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation, image, montage :
Aurélien Foucault,
Cédric Quennesson (France).
Son :
Cédric Quennesson.
Production, distribution :
Wuhan Films – France
wuhan.film(at)gmail.com
Tous les jours, à Xiaogan, dans le district du Yunmeng, une foule de vieux se réunissent au théâtre de Mengze pour boire le thé, jouer aux cartes et regarder d’un œil le spectacle d’ombres chinoises de Qin Ligang le maître incontesté de cet art populaire. Mais maître Qin est inquiet pour l’avenir de cette tradition : les jeunes désertent le théâtre, le public vieillit et les disciples se font rares. Cependant, il nourrit un espoir : à quatre ans, son petit-fils montrent d’étonnantes prédispositions pour les marionnettes.
In Yunmeng District, there’s a theatre, a bustling teahouse where old men gather amongst the shadows of the past, drinking tea and playing cards. There, an ancient art takes place and brings magic back into everyday life. But China’s growth towards a new century brings up a few questions…
Aurélien Foucault – Né en 1979, il part, à 17 ans, à la découverte du monde : Suède, Italie, Écosse, Grèce, Russie et Chine… Passionné de cinéma et de photographie, il documente intensément ses deux années passées en Sibérie et son année en Chine. Ses photographies ont été exposées en Chine et en France et Les Ombres de Yunmeng est son premier film.
Cédric Quennesson – Né en 1979. Après avoir travaillé sur des projets musicaux et vidéo, il part pendant quatre ans en Chine où il est à la fois chanteur, musicien et réalisateur de clips vidéo. Les Ombres de Yunmeng est son premier film.
Les Anges de la piste
Chine
75 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres français.
Réalisation :
Rémy Ricordeau (France).
Image :
Victorino Flores.
Son :
Stéphane Kayler.
Montage :
Alain Pitten.
Production, distribution :
Zarafa Films – France
zarafa(at)wanadoo.fr
Après la Révolution culturelle chinoise qui avait interdit la plupart des divertissements publics, des troupes foraines campagnardes ont fleuri dans tout le pays. La compagnie « Fei Fei » qui sillonne le Shanxi est l’une d’entre elles. Mais les bouleversements socio-économiques et culturels se font sentir : le public rural, de plus en plus pauvre, se raréfie, et le matériel vétuste n’est pas remplacé. Nous assistons au quotidien de la troupe qui chemine sans relâche sur les sentiers de l’infortune pour le pire plutôt que le meilleur, avec une philosophie et une bonne humeur que rien ne semble entamer. Une métaphore de la Chine rurale contemporaine.
The Fei Fei Circus troupe travels the roads of the Chinese province of Shanxi trying to make a living with this traditional popular entertainment. They confront the harsh conditions of the Chinese countryside. A version of the Myth of Sisyphes as metaphor of rural China today…
Rémy Ricordeau – Diplômé en langue et civilisation chinoise, il est guide et interprète en chinois mandarin.
Filmographie : Putain d’usine (2006), Fils du coq et du dragon (2004).
Vendredi 20 mars – 14h/19h
Sambatra
Madagascar
52 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation :
Ronan Leroy (France), Solo Randrasana (Madagascar).
Image :
Julien Sallé.
Son :
Faniry Rasoanaivo.
Montage :
Anne-Catherine Mailles.
Production, distribution :
Château-Rouge Production – France
production(at)chateau-rouge.info
À Antananarivo, où il s’est installé avec sa femme et ses deux enfants, Solo Flavien vit tant bien que mal grâce aux revenus que rapportent son taxiphone et les plats que son épouse cuisine et vend. Mais pour l’heure, il a d’autres soucis. En tant qu’Antambahoaka, il se doit d’assister au Sambatra, « le bonheur », cérémonie de circoncision collective célébrée tous les sept ans, à Mananjary. Cette fête qui dure un mois, contraint les participants à de nombreuses dépenses et obligations. Nous découvrons la force mais également le poids de ce rituel.
The Sambatra is a collective circumcision ritual that the Antambahoaka, one of the eighteen ethnic groups on Madagascar, celebrates every seven years in Mananjary, on the east coast of the island.
Ronan Leroy – Après des études de cinéma à Rennes, il mène à Prague des recherches sur la musique tchèque de 1998 à 2000. Il travaille ensuite au sein du centre culturel français de Tananarive à Madagascar. Depuis 2002, il est directeur de production sur plusieurs courts-métrages et documentaires.
Filmographie : Les Chiens aussi ont les yeux verts (2008).
Solo Randrasana – Après une formation de réalisateur producteur à l’ORTF au début des années 70, il réalise le 1er long métrage malgache en 1973 Very Remby (Le retour), premier d’une longue série de films consacrés au monde rural, aux questions sociales et politiques . Il vit et travaille à Antananarivo. Depuis 2006, il est le président d’honneur de l’Association IRIS (Association des Jeunes Vidéastes Malagasy).
The Sacred Goats of the Kalash in the Hindukush
Pakistan
41 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image :
Birgitte Glavind Sperber (Danemark) Yasir Kalash (Pakistan).
Son, montage :
Birgitte Glavind Sperber.
Production, distribution :
Birgitte Glavind Sperber – Danemark
Birgitte.Sperber(at)skolekom.dk
« Sans chèvres dans le monde, il n’y aurait pas de vie ». Ni de Kalash. Cet énigmatique peuple d’éleveurs, minorité non musulmane, vit dans les hautes vallées de l’Hindû-Kûsh, au nord-ouest du Pakistan. Les hommes y sont « purs », les femmes « impures » et les chèvres, sacrées. Elles sont même le fondement de leur religion, de leurs rapports sociaux et de leur économie. Ce film passe en revue tous les aspects de la vie des Kalash, où les chèvres jouent un rôle important. Tourné avec l’aide de Yasir Kalash, qui a pu entrer dans les lieux sacrés interdits à la réalisatrice – car « impure ». Il est aussi une source de documentation exceptionnelle sur une culture menacée de toutes parts.
The Kalasha tribe of the Hindukush in NW Pakistan is a minority of 3-4000 people with its own religion and culture. The Kalash are the last remnants of a goat culture that dominated in vast areas of Central Asia till the advent of Islam. This culture is now endangered due to plans of making the precious high pastures into a buffer zone for a Nature Park. Also, neighbouring people make lawsuits against the Kalash claiming for the pastures. The goats are basis of the religion and economy of the Kalash. The film shows all the aspects of Kalasha life where goats are important – directly or indirectly : the dairy production, ritual purifications, sacrifices to God.
Birgitte Glavind Sperber – Ex-maître de conférences en géographie et biologie, elle est également formée à l’anthropologie sociale. Depuis vingt-cinq ans, elle se rend régulièrement chez les Kalash qu’elle filme depuis 2000. Filmographie : The Last Honours (2006), The Value of Women (2004), Water in the Hindukush (2004), Birthday (2003), Khan – a Little Boy in the Hindukush (2002), Kalasha. A Woman has Died (2001).
Boliya pitaier sohoki sotal
A Duet with the River God
Inde
125 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation :
Altaf Mazid (Inde).
Image :
Jaan Khatola, Debobrot Chaliha,
Suraj Duara, Johnson Dass.
Montage :
Arindam Ghatak.
Production, distribution :
Unknown Films – Inde
unknownfilm(at)gmail.com
Pour les quelque 650 000 Bodo vivant sur la rive sud de la Pagladia, dans l’État d’Assam à la frontière de l’Inde et du Bhutan, cette rivière folle, tumultueuse et imprévisible est la divinité « Pagla Baba » qu’il faut honorer par des offrandes et des sacrifices. Mais, c’est surtout leur seule source d’eau, que ce soit pour les besoins du quotidien, pour irriguer les champs, ou pour le bétail. Alors, pour alimenter les 116 villages qui la bordent, ils en détournent le cours grâce à des digues et des canaux, que chaque année, il faut réparer. Ce film, tourné pendant plus d’un an, rend compte de ce combat collectif titanesque dont dépend leur existence.
On the India-Bhutan border, 650,000 of the Bodo ethnic majority divert the course of the Pagladia river to 116 villages through 13 embankments. They are taking the river home from a rerouted course created in the 1920’s. Only utilizing natural environmental sound, the film portrays the community’s collective action at the very first embankment by the river’s origin. They lift stone by stone, else they cease to exist.
Altaf Mazid – Ingénieur de formation, a toujours été passionné par le cinéma, et s’est lancé dans la réalisation en 1997.
Filmographie : Kunir Kutil dosha (The Elbow in Exile, 2008), Crazy on the rocks (2007), Bhal Khabar (Good News, 2005), The Joy of Giving (2004), Las Vegasat (In Las Vegas, 2004), Our Common Future (2002), Lakhtokiat Golam (Closed-door-and-stuff-inside-the-magazine-Syndrome, 2001), Jibon (Life, 1998).
Vendredi 20 mars – 20h30
Léonarda
Biélorussie
69 min – 2007 – vidéo – couleur.
Réalisation, image et son :
Guillaume Kozakiewiez (France).
Montage :
Guillaume Kozakiewiez,
Gisèle Rapp-Meichler, Kamel Maad.
Production, distribution :
Mille et Une Films – France
milfilm(at)club-internet.fr
Soixante-quinze ans après l’exil de son arrière-grand-père polonais, Guillaume entreprend le chemin inverse dans l’espoir de retrouver sa famille. Au bout de son chemin, en Biélorussie, il y a Léonarda, « incarnation du désir de l’origine ». Au gré des voyages successifs, transcendant les barrières linguistiques et culturelles, une complicité improbable et magique se noue entre le réalisateur et sa malicieuse aïeule. C’est le film d’une rencontre entre un « vagabond capitaliste » et une paysanne catholique, entre deux mondes que tout oppose. C’est l’apprentissage de l’altérité. Et c’est aussi un magnifique portrait de femme.
A movie about an encounter in Belarus, between a great-grandson and his foremother. The film-maker, and the old catholic small farmer build an unlikely but magical couple. Together they live these moments as a privileged time, away from everything. But, over the journeys and the seasons, both realities come back to them and, little by little, the magic withdraws.
Guillaume Kozakiewiez – Né en 1979. A fait des études en audiovisuel à l’Université Nancy-II et à l’Université Rennes-II. Filmographie : FACE B (2004), Havre(s) de paix (2004), Cherche bonheur calmement (2003).
Cuba, el arte de la espera
Cuba, l’art de l’attente
Cuba
81 min – 2008 – vidéo – couleur.
Réalisation :
Eduardo Lamora (Cuba).
Image :
Carole Ferrand.
Montage :
Frédéric Bonnet.
Production :
Injam productions.
Distribution :
Nour Films – France
psibourd(at)nourfilms.com
« Le vrai exil, c’est le retour ». Trente ans après en être parti, Eduardo Lamora retourne à Central Guatemala, son village natal à Cuba, où le temps semble s’être arrêté depuis la fermeture de l’usine de sucre, l’ancien poumon économique local. Qu’est-il advenu de cette grande utopie de la société sans classes qu’était la Révolution, à l’heure où se profile la disparition de Fidel Castro ? État des lieux à travers le portrait d’une famille ; si les vieux, comme son père, chantent encore la gloire de « Papa », les autres disent leurs difficultés, leurs frustrations, leurs désillusions, mais aussi leurs ruses pour grignoter quelques espaces de liberté. Ce film est également un bel hommage et une déclaration d’amour à sa mère, le premier exil n’étant-il pas la rupture d’avec le ventre ?
Havana 1977: One day I decided to go into exile. This film relates the return to my home town thirty years later. My clandestine camera goes at the bottom of the Cuban society, just as Fidel Castro has officially given the power to his brother Raul. He has held the bridles during forty eight years of absolute power. The children of the Cuban revolution are now facing a bitter day-to-day life while a new upper class lead by the old generation in power is desperately hanging at it.
Eduardo Lamora – Vit en exil depuis 31 ans, d’abord en Norvège, puis en France. Après des études démographiques, il s’est tourné vers le cinéma et réalise des documentaires et des films de fiction, s’intéressant en particulier à l’exil et aux minorités ethniques. Filmographie : Paroles de Troll (2006), Norvège : 100 ans de solitude (2004), Guatemala : les ombres de l’exil (2003), Ouragan sur le Bangladesh (2002), Catpiss (1997), Sentiers Mayas (1993), Ask a Survivor (1990), Act (1989), Sostenuto (1988).
Samedi 21 mars – 14h/18h
Starik Petr
Old Man Peter
Russie
26 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image :
Ivan Golovnev (Russie).
Son :
Sergei Morozencko.
Montage :
Yuri Yatsencko.
Production, distribution :
Ethnographic Bureau Studio,
Ivan Golovnev – Russie
ivandrr(at)mail.ru
Il est le dernier de son peuple à posséder le savoir sacré, le dernier à pouvoir encore prier les esprits pour la survie des Khanty… Ce film nous entraîne, au fin fond de la taïga sibérienne, et au fil des saisons, dans l’univers du vieux Peter Sengepov, le dernier chaman du fleuve Kazym. Est-ce parce que pour les Khanty le paradis ne serait accessible qu’aux âmes de ceux qui meurent en chassant les ours qu’Old Man Peter en a déjà tué quatre-vingt neuf ? Mais le monde moderne rogne implacablement sur son territoire, et quand Peter Sengepov va voter, c’est en hélicoptère.
This film takes us into the world of old man Peter Sengepov, the last surviving Shaman of the Kazym River, who lives alone in the depths of the Siberian taiga. A dialogue between people, nature and gods via sacred knowledge – in the modern era, only a few cultures based on myth survive…
Ivan Golovnev – Né en 1978 à Omsk, il prit part, tout petit déjà, aux expéditions anthropologiques auxquelles participaient son père dans le nord-ouest sibérien. Diplômé en histoire de l’Université de Omsk, avec une spécialisation en ethnographie, il a ensuite suivi les cours du Sverdlovsk Film Studio, puis de l’Higher Courses of Film Writers and Directors Institute de Moscou.
Filmographie : Crossroads (2006), Tiny Katerina (2004).
Gathering Strength
Brésil
34 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image, son, montage :
Joceny Pinheiro (Brésil).
Production, distribution :
Granada Centre for Visual Anthropology – Royaume-Uni
gcvafilmlibrary(at)manchester.ac.uk
Ce film présente la réunion annuelle des leaders indigènes, indiens, métis et afro-brésiliens, qui s’est tenue en novembre 2006, à Nazario, dans l’État de Ceará, au Nord-Est du Brésil. Ce rassemblement, auquel participent également des missionnaires, des représentants du gouvernement et d’ONG, joue un rôle clé dans la réappropriation identitaire indigène. Débats passionnés, mutualisation des expériences, la rencontre qui dure cinq jours, est aussi l’occasion de chanter, danser, prier ensemble, de partager des activités quotidiennes, et, surtout, l’émotion et l’enchantement car «sans enchantement, un Indien n’est rien».
The film presents the annual gathering of indigenous leaders from the state of Ceara, in the Northeast of Brazil. In a 5-day encounter, we follow these leaders as they share their experiences, as they speak, sing, dance and pray together, in moments that are emotionally charged for the participants.
Joceny Pinheiro – Diplômée en sciences sociales et sociologie à l’Université fédérale de Ceará, elle a donné pendant deux ans des cours de sociologie, d’anthropologie culturelle et de culture brésilienne. Titulaire d’un Master en anthropologie visuelle de l’université de Manchester, elle y poursuit une thèse sur l’identification noire et indigène dans le Nord-Est du Brésil.
Filmographie : Healer on the Street (2003).
Kiyoukta
Canada
40 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres anglais.
Réalisation, image, montage :
Aïda Maigre-Touchet (France).
Son :
Martin Allard.
Production :
Tessimor – Aïda Maigre-Touchet.
Distribution :
Les Films du 3 mars – Canada
Info(at)f3m.ca
À l’origine, un Inuit est un homme qui sait survivre en utilisant les ressources naturelles d’un territoire. Aujourd’hui, la plupart ont appris à survivre dans les villes, sans la nature, mais avec les magasins et l’argent. Au large d’une mine et d’une base militaire, parole est donnée aux habitants du Nunavut, territoire du grand nord canadien. La confrontation de l’activité des exploitants avec le mode de vie des Inuits interroge la relation de l’homme au territoire et à l’existence. Et si l’esprit millénaire devient chaque jour plus évanescent, c’est pourtant lui qui brûle dans les mots des Inuits, tel le Kiyoutka, herbe gracile anciennement utilisée pour faire bouillir la viande et qui nourrit désormais le feu d’un monde en sursis.
We are in Nunavut, in the great Canadian North, offshore of a calcite mine, a military base, and an evanescent millennial spirit. Between ice and waters, Kiyukta evokes a delicate wandering with the Inuit people, conscious and disquiet, who bring us along as time goes by…
Aïda Maigre-Touchet – Née à Paris en 1977, elle étudie le cinéma aux Universités de Paris 8 et de Concordia (Montréal). Membre fondatrice des Rencontres Siréales, événement nomade de création cinématographique, elle est aussi formatrice en réalisation. Kiyoukta est son premier film. Elle réalise ensuite en France Forêts, court-métrage expérimental.
No More Smoke Signals
États-Unis
90 min – 2008 – vidéo – couleur
sous-titres français.
Réalisation :
Fanny Bräuning (Suisse).
Image :
Pierre Mennel, Dieter Stürmer,
Igo Martinovic.
Son :
Gabriel Miller, Judy Karp,
Jaimes Reyes.
Montage :
Kaspar Kasics.
Production :
Distant Lights Filmproduktion GmbH Suisse
info(at)distantlights.ch
Pine Ridge Reserve, la réserve des Sioux Lakota, la plus pauvre des États-Unis. État des lieux à travers la vie de Kili Radio – la plus ancienne station de radio amérindienne en Amérique du Nord – et les portraits de quelques-uns de ses animateurs et de ses fondateurs. Plus de signaux de fumée dans le ciel, ni de guerriers Indiens à cheval, mais un beau message d’espoir. À l’ère du numérique, armés de leur seule fierté retrouvée d’être indiens, le combat qu’ont engagé les Lakota est celui de l’esprit. Et celui-là, ils entendent bien le gagner.
Kili Radio – “Voice of the Lakota Nation” – is broadcast out of a small wooden house that sits isolated on a hill, lost in the vast countryside of South Dakota. It’s a place that’s long forgotten; lying at the crossroads between combat and hope, between the American dream and daily existence on America’s poorest reservation. Instead of sending smoke signals the radio station transmits its own signals with a delightful combination of humour and melancholy. Native hip hop and broken windshields : pride has been restored – it really is OK to be Lakota.
Fanny Bräuning – Née en 1975 à Bâle. Après divers assistanats auprès de photographes, à la télévision et sur plusieurs petits projets cinématographiques, elle étudie la réalisation de 1996 à 2001 à la Hochschule für Gestaltung und Kunst de Zurich. Depuis 2001, elle travaille comme cinéaste indépendante; en 2005, elle fonde avec Kaspar Kasics la maison de production Distant Lights Filmproduktion GmbH.
Filmographie : Paloma (2001), Et on passe Noël en famille (1999), Ma mère (1999).
Samedi 21 mars – 21h
Palmarès
Dimanche 22 mars à partir de 14h
Projection des films primés.
Festival international Jean Rouch
28e Bilan du film ethnographique 2009
Depuis de nombreuses années, le CNRS soutient les actions menées par le Comité du film ethnographique (CFE). Le Festival international Jean Rouch constitue un rendez-vous important, un moment de rencontres et d’échanges permettant de s’ouvrir à tous les regards, toutes les cultures, de découvrir de nouveaux talents et de nouveaux thèmes de recherches.
Cette année, à l’occasion du colloque Jean Rouch qui se tiendra en novembre 2009, le CNRS contribuera activement à la réflexion sur l’œuvre de ce cinéaste précurseur et sur les pratiques d’écriture ethnographique contemporaine.
CNRS Images, qui crée, produit et diffuse des documentaires scientifiques, s’engage notamment, pour la quatrième année consécutive, auprès de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à soutenir de futurs anthropologues dans la réalisation de leur premier film.
Mais le rôle de CNRS Images se double également d’une mission de sauvegarde et de diffusion des œuvres anciennes. Dans ce cadre, à l’initiative du CFE, le CNRS, la Fondation Jean Rouch, la Bibliothèque nationale de France (BnF) et les Archives françaises du film du CNC se sont associés pour valoriser les archives manuscrites, filmiques, sonores et photographiques de Jean Rouch.
Le CNRS remercie tous ceux qui font vivre le cinéma ethnographique.
Arnaud Benedetti
Directeur de la communication du CNRS
Directeur du CNRS Image
Festival international Jean Rouch 2009
28e Bilan du film ethnographique
La Direction du livre et de la lecture apporte son soutien, depuis 1987, au Festival international Jean Rouch. Ce lien privilégié établi avec le ministère de la Culture et de la Communication repose sur une volonté commune de favoriser la diffusion du film ethnographique dans les collections des bibliothèques pour toucher, au-delà du cercle des chercheurs et des cinéastes, un public toujours plus large.
L’année 2009 sera doublement l’occasion de réaffirmer cette ambition partagée. Le festival, tout d’abord, permettra comme chaque année à un jury composé de professionnels du cinéma et des bibliothèques de décerner le prix Mario Ruspoli, distinction qui vaut au film lauréat de bénéficier d’une diffusion privilégiée au sein du réseau français des médiathèques.
Cette collaboration trouvera à se prolonger lors du colloque international que le Comité du film ethnographique a décidé de consacrer, à l’automne prochain, aux travaux de son fondateur. Ce colloque se tiendra en effet, pour une large part, à la Bibliothèque nationale de France, dont les fonds se sont récemment enrichis des archives du cinéaste-ethnologue. Il aura lieu, par ailleurs, au même moment que le Mois du film documentaire, que coordonne l’association Images en Bibliothèques, permettant aux deux manifestations d’entrer en résonance.
Cette rencontre internationale se nouera autour de l’héritage laissé par Jean Rouch aux nouvelles générations de l’anthropologie et de l’ethnologie audiovisuelles. Ce dernier concevait son cinéma comme « la circulation d’objets inquiétants » ; je forme le vœu que l’édition 2009 du festival, 28e Bilan du film ethnographique, renouvelle une fois encore les promesses de créativité chères à son pionnier.
Benoît YVERT
Directeur du Livre et de la Lecture
Le prix du patrimoine culturel immatériel, année 02
En 2009, la convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel est passée aux actes : plus de cent États de part le monde l’ont ratifiée, et les premières candidatures en vue d’une inscription sur les listes de l’UNESCO ont été déposées. La convention est un extraordinaire outil de visibilité et de légitimité pour toutes les formes du patrimoine ethnologique et pour les sciences humaines et sociales qui contribuent à sa connaissance, au nombre desquels l’anthropologie visuelle occupe une place essentielle.
En soutenant le comité du film ethnographique dans l’organisation du Festival international Jean Rouch, le ministère de la Culture est fidèle à ses missions cardinales dans le domaine du patrimoine comme dans celui de la création, et participe activement à la valorisation du patrimoine immatériel, qui n’est pas seulement un nouveau patrimoine, mais aussi et surtout une nouvelle approche du patrimoine.
Christian Hottin
Chef de la Mission à l’ethnologie, DAPA
Ministère de la Culture et de la Communication
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string(20239) "Trente ans l’année prochaine : l’âge adulte ?
Cette année le Festival Jean Rouch s’ouvre dans un nouveau lieu d’accueil. Ce vingt neuvième Bilan en effet va se dérouler au Muséum National d’Histoire Naturelle qui nous offre ses espaces étonnants après que nous eussions dû quitter le Musée de l’Homme, fermé pour travaux indéterminés. Grâce en soit rendue à sa direction qui nous permet de continuer mais aussi de repenser et renouveler nos activités. Que son directeur général, Bertrand-Pierre Galey reçoive ici nos remerciements ainsi que Cyril Roguet, adjoint au directeur de la Dicap.
Une semaine de projection, de confrontations, de découvertes et de débats : nous poursuivons donc notre tâche d’exploration des langages audiovisuels pour l’anthropologie, nos découvertes de nouveaux talents et de nouveaux espaces de recherche. Pour la première fois c’est l’Asie qui apparaît dans le plus grand nombre de films, suivie de près par l’Afrique au sud du Sahara. Un grand nombre de réalisatrices et de réalisateurs sont jeunes : ils suivent les modifications en cours et les contacts entre peuples et cultures tout autant sinon plus que le maintien d’identités dont on perçoit mieux les complexités constitutives. Les grandes phases de l’existence sont interrogées mais souvent dans l’exercice quotidien et parfois contradictoire de leurs parcours. Du tourisme à l’intervention des nouvelles techniques de communication, de l’émigration et de la transhumance à la circulation des esprits, des alliances matrimoniales à la prise en charge des moyens de production, la plupart des questions posées aujourd’hui, apparaissent au travers des parcours proposés et qui comprennent plus d’interrogations que de réponses. De l’espérance nécessaire à l’inquiétude vitale, de l’évidence réaliste au questionnement spirituel, nous apprenons et comprenons mieux les nécessités et parfois les limites de ces rencontres que proposent les films. Sans doute la présence des réalisateurs n’est-elle jamais neutre, sans doute cherchent-ils de moins en moins à se protéger derrière une illusoire objectivité : grâce à cela nous commençons, comme spectateurs, à accepter des questionnements sans résolution et des rencontres inachevées qui avivent de nouvelles enquêtes, proposent d’autres chemins de reconnaissance. Nous apprenons à mieux apprécier les différences en ce qu’elles nous apportent et non plus en cherchant à les réduire à un modèle unique et dominant.
Deux journées spéciales ouvrent le festival : le samedi 27 mars le CNRS-Images nous fait le grand honneur de présenter quelques unes de ses productions, marquant ainsi la longue collaboration et l’étroite amitié qui nous lient à cette institution majeure pour la construction d’une anthropologie audiovisuelle française. Le dimanche 28 mars, l’un de nos plus anciens partenaires, complice pourrait-on mieux dire, les Ateliers Varan nous offrent une sélection de films réalisés entre 2006 et 2009 par les étudiants formés à Kaboul sous la direction avisée de Séverin Blanchet. Ce sera une ouverture importante sur l’activité de formation au documentaire poursuivie depuis de longues années par les Ateliers Varan.
Je voudrais, pour terminer, remercier ceux qui ont permis la bonne organisation de ce festival et en premier lieu les membres du comité de sélection : Sylvaine Conord, Françoise Foucault, Pierre Lamarque, Annie Mercier, Laurent Pellé, Agnès Rotschi et Mattéo Treleani. Brillamment orientés cette année par notre Directeur artistique, Pierre Lamarque , ils ont eu la lourde tâche de choisir entre plus de trois cents films parvenus au CFE pour formuler le programme proposer. Enfin, mais ce n’est pas une tâche, c’est un immense plaisir, je souhaite exprimer à l’équipe permanente du CFE, notamment sa Secrétaire Générale, Françoise Foucault et son Organisateur de Manifestation, Laurent Pellé, toute l’admiration et toute l’estime que, une fois encore, leur travail et leur enthousiasme méritent. Les mots en l’occurrence sont certainement insuffisants et ne peuvent rendre compte de l’étonnante performance qu’ils accomplissent depuis des années et dont nous sommes les témoins enchantés. Qu’ils soient assurés de notre reconnaissance et de notre profonde amitié.
Marc Piault,
Président du Comité du film ethnographique.
Programmation Festival International Jean Rouch,
29e Bilan du film ethnographique
27 mars – 5 avril 2010
Auditorium – Grande Galerie de l’Évolution – Jardin des Plantes
Muséum National d’Histoire Naturelle
36, rue Geoffroy Saint Hilaire 75005 Paris
Samedi 27 mars
Ouverture du Festival
Carte blanche aux productions de documentaires anthropologiques du CNRS Images
Séances 10h – 13h et 14h30 – 18h
Samedi 27 mars
Ouverture du Festival
Carte blanche aux productions de documentaires anthropologiques du CNRS Images
Dès les années 1950, des ethnologues/anthropologues du CNRS sont partis sur le terrain avec une caméra. Un important corpus de films a ainsi été constitué qui représente aujourd’hui près du tiers des 1450 documents en diffusion inscrits au Catalogue de la Vidéothèque.
Dans le cadre du Festival international Jean Rouch, le Comité du film ethnographique (CFE) a proposé une Carte blanche à CNRS Images qui au travers de quatre films présentera ses actions en faveur de la production audiovisuelle ethnographie, de la coproduction, de la diffusion et de la formation à l’écriture visuelle. www.cnrs.fr/cnrs-images/
Séances 10h – 13h
Ayathor
Annie Dupuis
Production : CNRS, MNHN-Technique et culture, Université Clermont-Ferrand-Dynamique religieuse et pratiques sociales
23 min ; 2004 ; vidéo ; couleur.
Au Togo, dans le pays ewe, des représentations graphiques populaires sont réalisées sur les murs des maisons ou des temples vaudou. L’ethnologue Annie Dupuis présente le peintre Ayathor et son travail, puis s’entretient avec lui sur son apprentissage et son inspiration.
Les mystères de Kyys la chamane
Marc Jampolsky
Production : Gédéon programmes, Arte France, CNRS Images, Université Toulouse 3
52 min ; 2007 ; vidéo ; couleur.
En Iakoutie, l’anthropologue Eric Crubézy exhume, en juillet 2006, une sépulture au contenu exceptionnel : la momie d’une chamane parfaitement conservée grâce au permafrost.
Scènes de vie chez les Evènes du Kamtchatka
Joëlle Robert-Lamblin
Production : CNRS
33 min ; 2006 ; vidéo ; couleur.
Ce film présente des aspects de la vie des Evènes, minorité ethnique d’éleveurs de rennes arrivée au Kamtchatka central dans la deuxième moitié du 19ème siècle.
Séance 14h30 – 17h
Visages d’une déesse vénézuélienne
Roger Canals
Production : CNRS
55 min ; 2007 ; vidéo ; couleur.
Maria Lionza, divinité de l’amour et de la fertilité, symbole de l’histoire et de l’identité vénézuélienne est une figure omniprésente.
La laque en Asie, de la technique à l’art
Momoko Seto
Production : Réseau Asie – Imasie, CNRS Images
52 min, 2010 ; vidéo ; couleur.
Ce film conte pour la première fois la formidable aventure de la laque, cette technique d’excellence présente en Asie depuis plus de 9 000 ans. De l’arbre à laque aux laques synthétiques, du bol «Wajima » du Japon aux meubles laqués à la chaîne en Chine, en passant par le tableau en laque poncée du Vietnam, artisans, artistes et chercheurs vous feront découvrir les différentes facettes de ces objets devenus œuvres d’art.
Dimanche 28 mars
Rétrospective : Les Ateliers Varan à Kaboul (2006-2009)
Séance 11h – 13h
Mon kaboul
Whahid Nazir (Afghanistan)
26 min ; 2007 ; vidéo ; couleur.
Jamal est chauffeur de taxi collectif. Avec ses passagers, il parle de la guerre civile présente dans toutes les mémoires et en retrouve les traces dans les rues de la ville.
Le bruit des pas
Mariam Nabil Kamal (Afghanistan)
23 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Des invalides fabriquent des membres artificiels pour d’autres. À travers leurs histoires de vie, nous découvrons combien d’Afghans ont souffert de la guerre.
Reve de lumiere
Ibrahim Bamiani (Afghanistan)
26 min ; 2007 ; vidéo ; couleur.
Sediq et Yousof gèrent la pénurie d électricité et réparent les installations vétustes au jour le jour et nous découvrons la vie d’un quartier du Kaboul populaire.
Séance 14h -18h
Lima
Mohammad Mehdi Zafari (Afghanistan)
26 min ; 2007 ; vidéo ; couleur.
Lima a quatre ans, ses parents sont aveugles. Malgré son jeune age, elle tente de les aider.
Bulbul l’oiseau des villes
Reza Hossain (Afghanistan)
26 min ; 2008 ; vidéo ; couleur.
Bulbul et ses copains sont laveurs de voitures pour faire vivre leur famille. Face à un monde désenchanté, la solidarité, l’humour et la vacherie des enfants sont salutaires.
Des briques et des reves
Sediqa Rezaei (Afghanistan)
26 min ; 2008 ; vidéo ; couleur.
Abdullah et Madi travaillent dans une briqueterie. Leur amitié et leur moquerie du monde des adultes leur permettent de s’échapper un peu de la triste réalité.
L’enfant de Kaboul
Barmak Akram (Iran)
1h 37 min, 2008 ; vidéo; couleur.
Dans le tohu-bohu de Kaboul, un chauffeur de taxi prend en charge une femme et son bébé. Quand la cliente quitte la voiture… Surprise : le bébé est là, abandonné.
Compétition internationale
Lundi 29 mars
Ouverture des caisses 10h
Séance 10h30 – 13h
Dansa als esperits – Dance to the Spirits (Cameroun)
Ricardo Iscar (Espagne)
78 min; 2009; vidéo; couleur.
Mba Owona Pierre, guérisseur Évuzok, soigne les maux du monde de la nuit où les esprits habitent.
La Vie sombre trois fois, se relève sept et neuf fois flotte à la dérive… (France/Vietnam)
Xuân-Lan Guyot (France)
48 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
« Plutôt que de laisser son corps dans un environnement souillé, on est allé déterrer ses os pour les nettoyer puis les emmener dans son village. »
Séance 14h30 – 18h
Was fotografiert werden muss ! – What Has to Be Photographed ! (Yémen)
Irina Linke (Allemagne)
12 min ; 2010 ; vidéo ; couleur.
Photographies de famille, sans femme ni mère.
Beijing Taxi (Chine)
Alessandro de Toni (Italie)
85 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Parcourir en taxis les rues de Pékin et, écouter les paroles libres des chauffeurs.
Do din Ka mela – A Two Day Fair (Inde)
K. P. Jayasankar et Anjali Monteiro (Inde)
60 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Deux journées dans le quotidien de Mura et Kanji au rythme de leur musique soufie.
Mardi 30 mars
Ouverture des caisses 10h
Séance 10h30 – 13h
A Por Por Funeral for Ashirifie (Ghana)
Steven Feld (USA)
58 min ; 2009 ; vidéo; couleur.
Concert de klaxons jazzy pour accompagner les funérailles du chauffeur de taxi Ashirifie.
Shaman tour (Mongolie)
Laetitia Merli (France)
63 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Chamane et tourisme, une rencontre qui n’est pas incompatible ?
Séance 14h30 – 18h
Sevrapek City (Vanuatu)
Emmanuel Broto et Fabienne Tzerikiantz (France)
55 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Inventaire de la biodiversité, tristes relations entre scientifiques et villageois.
Sidi Slimane ou les sujets de la tribu (Algérie)
Daniel Pelligra (France)
30 min ; 2008 ; vidéo ; couleur.
Anthropologie partagée pour une ethno-fiction.
Reviens demain (Papouasie-Nouvelle-Guinée)
Eytan Kapon et André Iteanu (France)
70 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Le développement par l’adoption rituelle d’un homme blanc par chaque famille Orokaiva.
Mercredi 31 mars
Ouverture des caisses 10h
Séance 10h30 – 13h
Harguine Harguine (Algérie)
Merien Bouakaz (Algérie)
24 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Qu’est ce qui les pousse à fuir leur pays et quel est donc ce rêve pour lequel ils sont prêts à mourir ?
Flacky et camarades (France)
Aaron Sievers (Allemagne)
103 min ; 2008 ; vidéo ; couleur.
Images tournées entre 1976 et 1983, interviews actuelles, paroles de mineurs : récits du travail, de combats… et d’amour.
Séance 14h30 – 17h
Requecho, mil años después – Requecho, a Thousand Years Later (Pérou)
Humberto Saco (Pérou)
50 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Les Aymara sont divisés sur la question du tourisme qui se développe le long du lac Titicaca.
Hae Nyo Women of the Sea (Corée du Sud)
Dahila Gerstenhaber (Israël/USA)
58 min ; 2008 ; vidéo ; couleur.
Rencontres stimulantes des « mamies » plongeuses de l’île de Haenyo.
Séance 17h30 – 19h45
Dallas (France)
J. M. Papazian (France)
53 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Gitan de la lignée des grandes familles des jazzmen manouches, Dallas vit une guitare à la main.
Zanzibar musical club (Tanzanie)
Philippe Gasnier et Patrice Nezan (France)
52 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Un monde nourri de tonalités arabes, de rythmes latins, de mélodies indiennes et de percussions africaines.
Jeudi 1 avril
Ouverture des caisses 10h
Séance 10h30 – 13h
Pour le meilleur et pour l’oignon ! (Niger)
Sani Elhadj Magori (Niger)
52 min ; 2008 ; vidéo ; couleur.
De la robe violette à la robe blanche, le mariage aura-t-il lieu ?
Letters from Desert (Eulogy to Slowness) (Inde)
Michela Occhipinti (Italie)
88 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Le téléphone portable va-t-il mettre fin aux tournées du postier Hari dans le désert du Thar ?
Séance 14h30 – 17h
Altzaney (Géorgie)
Nino Orjonikidze et Vano Arsenishvili (Géorgie)
30 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
La vieille Altzaney résout les problèmes quotidiens de la communauté Kist et garde ses morts.
Demsala Dawi : sewaxan (Turquie)
Kazim Oz (Turquie)
91 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Vision intime et lyrique de la communauté Shawaks d’Anatolie pendant la transhumance.
Séance 17h30 – 19h45
Casado’s Legacy (Paraguay)
Valentina Bonifacio (Italie)
50 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Délaissés après la fermeture de l’usine de tanin, les Maskoy prennent leur destin en main.
Millones en la basura – Des millions dans la poubelle (Uruguay)
Manon Kleynjans et Hélène Ballis (France)
26 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Menace de privatisation sur les services publics de récupération des déchets de Montevideo.
Vendredi 2 avril
Ouverture des caisses 10h
Séance 10h30 – 13h
Bilal (Inde)
Sourav Sarangi (Inde)
88 min ; 2008 ; vidéo ; couleur.
Une année au côté d’un garçon de trois ans, de ses parents aveugles et pauvres où l’espoir n’est pas absent.
Wild Beast (Chine)
Jeroen Van der Stock (Belgique)
58 min ; 2008 ; vidéo ; couleur.
Portrait intimiste d’un étrange figurant chinois des studios de cinéma de Hengdian.
Séance 14h30 – 17h
Les acteurs paysans du tourisme au Kilimandjaro (Tanzanie)
Juhane Dascon (France)
62 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Le tourisme de trekking peut être une réponse à la crise caféière.
Shooting with Mursi (Éthiopie)
Ben Young (Royaume-Uni)
54 min ; 2010 ; vidéo ; couleur.
Dans la vallée de l’Omo, une kalachnikov d’une main, la caméra de l’autre, Olisarali Olibui relate les combats de sa tribu.
Séance 17h30 – 19h45
La danse des wodaabe (Niger)
Sandrine Loncke (France)
90 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Loin de tout « goudron » vaste rassemblement cérémoniel des Wodaabe pour célébrer leur unité culturelle.
Samedi 3 avril
Séance 15h30 – 18h
15h30 Palmarès
16h Film de clôture
Trópico da Saudade, Claude Lévi-Strauss e a Amazônia – Claude Lévi-Strauss, auprès de l’Amazonie (Brésil/France)
Marcelo Fortaleza Flores (Brésil)
71 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Parcours remarquable d’un homme qui a marqué l’anthropologie.
Dimanche 4 avril et Lundi 5 avril
Séance 13h – 18h
Projection des films primés.
Jury international :
Luca Bich (Italie) : responsable de la rétrospective Filmontagna au Cervino CineMountain, réalisateur.
Anne Conan (France) : recherche d’archives, réalisatrice.
Julien Farenc (France) : Chargé de collection au Service Images animées du département de l’Audiovisuel at Bibliothèque nationale de France (BnF).
Barbara Glowczewski (France) Directrice de recherche au CNRS, membre du Laboratoire d’Anthropologie Sociale, ethnologue et réalisatrice.
Christian Hottin (France) : Département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique, Direction générale des patrimoines, Ministère de la Culture et de la Communication.
Baudouin Jurdant (France) : Professeur en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris Diderot, responsable du Master de journalisme scientifique au CERILAC.
Claire Schneider (France) : Chargée de la collection sonore et audiovisuelle, musée du quai Branly, ethnomusicologue.
Prix :
Grand prix NANOOK – JEAN ROUCH (CNRS Images: 1 500 €)
Prix MARIO RUSPOLI (Service du livre et de la lecture, Direction générale des médias et des industries culturelles, Ministère de la Culture : 1 000 €)
Prix du PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL (Département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique, Direction générale des patrimoines, Ministère de la Culture: 1 000 €)
Prix BARTOK (Société française d’ethnomusicologie : 1 000 €)
Prix FATUMBI – décerné à un premier film d’anthropologie – (Société française d’anthropologie visuelle: 500 €)
Comité de sélection :
Sylvaine Conord (France) – anthropologue, photographe ; Françoise Foucault (France) –secrétaire générale du Comité du film ethnographique ; Pierre Lamarque (France) – anthropologue, cinéaste, directeur artistique du Festival International Jean Rouch 2010 ; Annie Mercier (France) – ethnologue, cinéaste ; Laurent Pellé (France) – Coordinateur de manifestations ; Agnès Rotschi (France) – ethnologue ; Mattéo Treleani (Italie) – sémioticien.
L’équipe du festival remercie,
Pour son concours : Cinéma du Réel,
Pour leur partenariat : Ateliers Varan; CNRS Images ; DRAC Île-de-France, service du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia ;
Images en Bibliothèques ; IRD, Délégation à l’information et à la communication ; Ministère de la Culture et de la Communication, Département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique, Direction générale des patrimoines, Service du livre et de la lecture, Direction générale des média et des industries culturelles ; Muséum national d’Histoire naturelle ; Société française d’anthropologie visuelle ; Société française d’ethnomusicologie.
Pour leur aide et participation : Inês Espirito Santo, Silvia Guido et tous les fidèles amis du Comité.
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Festival international Jean Rouch
5 – 27 novembre 2011
Télécharger le catalogue 2011 : FestivalEthnographique_2011_catalogue
Télécharger le palmarès : Palmarès 2011
Cinq Master Classes – Miroir de l’évolution d’un genre
(Festival International Jean Rouch 1982–2011)
5 / 6 novembre 2011 – Bibliothèque nationale de France, site François Mitterrand
Quai François-Mauriac – 75013 Paris
Métro, RER – ligne 6 (Quai de la gare), 14 et RER C (Bibliothèque François-Mitterrand)
Bus : 89, 62, 64, 132, 325
Samedi 5 novembre
Petit Auditorium – Hall Est
9h30 – 12h / Master class – Elisabeth Kapnist
Animée par Jacques Lombard
Projection 12h – 13h
Diadia Pavlik, mon oncle de Russie
Elisabeth Kapnist – France
1982 – France – 57 minutes
14h – 16h30 / Master class – Philippe Costantini
Animée par Jean Arlaud
Projection 16h30 – 17h
Une Deuxième vie
Philippe Costantini – France
1981 – France – 29 minutes
17h – 19h30
Master class – David MacDougall
Animée par Jean-Paul Colleyn
20 – 22h
Présentation du coffret DVD « Filmer le Monde »
publié par les éditions Montparnasse
en collaboration avec le Comité du film ethnographique.
Projection exceptionnelle
Les Fils de l’eau
Jean Rouch – France
1955 – Niger, Mali – 75 minutes
Dimanche 6 novembre
Grand Auditorium – Hall Est
13h – 15h30 / Master class – Eric Pauwels
Animée par Javier Packer-Comyn
Projection 15h30 – 16h
Batur
Eric Pauwels – Belgique
1980 – Indonésie (Bali) – 25 minutes
16h00 – 18h30 – Master class – Denis Gheerbrant
Animée par Marc Piault
Projection 18h30 – 19h30
Printemps de square
Denis Gheerbrant – France
1980 – France – 60 min
Compétition internationale – Festival international Jean Rouch
7 / 12 novembre 2011 – Maison des Cultures du Monde
Métro : ligne 4 (Saint-Placide ou Vavin) et ligne 12 (Notre-Dame-des-Champs ou Rennes)
Bus : 68, 83, 91, 94
Prix
Grand prix NANOOK – JEAN ROUCH (CNRS Images: 1 500 €)
Prix Anthropologie et développement durable (Sita – Suez Environnement : 2 000 €)
Prix BARTOK (Société française d’ethnomusicologie : 1 000 €)
Prix du PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL (Département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique, Direction générale des patrimoines, Ministère de la Culture de la communication: 1 000 €)
Prix MARIO RUSPOLI (Service du livre et de la lecture, Direction générale des médias et des industries culturelles, Ministère de la Culture de la communication : 1 000 €)
Jury international
Pascal Aubier (France), cinéaste.
Laurence Bourdon (France), bibliothécaire à la médiathèque Astrolabe de Melun.
Sylvain Colas (France), directeur de la communication et du marketing SITA Région Ile-de-France.
Marc-François Deligne (France), monteur et cinéaste (CNRS).
David MacDougall (Australie), maître de recherche à la Research School of Humanities & the Arts (Australian National University), cinéaste et anthropologue.
El Hadj Sani Magori (Niger), cinéaste et producteur.
Éric Pauwels (Belgique), cinéaste, écrivain et professeur.
Laurella Rinçon (France), Conservatrice du patrimoine à la Direction générale des patrimoines au Ministère de la Culture et de la communication.
Claire Schneider (France), chargée de la collection des documents sonores et audiovisuels à la médiathèque du musée du quai Branly, ethnomusicologue.
Michel Tabet (Liban), cinéaste, anthropologue et doctorant à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (Paris).
Federico Varrasso (Belgique), cinéaste et doctorant à l’Université Paris Ouest, Nanterre La Défense.
Lundi 7 novembre (14h – 17h)
Guañape Sur (Pérou) – 2010 – 23 min
Jànos Richter (Allemagne)
Une île qui n’est guère plus qu’un rocher isolé au large des côtes péruviennes. Sans terre, ni eau, ni végétation, mais peuplée de centaines de milliers d’oiseaux
Le Collier et la perle (Sénégal) – 2009 – 52 min
Mamadou Sellou Diallo (Sénégal)
De la grossesse de sa femme à la naissance de leur fille, Mamadou Sellou Diallo s’interroge sur la femme sénégalaise et son rapport à la sexualité, partagée toute sa vie entre plaisir et souffrance.
17 avgusta – 17 août (Russie) – 2009 – 52 min
Alexander Gutman (Russie)
Une brume épaisse dissimule les murs de la première prison russe où les détenus sont enfermés à perpétuité. Une cellule : « Prisonnier Boris Bezotechestvo. Perpétuité. Article 102. Risque d’évasion. Agressif. Triple meurtrier. »
(17h30 – 19h30)
Hanoi Eclipse: The Music of Dai Lam Linh (Vietnam) – 2010 – 56 min
Barley Norton (Royaume-Uni)
Le film suit le parcours de Dai Lam Linh, un groupe de musiciens vietnamiens avant-gardiste et controversé, pendant leurs répétitions et leurs représentations dans leur ville natale, Hanoi.
Il Maggio delle Mondine – Le Mai des Mondines (Italie) – 2011 – 44 min
Francesco Marano (Italie)
En 2009, la chorale des Mondine de Médicina (ouvrières agricoles chargées de désherber les rizières) a été invitée à chanter pour le concert de la fête du travail qui se déroule à Rome.
(20h30 – 23h)
Shadows and Illumination – Ombres et illumination (Indonésie) – 2010 – 35 min
Robert Lemelson (USA)
Nyoman Kereta, un paysan balinais d’une soixantaine d’années, vit entre deux mondes, celui de sa famille et de sa communauté et celui des esprits.
Born in the Year of the Hare – Né l’année du lièvre (Cambodge, Autriche, Norvège) – 2010 – 90 min
Ebba Sinzinger (Autriche)
Tai est un samouraï somnambule perdu dans le tourbillon des événements qui l’entourent. Il s’envole pour le Cambodge, terre de ses ancêtres où il retrouve encore les traces des horreurs du passé.
Mardi 8 novembre (14h – 17h)
Maîtres de chant diphonique (Mongolie, France) – 2010 – 53 min
Jean-François Castell (France)
Dörvön Berkh est un ensemble vocal composé de quatre des plus grands maîtres du chant diphonique mongol.
Les Yeux fermés (Islande) – 2011 – 59 min
Christophe Pons, Clément Dorival (France)
À l’approche de Noël, des nuées de bougies illuminent Reykjavík. Dans ce climat étrange et poétique, les défunts tissent des liens avec les vivants.
La Revanche des chamanes (Russie, République de Touva) – 2011 – 48 min
Laetitia Merli (France)
Kyzyl, la capitale de Touva, Kara-Ool, chamane, dirige d’une main de maître son centre « Totem de l’Ours » et tous ceux qui travaillent avec lui.
(17h30 – 19h30)
Promise and Unrest – Espoir et inquiétude (Irlande, Philippines) – 2010 – 79 min
Alan Grossman (Afrique du Sud), Aine O’Brien (Irlande)
Alors que sa fille Gracelle n’a que sept mois, Noemi Berredo quitte seule les Philippines pour travailler en Malaisie et s’installer en Irlande en 2000. Portrait intimiste, filmé pendant cinq ans.
Reconstructing Sudan (Soudan, Belgique) – 2011 – 21 min
Marta Kucza (Pologne)
« C’est une histoire sur la lutte entre la fascination exotique, la frustration des représentations existantes et l’impossibilité de transmettre la mémoire. » (Marta Kucza)
(20h30 – 23h)
Mirror of Emptiness – Le Miroir du vide (Chine) – 2010 – 120 min
Ma Li (Chine)
Dans un monastère bouddhiste rarement ouvert au public, Ma Li a filmé pendant plusieurs mois la vie de cinq lamas et d’un maître de funérailles.
Mercredi 9 novembre (14h – 17h)
Rook gezag en rummikib – Tabac, autorités et Rummikub (Pays-Bas) – 2010 – 93 min
Steef Meyknecht (Pays-Bas)
Pendant plus d’un an, Steef Meyknecht a suivi dans le quartier de Schiedam, Madame Kevser Özer, l’institutrice de l’école primaire islamique, Uli, le propriétaire du débit de tabac, les vieilles dames du club de Rummikub et Ferry Lockhorst, un policier.
Ateliers urbains #1 flagey (Belgique) – 2010 – 62 min
Gwenaël Breës, Axel Claes (Belgique)
Des habitants se croisent sur la plus grande place de Bruxelles, qui vient de faire peau neuve après six ans de chantier.
(17h30 – 19h30)
Retour au Brouck : le marais Audomarois, quarante ans plus tard (France) – 2010 – 52 min
Colette Piault (France)
En 1970, Colette Piault réalise un film sur le travail des maraîchers du marais Audomarois, Le Brouck. Quarante ans plus tard, elle retourne auprès d’eux.
Iran, jonobe gharbi – Iran, sud-ouest – 2010 – 50 min
Mohammad Reza Fartousi (Iran)
Depuis trente ans, les marais de Al-Azim s’assèchent progressivement obligeant les habitants à fuir ou à s’adapter avec l’espoir d’y poursuivre leur existence.
(20h30 – 23h)
Der rote Sufi – Le Soufi rouge (Pakistan) – 2010 – 59 min
Martin Weinhart (Allemagne)
Jürgen Wasim Frembgen, anthropologue allemand spécialiste du soufisme, nous guide tout au long de son pèlerinage de Lahore à Sehwan Sharif jusqu’au mausolée du Saint Lal Shahbaz Qalandar.
La Table aux chiens (Kathakali) (Inde) – 2010 – 40 min
Cédric Martenelli, Julien Touati (France)
Des rythmes de percussions déchirent le silence de la nuit. Mouvements des yeux, corps huilés et massés, des pieds frappent le sol, les peaux transpirent, des chanteurs vocalisent.
Jeudi 10 novembre (14h – 17h)
Stori Tumbuna – Récits d’ancêtres (Papouasie-Nouvelle-Guinée) – 2011 – 82 min
Paul Wolffram (Nouvelle-Zélande)
En 2001, Paul Wolffram se rend au sud de la Nouvelle-Irlande et passe deux ans au sein de la communauté Lak. Ses recherches le mènent à entrevoir une réalité cachée et sombre.
In Absentia (Cuba) – 2011 – 42 min
Tareq Daoud (Suisse)
La communauté paysanne de La Ranchería descend en ligne directe des premiers habitants de l’île. Interrogations sur la survie et la transmission d’une culture.
(17h30 – 19h30)
La main de Dieu (ou la queue du renard) (Grèce) – 2010 – 86 min
François Sculier (France)
Suite à des incendies meurtriers, le réalisateur parcourt le Péloponnèse pour filmer les villageois dans la reconstruction de leur existence. Il se heurte à un obstacle majeur : la langue.
(20h30 – 23h)
Beijing Berieged by Waste – Pékin assiégé par les ordures (Chine) – 2011 – 60 min
Wang Jinliang (Chine)
À l’ère du tout jetable, les sites d’enfouissement et les décharges illégales de Pékin débordent. 17 millions d’habitants produisent 18 000 tonnes d’ordures par jour, soit 7000 tonnes de trop.
Marysina polana – La Colline du chien (Pologne) – 2010 – 39 min
Grzegorz Zariczny (Pologne)
Comme chaque année de mai à novembre, quatre hommes suivent le rythme de la vie pastorale tout en parlant des femmes avec humour et tendresse.
Vendredi 11 novembre (14h – 17h)
Safar (Iran) – 2010 – 56 min
Talheh Daryanavard (Belgique)
Un voyage en train, trois amies rentrent chez elles. Moments de lucidité déconcertante, qui dévoilent trois trajectoires de vie faites tant de rêves et de désirs que d’hésitation et d’incertitudes.
La Vie au loin (Portugal) – 2011 – 81 min
Marc Weymuller (France)
Le Barroso est une région isolée du Portugal où l’on continue à vivre, au rythme lent des troupeaux et des saisons. Chacun sait que c’est bientôt la fin et tire en secret les mailles de souvenirs épars.
(17h30 – 19h30)
Kaboul, mission impossible (Afghanistan) – 2009 – 22 min
Hamed Alizadah (Afghanistan)
Des ouvriers vêtus d’un habit de travail orange sont comptés, avant de partir dans un camion à travers les rues de Kaboul. Leur mission : nettoyer les caniveaux de la ville.
Jon face aux vents (Suède) – 2010 – 77 min
Corto Fajal (France)
Jon, éleveur de rennes au-dessus du cercle polaire, nous amène dans l’univers de sa communauté où vie traditionnelle et moderne se côtoient en quête d’un équilibre.
(20h30 – 23h)
Le Bonheur simple (Vietnam) – 2010 – 34 min
Nguyen Minh Ky (Vietnam)
Loin de leurs enfants, un couple pêche toute la journée sur la rivière Hàn à Da Nang, avec la ferme intention d’acheter une parcelle de terre près de chez eux pour avoir enfin une vie de famille.
Summer Pasture – Pâturage d’été (Chine, Tibet) – 2010 – 85 min
Lynn True, Nelson Walker (Etats-Unis)
Chronique d’un été auprès d’une famille nomade et de ses yaks. Pour Locho, Yama sa femme et leur fille Jiatomah, la période est pleine d’incertitudes et de disputes.
Samedi 12 novembre (14h – 16h30)
Hors compétition
Koukan kourcia, le cri de la tourterelle (Niger, Côte d’Ivoire) – 2010 – 62 min
Sani Elhadj Magori (Niger)
Un long voyage, à la rencontre des Nigériens poussés à l’exil il y a vingt ans par les chants de Hussey. Aujourd’hui, elle va vers eux avec une chanson qui leur demande de rentrer au pays.
Hazo Mena, les hommes du bois rouge (Madagascar) – 52 min
Federico Varrasso (Belgique)
Chaque hiver, pour quelques sous, des hommes quittent leur famille, pour un travail saisonnier et pénible dans les plantations d’eucalyptus, le bois rouge.
(17h – 19h30)
Hommage à Richard Leacock et rencontre avec Valérie Lalonde sa compagne et complice, animée par Françoise Foucault.
Jazz Dance (USA) – 1954 – 20 min
Roger Tilton (USA)
Images : Richard Leacock et Bob M. Campbell
Primary (USA) – 1960 – 27 min
Robert Drew (USA)
Images : Richard Leacock, Albert Mayseles
Happy Mother’s Day (USA) – 1963 – 26 min
Joyce Chopra, Richard Leacock (USA)
Chiefs (USA) – 1969 – 18 min
Richard Leacock (USA)
(20h30 – 23h)
PALMARÈS
Hommage à Richard Leacock en présence de Valérie Lalonde
Rencontres Narrativités Singulières
14 / 15 novembre 2011 – Le Cube, Issy-les-Moulineaux
Métro ; ligne 12 (Porte de Versailles), tramway T2 (Les Moulineaux), RER C station Issy.
Lundi 14 novembre
10h – 11h30 : Distance déchirante
9000 frames between us
Mexique, USA
48min, 2011, vidéo, couleur
réalisation: Rebecca Savage (USA, Royaume-Uni)
Retour en terre, Vies suspendues d’expulsés maliens.
Mali
13 min, 2009, photo montage
réalisation : Mathilde Guermonprez et Magali Hirn (France)
Voice Unknown
Corée, USA
32 min, 2011, vidéo, couleur
réalisation : Jinhee Park (Corée)
11h30 – 12h : débat
14h – 15h30 : Haute tension
Les Lessiveuses
France
45 min, 2010
réalisation : Yamina Zoutat (Suisse)
In Situ
France
52 min, 2010
réalisation : Anne Toussaint et Kamel Regaya (France)
15h30 – 16h : débat
16h – 17h30 : Du terrain à la narration
Bastian et Lorie, Notes sur le chant et la danse flamenco
France
20min, 2009, vidéo noir et blanc, couleur
réalisation : Catarina Pasqualino (Italie)
Diwans
Belgique
extrait, 2011
réalisation : Marc Colpaert et Laurent Van Lancker (Belgique)
On the Road with Maruch
Mexique
43 min, 2008
réalisation : Florian Walter (Allemagne)
17h30 – 18h : débat
Mardi 15 novembre
10h – 11h30 : Fractions
Sonar
Canada
8 min, 2011, vidéo installation avec son 5.0
réalisation : Sandra Volny (France)
Are you happy
divers pays
60 min, en cours depuis 2010, page Web
responsable du projet : Mandy Rose (Royaume-Uni)
China 66
Chine
31 min, 2010, triptyque vidéo
réalisation : Maéva Aubert (France)
11h30 – 12h : débat
14h – 15h30 : Transition
Samtravo
Géorgie
12 min, 2010
réalisation : Nora Philippe (France)
De la mutabilité de toute chose
Italie
16 min, 2010
réalisation : Anna Marziano (France)
La java bleue
France
25 min, 2011
réalisation : Sophie-Charlotte Gautier, Anne Loubet (France)
Voyage to Heaven
Corée
11min, 2011, photo montage
réalisation : Kim Nyung-man
15h30 – 16h : débat
16h – 17h30 : Mémoire en résonance
Shimasani
USA
15 min, 2009
réalisation : Blackhorse Lowe (USA)
Dankumba
Mali
12 min, 2011
réalisation : Bakary Diallo (Mali)
Memory Blossom
Belgique
11min, 2011
réalisation : Tine Guns (Belgique)
Phone Tapping
Corée
10 min, 2009
réalisation : Yong Ho Lee (Corée)
17h30 – 18h : débat
Rétrospective 30 ans 30 films
17 / 24 novembre 2011 – Maison des Cultures du Monde
Métro : ligne 4 (Saint-Placide ou Vavin) et ligne 12 (Notre-Dame-des-Champs ou Rennes)
Bus : 68, 83, 91, 94
Jeudi 17 novembre (15h – 18h30)
Minorités, stratégies pour résister
Cannibal Tour – 1988
Dennis O’Rourke (Australie) – 70 min
De riches touristes remontent en croisière de luxe la mystérieuse rivière Sépik, dans les jungles de la Papouasie-Nouvelle-Guinée…
Kayapo : Out of the Forest (Les Kayapo sortent de la forêt) – 1989
Michael Beckham (Royaume-Uni) – 51 min
Au début de 1989, les Kayapos s’allient à d’autres Indiens du Brésil pour un regroupement des tribus à Altamira – site pressenti d’un énorme barrage hydro-électrique
Débat
(20h – 23h)
Face cachée du développement
A Kalahari Family – Part five : Death by Myth (Une famille du Kalahari – Le Mythe assassin) – 2003
John Marshall, Claire Ritchie (USA) – 90 min
En 1992, alors que l’indépendance de la Namibie déclenche un afflux d’aides internationales en faveur des Ju/’hoansi du Kalahari, les organismes ne soutiennent plus leur agriculture.
Débat
Vendredi 18 novembre (15h – 18h30)
Racisme : rapports à l’autre
Ishi, the Last Yahi (Ishi, le dernier Yahi) – 1992
Jed Riffe, Pamela Roberts (USA) – 57 min
Alors que les massacres des années 1860 et 1870 avaient presque exterminé les Indiens de Californie, l’apparition en 1911, de Ishi, « dernier Indien sauvage en Amérique du Nord », abasourdit la nation.
Classifed People – 1987
Yolande Zauberman (France) – 53 min
Tourné clandestinement en Afrique du Sud, ce film dénonce les déchirures engendrées par l’Apartheid.
Débat
(20h – 23h)
Chine : grand bond et paradoxes
Caractères chinois – 1983
Alain Fournier (France) – 70 min
Au cours de plusieurs voyages en Chine, entre 1981 et 1983, le réalisateur et quelques compagnons filment leurs rencontres puis leurs retrouvailles avec des Chinois de Canton.
Yao Gong (Les mineurs) – 2003
Hongfeng Zhang (Chine) – 52 min
Dans la province du Shanxi (sud-ouest de Pékin), des paysans travaillent, au péril de leur vie, dans des mines de charbon pour compléter les maigres revenus que leur rapporte la terre.
Débat en partenariat avec les Amis du Monde Diplomatique
Samedi 19 novembre (15h – 19h)
Femmes témoins de leur société
Sans père ni mari – 1995
Cai Hua (Chine) – 26 min
Les Na de Chine vivent sans l’institution du mariage. Frères et sœurs vivent ensemble, partagent les tâches ménagères et l’éducation des enfants.
La Boucane – 1984
Jean Gaumy (France) – 35 min
En 1972, Jean Gaumy fait quelques unes de ses premières photographies à Fécamp, dans une fabrique de harengs fumés. Dix ans plus tard il revient pour faire un film.
Débat en partenariat avec l’Institut Émilie du Chatelet
A Wife Among Wives (Une femme parmi les femmes) – 1981
David MacDougall, Judith MacDougall (Australie) – 75 min
Le film s’attache à comprendre comment les Turkanas – éleveurs semi-nomades relativement isolés du nord-ouest du Kenya – et en particulier les femmes, voient le mariage.
Débat en partenariat avec l’Institut Émilie du Chatelet
(20h – 23h)
Cabale à Kaboul – 2007
Dan Alexe (Belgique) – 87 min
Il était une fois Zabulon et Isaac, les deux derniers juifs d’Afghanistan… Partageant la cour de l’ancienne synagogue de Kaboul, ils se détestent on ne peut moins cordialement.
Débat
Dimanche 20 novembre (15h – 18h30)
Désordres post-soviétiques
Un dimanche à Pripiat – 2006
Blandine Huk, Frédéric Cousseau (France) – 26 min
Quelque part en Europe se trouve une zone interdite. Le 26 avril 1986, un ennemi invisible a obligé les habitants de Pripiat à quitter les lieux.
Father, Son and Holy Thorum (Le Père, le Fils et le Saint Torum) – 1997
Mark Soosaar – 100 min
Au coeur de la Sibérie, deux mondes différents se rencontrent dans ce drame familial documentaire. L’un est conservateur et traditionnel, l’autre est flexible et adaptatif.
Débat
Lundi 21 novembre (15h – 18h30)
Musique et Islam
Amir (Amir, la vie d’un musicien afghan réfugié à Peshawar, Pakistan) – 1985
John Baily (Royaume-Uni) – 50 min
John Baily se rend à Peshawar pour filmer les musiciens afghans réfugiés et retrouve son vieil ami Amir Mohammad.
Sivas – Home of Poets (Sivas, terre des poètes) – 1995
Said Manafi (Turquie), Werner Bauer (Autriche) – 90 min
Les Alévis se considèrent une communauté libérale. Avec l’avancée de l’intégrisme islamique, ils sont devenus la cible des fanatiques religieux.
Débat
(20h – 23h)
Pouvoirs et traditions africaines
Chef ! – 1999
Jean-Marie Teno (Cameroun) – 61 min
Des événements apparemment sans rapport et anodins dont Jean-Marie Teno est témoin, le conduisent à mener une réflexion personnelle de l’état actuel de la société camerounaise.
Shooting with Mursi (Les Mursis caméra au poing) – 2009
Ben Young (Royaume-Uni), Olisarali Olibui (Éthiopie) – 54 min
Olisarali Olibui, chef de son groupe d’âge, capture une image sincère de sa propre société alors qu’elle se bat pour protéger son mode de vie et son identité.
Débat en partenariat avec les Amis du Monde Diplomatique
Mardi 22 novembre (15h – 18h30)
Chamanes et diables, anthropologie du religieux
Indo Pino – 2002
Martine Journet, Gérard Nougarol (France) – 90 min
ndo Pino peut aller de l’autre côté de la nuit. Elle est chamane wana sur l’île de Sulawesi en Indonésie.
Cuyaga : Devil Dancers (Les Diables dansants) – 1987
Paul Henley (Royaume-Uni) – 54 min
Les habitants de Cuyagua, au Vénézuéla, sont les descendants des esclaves africains. Des traces de leurs traditions culturelles des ancêtres sont conservées lors des grandes fêtes catholiques.
Débat
(20h – 23h)
Anthropologie partagée
Der herr der ziegen (Le Maître des chèvres – Sacrifice et divination chez les Hamar du sud de l’Ethiopie) – 1984
Ivo Strecker (Allemagne) – 45 min
La vie quotidienne d’une famille hamar, sa pratique du sacrifice et la lecture dans les entrailles de l’animal.
Conversation with Dundiwuy Wanambi (Conversations avec Dundiwuy Wanambi) – 1995
Ian Dunlop (Australie) – 50 min
Les entretiens avec Dundiwuy Wanambi, filmés entre 1970 et 1982, révèlent les luttes d’un homme face aux changements extrêmes du peuple aborigène de la terre d’Arnhem orientale (Australie).
Débat
Mercredi 23 novembre (15h – 18h30)
Japon : visions décalées
Le Départ – 1998
Damien de Pierpont (Belgique) – 52 min
Au Japon, on dit aux enfants que les morts deviennent des étoiles.
Taimagura Baachan – 2004
Yoshihiko Sumikawa (Japon) – 110 minu
Pendant quinze ans, le réalisateur a filmé une vieille femme, vivant au coeur de la montagne japonaise.
Débat
(20h – 23h)
Cuba : de l’utopie à la réalité
Cuba, l’art de l’attente – 2007
Eduardo Lamora (Cuba) – 81 min
« Le vrai exil, c’est le retour. » Trente ans après en être parti, Eduardo Lamora retourne à Central Guatemala, son village natal à Cuba.
Débat en partenariat avec les Amis du Monde Diplomatique
Jeudi 24 novembre (15h – 18h30)
Économies alternatives
Mout Tania – Mourir deux fois – 1999
Ivan Boccara (France) – 56 min
Pour subvenir aux besoins de sa famille berbère, Hammadi a construit des moulins à grains, des ruches et produit son électricité avec l’eau du torrent.
Sidheswri Ashram – Une journée dans un restaurant communautaire de Calcutta – 2004
Virginie Valissant-Brylinski, Bénédicte Jouas (France) – 43 min
Le jour se lève sur Calcutta et dans la cuisine du Sidheswri Ashram, petit restaurant communautaire bengali.
Débat
(20h – 23h)
L’ère Mobutu – Une dictature africaine
Maîtres des rues – 1989
Dirk Dumon (Belgique) – 54 min
À Kinshasa, à Kinsangani dans les boutiques, les bars, les petits ateliers, les murs ont la parole.
Zaïre, le cycle du serpent – 1992
Thierry Michel (Belgique) – 85 min
Après trente années d’indépendance et vingt-cinq années de mobutisme… quel avenir pour le Zaïre ?
Débat
Séances spéciales films ethnographiques
Le Festival International Jean Rouch et le CNRS, trente ans de collaboration
21 et 23 novembre 2011 – Auditorium Marie Curie, CNRS, Paris, site Michel-Ange
Entrée libre sur inscription à cnrs-images@cnrs-bellevue.fr
Métro : lignes 9 et 10 (Michel-Ange-Auteuil), Bus : 22, 72, 52, 62
Lundi 21 novembre 2011 (10h – 13h)
Au fil de l’aiguille (Grèce) – 1982 – 22 min
Colette Piault, anthroplogue et cinéaste
A Ano Ravénia, en Epire, les jeunes filles restent au village, contrairement aux jeunes garçons. Elles livrent leurs aspirations et leurs désirs tout en brodant leur trousseau.
Les Diablos (Espagne) – 1985 – 33 min
Jean-Dominique Lajoux, cinéaste
Chaque année, durant quatre jours en février, les Diablos célèbrent la fête de leur Saint Patron Blaise.
Le Chant des harmoniques (France) – 1989 – 38 min
Hugo Zemp, ethnomusicologue et cinéaste
Dans la technique vocale du chant diphonique, une seule personne chante à deux voix. Tran Quang Hai, ethnomusicologue et musicien, enseigne cette technique dans un atelier d’initiation.
Discussion avec les auteurs et réalisateurs, animée par Jean Arlaud et Marc Piault, anthropologues et cinéastes.
(14h – 16h)
Le Pays d’en dessous (France) – 1982 – 27 min
Patrick Prado, ethnologue, cinéaste
Auteure : Michèle Blondel
Film sur la mémoire de lieux disparus ou abandonnés dans la région du Creusot, pour laisser place à la construction de la ligne du TGV.
Nioro-du-Sahel, une ville sous tension (Mali) – 1998 – 53 min
Christian Lallier, ethnologue et cinéaste
Le comité de jumelage entre Nioro (Mali) et Limours (France) s’est lancé dans l’électrification de la ville. Mais, des tensions naissent et le courant ne passe plus entre les acteurs du projet.
Discussion avec les auteurs et réalisateurs, animée par Émilie Houssa.
(16h30 – 18h)
Titans et mosquées (Bénin) – 2006 – 52 min
Christophe Folcher, cinéaste
Auteure : Denise Brégand, ethnologue
Les transporteurs routiers béninois conduisent des titans, grâce à l’argent gagné, ils font construire des mosquées et continuent de défendre une société qui tente de concilier profit et islam.
Discussion avec les auteurs et réalisateurs, animée par Monique Galland-Dravet, responsable des ressources documentaires à CNRS Images.
Mercredi 23 novembre 2011 (10h – 13h)
Ibani ou l’écharpe bleue (Mali) – 1991 – 52 min
Nadine Wanono, ethnologue et cinéaste
Après l’accouchement, le mère et son bébé, durant trente jours, vivent isolés. Des événements importants vont se dérouler pour l’inscription de l’enfant dans le corps social.
Mort et naissance de Masiki (République Centrafricaine) – 1996 – 59 min
Alain Epelboin ethnologue et cinéaste, et Didier Boclet
Drame au campement d’Akungu, deux fillettes sont mortes intoxiquées. Par une nuit fraîche, Bonéné accouche d’une fille, nommée Masiki, du nom de sa sœur décédée et de celui de sa grand-mère.
Discussion avec les auteurs et réalisateurs, animée par Daniel Friedmann, anthropologue et cinéaste.
(14h30 – 18h)
Lettre aux morts (Papouasie-Nouvelle-Guinée) – 2001 – 61 min
Eytan Kapon, cinéaste
Auteur : André Iteanu, ethnologue
L’ethnologue, André Iteanu, revient en décembre 1999, au village de Jajau, mais, en ce début de nouvelle ère de nombreuses rumeurs courent sur le retour du Christ et la résurrection des morts.
Democracy@large (Kirghizstan) – 2006 – 52 min
Emmanuel Hamon, cinéaste
Auteur : Boris Pétric, ethnologue
En juin 2005, les Kirghizes éliront leur président. Les avis sur les transformations démocratiques du pays divergent entre notables et responsables d’organisations internationales. À qui le scrutin donnera raison ?
Discussion avec les auteurs et réalisateurs, animée par Jean-Claude Penrad, anthropologue et cinéaste.
Soirée de clôture
Jean Rouch, Pierre-André Boutang : Rencontre inédite
25 novembre 2011 – Société civile des auteurs multimedia (SCAM)
Métro : ligne 2 (Monceau), ligne 2 et 3 (Villiers)
20h30
Soirée organisée par la SCAM et le Comité du film ethnographique en hommage à Jean Rouch, fondateur du festival.
Jean Rouch raconte à Pierre-André Boutang – 2004 – 104 min
Pierre-André Boutang (France)
Un après-midi, sur les marches de l’escalier dans le bureau du Comité du film, Jean Rouch se raconte face à la caméra de son ami.
Projection des films primés
dans le cadre des programmations du musée de l’homme hors les murs
Vendredi 25 novembre et samedi 26 novembre (14h – 17h)
Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution, Muséum national d’Histoire Naturelle
Métro, RER : ligne 5 (Austerlitz), ligne 7 (Censier Daubenton), ligne10 (Jussieu), RER C (Austerlitz) et Bus : 24, 57, 61, 63, 67, 89, 91
Le Comité du film ethnographique remercie chaleureusement
pour leur partenariat :
Bibliothèque nationale de France
CNRS Images
CNRS Institut des Sciences Humaines et Sociales
Centre Wallonie-Bruxelles
Cinéma du Réel
Le Cube, Centre de création numérique
DRAC Île-de-France, service du cinéma, de l’audiovisuel et
du multimédia
Institut français
Institut de recherche pour le développement, Délégation à l’information et à la communication
Maison des Cultures du Monde
Ministère de la Culture et de la Communication,
Département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique, Direction générale des patrimoines
Service du livre et de la lecture, Direction générale des médias et des industries culturelles
Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Muséum national d’Histoire naturelle, Musée de l’Homme
Sita – Suez Environnement
Société civile des auteurs multimédia (SCAM)
Société française d’ethnomusicologie
Wallonie-Bruxelles International
pour leur partenariat média :
Les Amis du Monde Diplomatique
Bellefaye
Film-documentaire.fr
L’Humanité
Le Monde Diplomatique
Nova
Télérama
pour leur soutien :
Éditions Montparnasse
Loca Images
pour leur concours :
Album productions
Canary Banana films.com
Centre de l’Audiovisuel à Bruxelles
La Cinémathèque de Toulouse
Cobra films
Documentary Educational Resources
Escambiar, festival Peuples et musiques au cinéma
Fondation Jean Rouch
Hibou production
Images en Bibliothèques, le Mois du film documentaire
Injam Production
Institut Émilie du Chatelet
IVE Institut für Visuelle Ethnographie
Jed Riffe Films + ; Electronic Media
Les Films de la Passerelle
Les Films de la Pléiade/Les Films du Jeudi
Les Films du Raphia
Luna Blue Film
Médiathèque José Cabanis, Toulouse
Muséum de Toulouse
Nofilm
Rattlesnake Productions
Royal Anthropological Institute
Saga Film
Screen Australia
The factory
Wallonie Image Production
Weiko Saawa Film
Young & Young Ltd
et les lieux associés :
Centre culturel franco-nigérien, Jean Rouch
Ciné 104, Pantin
Cinéma municipal Nestor Burma, Montpellier
Le Moustier, Thorigny-sur-Marne
Organisation :
Comité du film ethnographique et le CNRS Images.
Barberine Feinberg, Françoise Foucault et Laurent Pellé
Tél. : +33 (0)1 47 04 38 20/ +33 (0)1 40 79 54 13
www.comite-film-ethno.net
Responsable presse :
Silvia Guido
Tél. : +33 (0) 6 99 71 94 31
E-mail : silviaguido@sfr.fr
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Le Comité du film ethnographique dédie cette nouvelle édition du Festival Jean Rouch à la mémoire de l'ethnologue et cinéaste Luc de Heusch (1927-2012)
Compétition internationale / International Competition
Samedi 10 au Vendredi 16 Nov. 2012 / Saturday 10th to Friday 16th Nov. 2012 • Maison des Cultures du Monde.
→ Prix et jury / Awards & Jury Members
→ Films de A à Z / A to Z films
→ Jour par Jour / Day by Day
→ Grille horaire / Screening schedule
→Palmarès / Award-winning films
Projection des films primés / Screening schedule of the awarded films
Samedi 17 et lundi 19 Nov. / Saturday 10 & Monday 19 Nov. 2012 • Museum national d'Histoire. naturelle
→ voir
Regards comparés : LA CHINE DES GRANDS TRAVAUX
Mercredi 21 au Dimanche 25 Nov. 2012 / Wednesday 21th to Sunday 25th Nov. 2012
→ Entretien avec Marceline Loridan-Ivens / Conversation with Marceline Loridan-Ivens
→ Films de A à Z / A to Z films
→ Jour par Jour / Day by Day
Master classes
Samedi 10 et 17 Nov. 2012 / Saturday 10 & 17 Nov. 2012 • Ecole des hautes études en sciences sociales.
→ Claire Simon
→ Rina Sherman
Séances spéciales / Tribute & Special Programmes
• Vendredi 16 novembre de 14h00 à 17h00 / Friday 16th Novembre •
→ Séance spéciale "Stand van de Sterren" / S pecial screening "Position Among the Stars"
• Vendredi 16 nov. 2012 / Friday 16th Novembrer •
→ Hommage à Luc de Heusch / Tribute to Luc de Heusch
• Dimanche 18 novembre / Sunday 18th November •
→ Séance spéciale "À propos d'un été" / Special screening "About a Summer"
• Mercredi 21 novembre / Wednesday 21th November •
→ Ouverture des Regards Comparés à l'EHESS / Regards Comparés Opening at EHESS
• Jeudi 22 novembre / Thursday 22th November •
→ Séance spéciale CNC / Special screening at CNC
• Vendredi 23 novembre / Friday 23th November •
→ Soirée SCAM Festival international Jean Rouch / Closing evening at SCAM
• Mardi 27 et mercredi 28 novembre / Tuesday 27th & Wednesday 28th November •
→ Hors les murs au musée du quai Branly / Extra Muros at musée du quai Branly
Lieux / Venues
→ L'accès détaillé à tous les lieux / Screening venues information
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Compétition internationale / International Competition
Samedi 9 au Vendredi 15 Nov. 2013 / Saturday 10th to Friday 15th Nov. 2013 • Maison des Cultures du Monde.
→ Jury / Jury Members
→ Prix / Awards
→ Films de A à Z / A to Z films
→ Jour par Jour / Day by Day
→ Grille horaire / Screening schedule
→ Palmarès / Award-winning films 2013
→ Projection des films primés / Rerun of the award winning films
Rencontres du film ethnographique / Ethnographic Cinema Encounters
5 - 7 novembre 2013 / 5 - 7 November 2013 • M usée du quai Branly
Regards Comparés : Tibet
26 - 29 novembre 2013 / 26 - 29 November 2013 • INALCO
→ Texte de présentation de Françoise Robin / Introductory text by Françoise Robin
→ Jour par jour / Day by Day
→ Films de A à Z / A to Z films
→ Programme .pdf à télécharger / download .pdf programme
→ Partenaires des Regards comparés / "Regards comparés" partners
Master classes / Master Classes
9 novembre / 9th November 2013 • Musée du quai Branly
23 novembre / 23rd November 2013 • EHESS
→ Robert Gardner • 9 novembre / 9th November 2013
→ Jean Gaumy • 23 novembre / 23rd November 2013
20è anniversaire du « Prix Bartók » / 20th Anniversary of the « Prix Bartók »
16 - 17 novembre / 16 - 17 November 2013 • Maison des Cultures du Monde
Ethnologie, patrimoine et cinéma : images de la France de 1983 à 2012 Anthropology, Intangible Heritage and Cinema : France 1983-2012
19 novembre / 19th November 2013 • Maison des Cultures du Monde
Séances spéciales Hors les Murs / Extra Muros Special Programmes
→ Hors les Murs à Strasbourg jeudi 10 octobre / Extra Muros in Strasbourg on Thursday 10th October
→ Hors les Murs à Montpellier 18.19 et 20 octobre / Extra Muros in Montpellier on 18. 19 and 20th October
→ Projections des films primés
20, 21 et 23 novembre 2013 / 20th,21th and 32 November 2013 • Muséum national d’histoire naturelle
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BANDE ANNONCE / FESTIVAL'S TRAILER
télécharger download
■ affiche 2014 / poster
■ programme festival 2014 .pdf
Rencontres du film ethnographique / Ethnographic cinema encounters
4 Nov. 2014 / 4th Nov. 2014 • Musée du quai Branly
Compétition internationale / International Competition
8 – 14 Nov. 2014 / 8th – 14th Nov. 2014 • Maison des Cultures du Monde
→ Jury et comité de sélection / Jury members and selection committee
→ Prix / Awards
→ Films de A à Z / A to Z films
→ Jour par Jour / Day by Day
→ Palmarès / Award-winning films 2014
→ Projection des films primés / Rerun of the award winning films
Carte blanche au Groupe de recherche Achac / Carte Blanche to the ACHAC Research Group
14 – 15 Nov. 2014 / 14th – 15th Nov. 2014 • Maison des Cultures du Monde
Patrimoine, ethnologie et cinéma / Intangible Heritage, Anthropology and Cinema
15 – 16 Nov. 2014 / 15th – 16th Nov. 2014 • Maison des Cultures du Monde
Master Classes
→ Jean-Paul Colleyn • 8 Nov. / 8th Nov. 2014 • EHESS
→ Martine Journet, Gérard Nougarol • 21 Nov. / 21st Nov. 2014 • Musée du quai Branly
Regards Comparés : La Grèce / ‘Regards Comparés’ : Greece
24 – 27 Nov. 2014 / 24th – 27th Nov. 2014 • INALCO
→ Texte de présentation de Stéphane Sawas / Introductory text by Stéphane Sawas
→ Jour par jour / Day by Day
→ Films de A à Z / A to Z films
→ Programme .pdf à télécharger / download .pdf programme
→ Partenaires des Regards comparés / ‘Regards Comparés’ partners
Jean Rouch et la critique cinématographique / Jean Rouch as seen by French film critics
29 Nov. 2014 / 29th Nov. 2014 • Maison des Cultures du Monde
Séances spéciales Hors les Murs / Extra Muros Special Programmes
→ Projections des films primés • 12 et 13 Déc. 2014 / 12th & 13th Dec. 2014 • Muséum national d’histoire naturelle
→ Hors les Murs en région Île-de-France / Extra Muros in Île-de-France region
→ Hors les Murs à Montpellier / Extra Muros in Montpellier
→ Hors les Murs à Strasbourg / Extra Muros in Strasbourg
→ Hors les Murs à Toulouse / Extra Muros in Toulouse
→ Hors les Murs à Cucuron / Extra Muros in Cucuron
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Lieux / Venues
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string(629) "Pour la deuxième année consécutive des hors les murs du festival Jean Rouch, trois services de Melun partageront une même ambition - la rencontre avec l'autre. Le service Démocratie de proximité et vie associative, le Conservatoire Les Deux Muses et la Médiathèque Astrolabe programmeront ensemble une séance d'ethnomusicologie. Dans le cadre de ce partenariat, renforcé par des missions communes, de nouveaux rendez-vous autour du cinéma documentaire seront proposés aux Melunais. Les échanges autour des cultures des uns et des autres seront la base de ces projections / débats.
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La 2° édition du Festival VOIR EN GRAND (23 au 25 mars) offre 3 journées de projections et de rencontres avec des réalisateurs et des scientifiques, suivies de débats et d’échanges.
En lien avec l’exposition Venenum, la programmation du vendredi proposera une série de trois films consacrée aux conséquences de la production de l’énergie nucléaire à travers le monde. Le samedi permettra au public de rencontrer et d’échanger avec le cinéaste Florian Geyer à l’occasion de la projection de ses deux derniers films. Enfin, la programmation s’achèvera par la projection d’une sélection de documentaires primés au festival en novembre 2017.
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string(934) "L’Association d’ethnologie de Strasbourg est heureuse de continuer son partenariat avec le festival du film ethnographique Jean Rouch. Dans le cadre de ce dernier, une soirée de projection au cinéma Star de Strasbourg sera organisée, durant laquelle des films ethnographiques seront présentés au public dans le cadre du festival. De plus, nous proposerons également pour la seconde année consécutive une master class animée par Laurent Pellé sur les débuts du film ethnographique en France. Nous souhaitons par là permettre à chacun de comprendre la richesse du film ethnographique, un outil unique pour les ethnologues qui nous aide à partager de la façon la plus complète possible – et peut- être la plus abordable – les éléments que nous avons découverts sur le terrain.
Jeanne Deya et Romain Denimal , Association d’Ethnologie, Faculté des sciences sociales, Université de Strasbourg
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string(638) "Fort du succès des éditions précédentes, la médiathèque de Lagny-sur-Marne poursuit cette année encore son partenariat Hors les murs du Festival international Jean Rouch. Avec une programmation riche autour de films documentaires, le festival permet de piquer toutes les curiosités en abordant des thèmes variés. En 2018, la médiathèque abordera la thématique des femmes sous différents angles, une opportunité d’avoir un regard particulier sur un sujet universel ! Une autre belle occasion pour les habitants de Marne et Gondoire de découvrir d’autres cultures grâce au cinéma documentaire ethnographique!
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string(468) "Pour la cinquième année au cinéma La Bergerie, le Festival Jean Rouch Hors les murs propose une sélection de quatre films primés à la 36e édition de la compétition internationale qui s’est tenue à Paris au mois de novembre dernier. Ce sera l’occasion de découvrir des documentaires passionnants sur le monde contemporain qui nous entoure et d’en débattre à l’issue de chacune des projections. Bonnes découvertes et très bonnes projections.
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Rendez-vous devenu incontournable, le Festival Jean Rouch Hors les murs au Parc culturel de Rentilly propose une sélection de quatre films primés à la 36e édition de la compétition internationale qui s’est tenue à Paris au mois de novembre dernier. Ce sera l’occasion de découvrir des documentaires passionnants sur le monde contemporain qui nous entoure et d’en débattre à l’issue de chacune des projections. Bonne projection.
(Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles)
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string(369) "Le Campus Condorcet d’Aubervilliers accueille le 38e Festival international Jean Rouch - Cinéma et anthropologie.
Deux soirées exceptionnelles de projections-débats auront lieu au Centre de colloques du campus, auditorium 150, de 16h à 20h. Deux films par soirée. Projections suivies d’échanges avec les réalisateurs, les chercheurs invités et le public.
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string(531) "Le 42# Festival international Jean Rouch donne rendez-vous aux spectatrices et spectateurs pendant deux journées, pour découvrir ou redécouvrir une sélection de films primés à la compétition internationale de cette année. La programmation se terminera par la projection du film M ap Kenbe de Nathalie Luca.
La programmation et les horaires des projections seront annoncés lors de la soirée de remise des prix le jeudi 11 mai à 19h30 et sur le site du festival le vendredi 12 mai : www.comitedufilmethnographique.com "
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string(551) "En présence de collègues chercheur·es et d’ami·es, les deux séances d’hommage à Marc-Henri Piault sont l’occasion d’explorer son parcours singulier et multiple, de plus de cinquante ans, du Ghana au Brésil en passant par la France, comme anthropologue au CNRS, cinéaste, épistémologue de l’anthropologie audiovisuelle et président, de 2004 à 2010, du Comité du film ethnographique. Chaque discussion est suivie par la projection de films de Marc-Henri Piault ou de montages photographiques réalisés par ses proches et ami·es."
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string(1007) "Une 5e édition - saison II, sous le signe de la Nature des Hommes
Les thématiques abordées au fil des éditions parlent du monde d’aujourd’hui. En mars 2020, la 4e édition du festival a été interrompue par la crise sanitaire. Pour cette édition, le festival avait choisi d’aborder la relation entre l’Homme et son environnement naturel, ce qui nous relie aux animaux, aux plantes, à la terre, à la mer, aux paysages… La question reste fondamentale et cette thématique est donc reprise et développée à l’occasion de cette nouvelle édition.
Contraint de s’adapter pour exister face à la situation sanitaire actuelle - notamment la fermeture des cinémas et les restrictions d’accueil de public encore d’actualité à ce jour - le festival Altérités 2021 se tiendra en ligne du 18 au 20 mars.
Ces différents rendez-vous seront retransmis en direct sur la salle de cinéma virtuelle La Vingt-Cinquième Heure et ne seront plus disponibles à l’issue de la diffusion.
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string(609) "Pour la septième année consécutive, le MuCEM donne carte blanche au Festival Jean Rouch du 6 au 9 janvier 2021.
Quatre soirées, quatre films sur les mondes paysans et enjeux politiques du monde rural aujourd'hui, qui témoignent du regard sensible et original que les chercheurs en sciences humaines et les cinéastes portent sur nos sociétés.
Les films sont tous suivis d'un débat avec les cinéastes.
Programmation en accès gratuit sur La Vingt Cinquième Heure. Créez votre compte dès maintenant et réservez votre place en cliquant sur le lien : https://fb.me/e/2GNahekIs
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string(547) "Chaque année, le Festival de cinéma et d’ethnographie Altérités ouvre des horizons peu explorés, une diversité des façons de penser et de se représenter le monde. Pour cette quatrième édition, le festival aborde une question fondamentale, celle de la relation entre l’Homme et son environnement naturel. Ce qui nous relie aux animaux, aux plantes, à la terre, à la mer, aux paysages est interrogé à travers dix films et vingt-quatre rencontres avec des ethnologues, des sociologues, des géographes, des artistes, des témoins..."
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string(1270) "Deux films de la sélection 2022, présentés par Laurent Pellé,délégué général du festival international Jean Rouch & membre du Comité du film ethnographique.
Ces films ont à première vue peu de choses en commun. Le premier, tourné au Brésil, se
construit autour de la légende d’un capoeiriste, Besouro Manganga, figure de la résistance afro-brésilienne au début du XIXe siècle. Le second suit l’histoire d’un homme et d’une femme au Cameroun dans leur projet de fonder un foyer à leur sortie de prison. Si l’image du premier est souvent symbolique, le second suit en cinéma direct les aventures du couple dans la préparation de leur mariage. Pourtant, ces films sont bien plus proches qu’il n’y paraît. Ils ont en commun de regarder l’individu sous l’angle de sa confrontation aux normes des sociétés qu’il habite. Pour forcer leur destin, les personnages de ces films doivent “fermer leurs corps” pour ne pas craindre la violence d’un état discriminatoire ou essayer de composer avec les exigences d’une tradition qui fait du mariage un parcours du combattant. Enfin, ces films se ressemblent par la manière très douce qu’ont les réalisateurs de rencontrer l’autre et d’exister derrière la caméra."
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Le Mucem invite le Festival international Jean Rouch à s’arrêter dans ses murs, pour proposer une sélection de films primés ou programmés qui témoigne du regard original que les chercheurs et les réalisateurs portent sur nos sociétés. C’est l’occasion d’embarquer pour des destinations proches et lointaines, de découvrir un foisonnement de thèmes sociétaux marquant notre monde, de portraits inoubliables, d’univers personnels et singuliers. L’ensemble dessine une programmation unique qui offre l’occasion de faire découvrir gratuitement à un large public toute la vitalité et la diversité d’une production documentaire qu’on ne peut voir ailleurs.
Chaque film est suivi d’une discussion avec l’auteur.e, et avec des intervenants de référence sur le sujet.
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string(1850) "À l’occasion de la 40e édition du Festival International Jean Rouch, les Rencontres du Film Ethnographique du musée du quai Branly - Jacques Chirac programme une acquisition récente de la médiathèque : Huahua de Citlalli Andrango Cadena et Joshi Espinosa Anguaya
Depuis l’ouverture du musée, la médiathèque a pour objectif de constituer un fonds audiovisuel dans les domaines de l’anthropologie internationale, des civilisations et expressions artistiques des continents américains, asiatiques, africains et océaniens.
Depuis 2012, la médiathèque s’associe au festival Jean Rouch pour programmer des films de sa collection et des rencontres avec des réalisateurs emblématiques de ses domaines de compétences.
Cette année, à l’occasion de l’édition anniversaire du festival Jean Rouch, les RFE mettent en lumière un des axes d’acquisition destiné à devenir un point fort de la collection audiovisuelle : les expressions cinématographiques autochtones.
L’histoire des représentations des peuples autochtones a été profondément marquée par les premières images animées tournées par les colons et les explorateurs, puis par l’anthropologie visuelle. Il s’agissait surtout d’un regard extérieur aux communautés qui imposait une vision fréquemment stéréotypée ou naïve de leurs cultures. Aujourd’hui, l’action politique et culturelle des autochtones essaie de transformer la manière de faire des films au sein des leurs communautés. Auparavant qualifiées de « communautés sources », elles expriment aujourd’hui sur les écrans leurs points de vues, dans un contexte d’affirmation de leur souveraineté.
Initiés par Claire Schneider, la collection audiovisuelle de la médiathèque et sa programmation dans le cadre du festival continuent à vivre et à se développer."
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string(319) "La programmation sensibilise le public au film de recherche pratiqué et produit par les organismes scientifiques comme l’IRD, le CNRS et le musée du quai Branly - Jacques Chirac. À l’issue de chacune des projections, la discussion est l’occasion de dialoguer avec les réalisateur·trices et les chercheur·es."
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string(373) "Partager et transmettre les pratiques filmiques documentaires en compagnie de cinéastes français ou étrangers qui évoquent, à partir d’extraits de leur films, leur parcours, expériences et aspirations.
Some French and foreign documentary filmmakers will share and pass on their experience by commenting and discussing excerpts from their films.
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string(420) "Pour la septième année au cinéma La Bergerie de Nangis, le Festival Jean Rouch Hors les murs propose une sélection de trois films primés à la 38e édition de la compétition internationale qui s’est tenue à Paris au mois de novembre dernier. Ce sera l’occasion de découvrir des documentaires passionnants sur le monde contemporain qui nous entoure et d’en débattre à l’issue de chacune des projections."
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string(427) "Rendez-vous devenu incontournable, le Festival Jean Rouch Hors les murs au Parc culturel de Rentilly propose une sélection de quatre films primés à la 38e édition de la compétition internationale qui s’est tenue à Paris au mois de novembre dernier. Ce sera l’occasion de découvrir des documentaires passionnants sur le monde contemporain qui nous entoure et d’en débattre à l’issue de chacune des projections. "
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string(874) "Pour sa première édition, le festival Passagers du réel propose
un voyage dans l’oeuvre de Jean Rouch, un des fondateurs du
cinéma anthropologique : voyageur insatiable, témoin gourmand
des sociétés africaines, cet inventeur a exploré le rapport que ces
sociétés entretiennent aussi bien avec leurs traditions qu’avec les
appels de la modernité.
Cette plongée rétrospective sera confrontée au cinéma
anthropologique actuel au travers d’une sélection de films de la
sélection 2016 du Festival International Jean Rouch de Paris.
Programme : http://www.troisiemeporteagauche.com/wp-content/uploads/2017/01/PASSAGERS-DU-R%C3%89EL-programme.pdf
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string(4285) "Cette programmation s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le département du Pilotage de la recherche et de la politique scientifique, du ministère de la Culture et de la Communication, et le Comité du film ethnographique, afin de promouvoir le patrimoine cinématographique ethnologique. Le Festival remercie très chaleureusement les Archives françaises du film (CNC), le CNRS Images, Capi films, Les Films de l’équinoxe et Les Films du jeudi pour avoir mis gracieusement à sa disposition les copies projetées.
Programme établi par Jean-Paul Colleyn (directeur d’études à l’EHESS, cinéaste et anthropologue), Léila Dhaou (assistante programmatrice au CFE) et Laurent Pellé (délégué général du Festival international Jean Rouch).
C’est par une question que Jean Rouch débute l’article (1) qu’il rédige en forme de manifeste, suite à la tenue, en 1955 au musée de l’Homme, de la première Semaine internationale du Film d’ethnographie (2), organisée à l’occasion de la Biennale de la photo et du cinéma de Paris. « Quels sont ces films ? » Et tout de go il écrit : « Je n’en sais rien encore », propos qui laisse le lecteur sur sa faim. Le film ethnographique existait-il à cette époque ? Les prémices d’une réponse seront avancées après une série de critiques virulentes à l’égard du cinéma commercial français, qualifié de « faillite » et de « super-napoléonades ». L’avenir du septième art réside, selon Jean Rouch, dans « des productions minuscules, si maladroites qu’elles n’osent se montrer ». À la manière des biographies romantiques d’artistes du XIXe siècle, il décrit les futurs réalisateurs munis de matériel amateur (caméra 16 mm) acquis au marché aux puces, ayant appris le cinématographe à la Cinémathèque et ayant pour exigence la sincérité. Puis il déclare qu’entre les mains d’autodidactes « quelques caméras redeviennent ce qu’elles n’auraient jamais dû cesser d’être, les stylographes d’Astruc ». (3). Ensuite il établit un lien entre le cinéaste et l’ethnographe, en référence à sa propre expérience, par les arguments suivants : « Entre filmer les hommes et les observer, il n’y a au fond qu’une petite différence de moyens : le découpage et l’enquête préliminaire, le tournage et l’observation, le montage et la rédaction ultérieure sont les trois phases essentielles du travail du cinéaste et de l’ethnographe ». La conclusion « rouchienne » ne se fait pas attendre, « il suffisait en somme que l’outil du cinéaste puisse être mis entre toutes les mains pour que l’ethnographe ait le désir de s’en servir ». Par l’évolution technique du matériel de filmage et de sa fabrication en série, à la fin des années 1940, un certain nombre de conditions étaient réunies pour le développement du film ethnographique et l’éclosion d’un nouveau genre cinématographique. Restait à convaincre les ethnologues à passer derrière la caméra…
La rétrospective proposée permettra de découvrir ou de revoir des films qui ont marqué les débuts du cinéma ethnographique. Chaque séance sera l’occasion lors d’un débat, en présence d’anthropologues, de cinéastes, d’historiens et de critiques, de discuter de la place du film ethnographique dans l’histoire du cinéma en général, des conditions de sa reconnaissance dans les milieux cinématographiques et anthropologiques, et de sa réception par le public et la cinéphilie.
Laurent Pellé
1) Jean Rouch, À propos de films ethnographiques , Positif, n° 14-15, novembre 1955, pp. 145-149.
2) La Semaine internationale du Film d’ethnographie s’est tenue du 9 au 14 mai 1955 dans la salle de cinéma du musée de l’Homme.
3) Le cinéma est, pour Alexandre Astruc, « un langage, c’est-à-dire une forme dans laquelle et par laquelle un artiste peut exprimer sa pensée, aussi abstraite soit-elle, ou traduire ses obsessions exactement comme il en est aujourd’hui de l’essai ou du roman. C’est pourquoi j’appelle ce nouvel âge du cinéma celui de la Caméra stylo ». Naissance d’une nouvelle avant-garde, L’Ecran français, n°144, 30 mars 1948
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string(1212) "Cette séance spéciale est consacrée aux films d’étudiants issus de formations universitaires au cinéma documentaire. Elle offre une occasion unique de découvrir les premiers gestes cinématographiques de réalisateurs et de chercheurs-cinéastes en devenir. Les promotions 2017-2018 du master 2 Cinéma anthropologique et documentaire de l’université Paris-Nanterre, du master Image et société de l’université d’Évry Val d’Essonne, du master 2 Documentaire de création de Lussas, des masters Métiers du documentaire de l’université Aix-Marseille et de l’EHESS contribueront à cette journée, ui renoue avec un certain esprit du Bilan du film ethnographique, ancêtre du Festival international Jean Rouch, tout en témoignant d’un esprit d’ouverture vers de nouvelles écritures documentaires. Les films primés entreront dans le catalogue de la Société française d’anthropologie visuelle (SFAV) et seront distribués dans le réseau interuniversitaire.
Le jury est composé de Stéphane Breton (anthropologue et réalisateur), Cécile Gouy-Gilbert (présidente de la SFAV) et Oriane Monfort (étudiante de Paris-Nanterre chargée de la coordination locale de la journée)."
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string(415) "Inscrit dans le cadre du festival international Jean Rouch, le festival Premiers Regards propose un état des lieux de la production documentaire universitaire française en mettant en avant les projets de fin d'études réalisés par des étudiant.e.s en master. Les projections se poursuivent par une carte blanche à une formation européenne en cinéma documentaire liée aux sciences humaines et sociales."
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string(679) "Musée du quai Branly - Jacques Chirac
Depuis trois ans, le festival Premiers Regards propose un état des lieux de la production documentaire universitaire française en mettant en avant les projets de fin d'études réalisés par des étudiant.e.s en master. Premiers Regards souhaite rendre compte de la pluralité, des émergences et de la vivacité du cinéma du réel qu’il soit documentaire, d’essai ou d’expérimentation. Cette année nous présenterons une rétrospective des deux films primés chaque année depuis trois ans, soit six films, et nous profiterons de la présence des réalisateur.ices pour échanger autour de la fabrication de leurs films ! "
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string(522) "Premiers Regards 2020 est amené à modifier son programme et vous propose un festival en deux parties :
Une première partie exclusivement en ligne avec : le 4 décembre une conférence en direct avec Eliane de Latour sur le thème du silence et du 4 au 6 décembre la possibilité de visionner en ligne les films hors compétition.
Une deuxième partie en présentiel à l'université Paris-Nanterre avec : le 7 janvier les ateliers d'écritures et le 8 janvier la journée de projection des films en compétition.
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string(744) "Du 25 au 29 novembre , en partenariat avec le CNRS , vous sont proposées cinq soirées exceptionnelles pour découvrir ou redécouvrir cinq films primés issus de la sélection officielle 2022 du 41# Festival international Jean Rouch. Chaque projection débute à 20h30 et est suivie d’un débat en présence de réalisateur.trice.s, de chercheur.euse.s et de membres des jurys.
Toutes les séances sont gratuites . Vous pouvez dès maintenant vous inscrire et effectuer votre réservation sur la salle virtuelle « 41e Festival international Jean Rouch » hébergée par Cuult'.
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string(521) "À l’occasion de la 41ème édition du Festival International Jean Rouch, la collaboration entre le Comité du Film Ethnographique et la médiathèque du musée du quai Branly-Jacques Chirac se renforce.
La médiathèque programme trois séances de cinéma inspirées de ses dernières acquisitions. Elle a pour mission de constituer une collection de films et porte un intérêt particulier aux expressions cinématographiques contemporaines ainsi qu’à l’autoreprésentation des peuples des Premières Nations."
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string(1193) "Constituer une collection de films contemporains réalisés et produits par les peuples autochtones, et les donner à voir au puConstituer une collection de films contemporains réalisés et produits par les peuples autochtones, et les donner à voir au public, sont deux des missions de la médiathèque du musée du quai Branly-Jacques Chirac. À l’occasion de la seconde édition de la programmation Réels et imaginaires autochtones, organisée dans le cadre du #42 festival international Jean Rouch, nous vous proposons de découvrir deux œuvres majeures qui ont marqué l’émergence du cinéma documentaire consacré aux autochtones de Taïwan.
Programmation établie par Elodie Saget, responsable des fonds audiovisuels et sonores à la médiathèque du musée du quai Branly-Jacques Chirac avec la collaboration de Skaya Siku, spécialiste du cinéma autochtone taïwanais et chercheure assistante au National Academy for Educational Research à Taïwan.
Ce programme a été mis en œuvre avec la collaboration active du Taiwan Cinema Toolkit et du TFAI(Taiwan Film and Audiovisual Institute).
Introduction de la programmation par Skaya Siku (en duplex) et Élodie Saget"
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string(8031) "10EME EDITION DES REGARDS COMPARES
Quatre villes liées à la Méditerranée, métropoles anciennes et contemporaines, capitales maritimes ou terrestres, qui font partie du « Levant rêvé » ou d’un « Orient fantasmé », seront au centre de cette dixième édition des Regards comparés du Festival international Jean Rouch.
À travers une boucle débutant et finissant par la terre, tout en passant par la mer, s’y déploie le pêle-mêle des religions et des cultures, des traditions, des souks, des citadelles et du commerce maritime, qui, à côté de l’exploitation moderne des gisements pétroliers, n’a pas cessé d’attirer les regards cinématographiques étrangers dès les premières années du cinéma.
Du reportage colonial aux documentaires ou fictions ethnographiques, plus personnels et plus contemporains, ces Regards comparés offriront pendant quatre jours un voyage géographique et historique croisant des points de vue venant aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur, et donnant à découvrir les enjeux sociaux, culturels et politiques de ces villes au travers des témoignages de leurs citadins issus de tous milieux.
Du vivre-ensemble cosmopolite aux conflits armés qui secouent ces régions depuis plus de cent ans, l'équipe du festival vous invite, en compagnie d’un certain nombre des réalisateurs.trices et d'intervenant.e.s, à découvrir par ces projections-débats, des portraits des habitants de ces quatre villes porteuses d’un héritage composite et de richesses symboliques. De la monographie à la mémoire collective, de la trace à l’hommage, les films sélectionnés mettent en avant des femmes et des hommes qui prennent la caméra, enregistrent leurs quartiers, leurs rues, leurs musées ou leurs jardins et partagent, avec intimité, leur histoire de vie.
A PROPOS DE LA PROGRAMMATION
Cette édition des Regards comparés a été un défi pour nous. Qu’est-ce qui, à travers leur passé antérieur et récent, fait que nous avons associé les villes d’Alep, Beyrouth, Alexandrie et Kirkouk au-delà de leur situation géographique différente ? Deux d’entre elles sont le long de la côte égyptienne et libanaise de la Méditerranée ; quant aux deux autres, elles sont à l’intérieur des terres syrienne et irakienne. Toutes quatre, comme bien d’autres, ont en commun d’avoir été au cœur du démantèlement de l’Empire ottoman, puis des enjeux géostratégiques et économiques – dont le pétrole – des occupations coloniales française et britannique lors de leur mandat. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, elles ont été aux prises des bouleversements engendrés par la Guerre froide, tels que la montée des nationalismes et, plus récemment, des revendications identitaires et des extrémismes religieux.
Sans se focaliser sur les images des conflits, certaines sont néanmoins présentes dans quelques-uns des films programmés qui embrassent plus d’un siècle de cinéma et qui révèlent davantage, avec une part d’intimité, les filiations, les destins, les attentes, voire les rêves des habitants d’avant-hier, d’hier et d’aujourd’hui de chacune de ces quatre villes.
LE COMITE DE PROGRAMMATION ET ANIMATEUR.TRICE.S DES DISCUSSIONS :
• Il-Il Yatziv-Malibert, professeure de linguistique hébraïque à l’Inalco et membre du CERMOM
• Pauline Tucoulet, doctorante en études cinématographiques à l’université Sorbonne Nouvelle, membre de l’Ircav, chargée d’enseignement à l’Inalco et à la Sorbonne Nouvelle
• Laurent Pellé, délégué général du Festival international Jean Rouch, Comité du film ethnographique
REMERCIEMENTS :
Il-Il Yatziv-Malibert, Pauline Tucoulet et Laurent Pellé remercient chaleureusement :
Les réalisateur.trice.s : Kae Bahar (aka Karzan Sherabayanî), Nicolas Barrié , Emmanuelle Demoris, Anne Dilven, Dima el-Horr, Ardalan Gharib, Yaser Kassab, Houda Kassatly, Parine Jaddo, Mohamad Malas, Serge Moati, Sama Qadr, Marie Seurat, Zalfa Seurat, Nadia Shihab et Sarah Srage.
Les collaborateur.trice.s privilégié.e.s pour la recherche de films : Hala Alabdalla, réalisatrice, productrice et formatrice ; Fulvia Alberti, auteure, réalisatrice, Ateliers DoKu - chargée d'ateliers à AMU ; Baudouin Koenig, auteur, réalisateur, Ateliers DoKu - Maître de conférence associé, Master Ecriture documentaire 2014-2020, membre de la Commission audiovisuelle de la SCAM.
Les programmateur.trice.s de festivals : Caroline Troin, anciennement programmatrice, Festival de cinéma de Douarnenez ; Ferhan Sterk, délégué général, Festival des films kurdes de Londres ; Valérie Gerbault, déléguée générale et Myriam Olivier de Sardan, coordinatrice, PriMed, Festival de la Méditerranée en images ; Stephane Souillat, programmateur, Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand ;
Les interlocuteurs.trice.s des sociétés de production et/ou de distribution : Chantal Dubois, aum Films ; Joanna Garcia, Shellac ; Pauline Grenier, Films de Force Majeure ; Nina Julien, l’atelier documentaire ; Irit Neidhardt, MEC film ; Louise Malherbe, chargée de diffusion, association Jocelyne Saab
Les responsables de fonds d'archives cinématographiques et de fonds documentaires : Mathilde Rouxel, déléguée générale et directrice du projet de restauration, Association Jocelyne Saab ; Alexia Vanhée, chargée de collections et de partenariats pour le cinéma documentaire, et Julie Guillaumot, cheffe du service vidéo, Bibliothèque nationale de France ; Béatrice de Pastre, directrice adjointe de la direction du Patrimoine et directrice des Collections, et Fereidoun Mahboubi, chargé d’études pour la valorisation des collections, service Accès, Valorisation et Enrichissement des collections, Centre national du cinéma et de l’image animée ; Catherine Ventenat, administratrice du fonds filmique, Pôle Médiathèque, CNRS Images, Centre National de Recherche Scientifique ; Véronique Pontillon-Valedon, responsable des actions scientifiques, département de la médiation et des publics, ainsi que Justine Girard, documentaliste audiovisuel et Albane Brunel, chargée d'études documentaires et documentaliste audiovisuel, et Philippe Touron, responsable de la médiathèque, Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense ; Nathalie Sitko, documentaliste chargée des ventes, Gaumont Pathé archives ; Gérard Gautier, chargé de la bibliothèque et Kendal Nezan, président, Institut kurde de Paris ; Anaïs Desrieux, droits Lumière, Institut Lumière ; Nicola Hahn, chargée de collections et de la bibliothèque, Institut du monde arabe (Paris).
Il-Il Yatziv-Malibert, Pauline Tucoulet et Laurent Pellé remercient très chaleureusement :
Leurs interlocuteur.trice.s à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales : Axel Ducourneau, directeur général des Services administratifs ; Duncan Frénéhard, Production audiovisuelle et multimédia, unité TICE ; Alessandro Guetta, directeur du Centre de Recherches Moyen-Orient Méditerranée et professeur des universités ; Eléonore Herreras, chargée de Communication et Relations presse, direction de la Communication ; Mathilda Lacroix, responsable du service de l'Événementiel et de l'Action culturelle ; Mathilde Pelletier, chargée de Projet événementiel et culturel, service de l'Événementiel et de l'Action culturelle ; Chantal Verdeil, professeur des universités, Histoire du monde arabe contemporain, département "Etudes arabes".
Et tout particulièrement, la petite équipe du Comité du film ethnographique composée de Nathalie Luca, présidente de l’association, de Lara Vekhoff en charge des relations avec les détenteur.trice.s des copies des films et de l’organisation de la régie, et de Claire Vernhet rédactrice des résumés des films et assistante au suivi des médias sociaux.
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string(3472) " Prenant sa source dans les montagnes de la Guinée, traversant le Mali, le Niger et le Nigéria avant de se jeter dans le Golfe du Bénin, le Djoliba, ou le Niger, est le troisième fleuve du continent africain par sa longueur. Sa boucle nord, le long de laquelle s'égrainent les villes maliennes mythiques de Mopti, Djenné, Tombouctou et Gao, est le focus de cette neuvième édition des Regards Comparés du Festival International Jean Rouch.
Carrefour de peuples, de langues, d'écosystèmes, empreinte d'une incomparable richesse historique et culturelle, la boucle du Niger attire les regards cinématographiques étrangers dès les premières années du cinéma dans les années 1920 ; pour ceux des Africains, il faudra attendre les Indépendances avant que les peuples ne gagnent le droit de se filmer eux-mêmes.
Des films de propagande coloniale, aux films ethnographiques, et aux documentaires les plus contemporains, ces Regards Comparés offriront pendant quatre jours un voyage au fil du Niger et au fil de l’histoire. Croisant regards endo- et exogènes, ces films donnent à voir les enjeux écologiques, sociaux et politiques, ainsi que l'environnement dans lequel vivent et travaillent les femmes et les hommes autour de ce fleuve qui fascine depuis si longtemps. La programmation permettra aussi de percevoir le rôle central du cinéma dans la construction du regard occidental sur cette région mythique d'Afrique, et du mythe de "la mission civilisatrice" coloniale, forgeant un inconscient collectif européen qui marquera les esprits et pose encore aujourd'hui la question de la représentation, de qui filme qui et comment.
Du vivre-ensemble aux conflits politiques qui secouent le Nord Mali depuis 2012, des questions écologiques à la sauvegarde du patrimoine culturel et notamment des célèbres manuscrits de Tombouctou, des modes de vie aux métiers et à la culturel musicale foisonnante et profondément ancrée dans les réalités socio-politiques de la région, l'équipe du festival vous invite, en compagnie de réalisateurs·trices et d'intervenant·es, à découvrir à travers ces projections-débats le portrait d’un fleuve et des vies qui lui sont liées.
Nathalie Carré, maîtresse de conférence en langue et littérature swahili, directrice du Département Afrique et océan Indien de l’Inalco
Melissa Thackway, enseignante-chercheuse en Cinémas d’Afrique à l’Inalco et à Sciences-Po Paris.
Programmation établie par :
Mélanie Bourlet, maîtresse de conférence en langue et littérature peules à l’Inalco
Nathalie Carré, maîtresse de conférence en langue et littérature swahili, directrice du Département Afrique et océan Indien de l’Inalco
Jean-Charles Hilaire, maître de conférence en langue et linguistique haoussa, directeur adjoint du Département Afrique et océan Indien de l’Inalco
Daniela Merolla, professeure de littérature et art berbères à l’Inalco
Laurent Pellé, délégué général du festival Jean Rouch
Melissa Thackway, enseignante-chercheuse en Cinémas d’Afrique à l’Inalco et à Sciences-Po Paris.
Monika Zeutschel, enseignante en langue bambara à l’Inalco
Avec la collaboration de Clélia Frouté, étudiante à l’Inalco - Études russes-Histoire et Sciences sociales - Relations internationales.
Entrée sur inscription : http://www.inalco.fr/webform/festival-jean-rouch-regards-compares"
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string(3387) " Les Regards comparés 2017 sont déjà la cinquième édition que l’Inalco co-organise et accueille avec le Festival Jean Rouch. Au fil des années précédentes et au gré des affinités des uns et des envies des autres, les Langues’O ont mis en avant le Tibet (2013), la Chine (2014), la Grèce (2015) et l’imaginaire migratoire (2016). Or, parce que depuis la fin de 2015, une ambiance lourde règne en France et plus largement dans le monde occidental alors que la France et l’Europe sont des havres de stabilité et de relatif confort dans un monde tourmenté, nous avons lancé comme en défi, à contre-courant de l’époque et de l’humeur, le bonheur comme thème des Regards comparés 2017. L’idée a séduit, mais la mise sur pied du programme s’est avérée ardue. Une difficulté a résidé dans l’impossible définition du terme – le « bonheur », est-ce la liberté ? L’amour ? La beauté ? Peut-il, doit-il être collectif ou individuel ? S’agit-il d’un bonheur mondain ou plus spirituel ? Doit-il durer ou peut-il être éphémère ? Par ailleurs, il s’est rapidement avéré que le bonheur n’était guère prisé par les documentaristes, en tout cas comme thème dominant, même s’il parcourait bien sûr çà et là de nombreux films. C’est ainsi que « bonheur » est devenu « bonheurs », reflétant les quêtes du bonheur, souvent déçues, rarement exaucées, que présentent les onze documentaires ici sélectionnés. A vec Chronique d’un été (1961) de J. Rouch et E. Morin, suivi du Joli Mai (1962) de C. Marker et P. Lhomme, enquêtes poético-filmiques sur le bonheur à Paris dans les Trente Glorieuses, nous sommes transportés dans un monde apparemment très familier mais en réalité très exotique. On suit aussi une bergère ladakhie et une fabricante japonaise de miso, toutes deux en osmose avec un milieu naturel intransigeant. On s’intéresse à une cinéaste sibérienne préservant son droit au célibat et à un chauffeur de taxi en Inde sur le point de se marier selon la tradition. La liberté de l’individu au sein du collectif est explorée de manière contrastée, dans les Stolby de Sibérie ou au Birobidjan. Les rapports complexes entre famille, travail et bonheur est débattue tant dans l’Inde postcoloniale que dans le pays kurde sous domination turque. Nous clôturons ces Regards Comparés par le portrait de deux adolescentes palestiniennes dont le bonheur à chanter ensemble, au gré des épreuves, est contagieux.
Françoise ROBIN
Professeure de langue et de littérature tibétaines à l’Institut national des langues et civilisations orientales
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string(4367) "Comme il est désormais de coutume depuis 2012, l’Inalco s’associe au Festival Jean Rouch pour une programmation des « Regards Comparés » consacrée, cette année, à Taïwan. Archipel cosmopolite à l’histoire tourmentée, Taïwan se situe à la fois géographiquement et culturellement au carrefour de plusieurs influences austronésiennes, chinoises, japonaises et occidentales. Les films sélectionnés constituent un kaléidoscope d’images étendu dans le temps et dans l’espace afin de donner une vision la plus complète possible de l’histoire de cette île.
Une première journée consacrée au passé permettra de découvrir des films amateurs des années 1930 à 1960, qui saisissent la vie quotidienne pendant la période coloniale japonaise (1895-1945) puis l’après-guerre. Dans cette section, nous avons également choisi de programmer Shonenko, un documentaire beaucoup plus récent mais dont les protagonistes sont les écoliers taïwanais envoyés travailler au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale ; poignant et saisissant, il reflète les relations ambiguës entre les Taïwanais et leurs anciens colons.
Les journées suivantes mettent à l’honneur plusieurs documentaristes : Hu Tai-li, anthropologue qui a ouvert la voie à une nouvelle façon de filmer les Aborigènes et revient sur les pas d’un vieux soldat (Stone Dream ) ; Shen Ko-shang, auteur à la fois rêveur et toujours au plus près de ses personnages (Base-Ball Boys ) ; Mahay Biho, un des rares documentaristes aborigènes qui pose sur sa communauté un regard neuf tout exposant ses failles (Children in Heaven ) ; Jean-Robert Thomann, un cinéaste français installé à Taïwan depuis dix ans et qui capte sans préjugés les traditions taïwanaises (Les Vacances des fantômes ) ou encore le combat des Aborigènes pour la sauvegarde de leur culture et de leur territoire à travers le portrait de trois musiciens engagés (Naluwan ).
En conclusion de ces quatre journées, nous vous proposons un film exceptionnel, une des très (trop) rares fictions réalisées par une jeune cinéaste aborigène, Laha Mebow, qui dans Finding Sayun propose à la fois la relecture d’une légende – celle de la jeune Sayun morte en honneur de l’Empire japonais — et le portrait de sa tribu, prise entre désir de réussite sociale et mode de vie traditionnel, tout en développant une passionnante réflexion sur la position des Aborigènes face à la caméra.
Les réalisateurs Hu Tai-li, Mayaw Biho et Shen Ko-shang seront présents pour rencontrer le public à l’issue des projections.
Les thèmes mis à l’honneur cette année, tels que les défis environnementaux auxquels Taïwan est aujourd’hui confronté, les cheminements identitaires de groupes et d’individus aborigènes austronésiens dans un monde de plus en plus globalisé, l’histoire de Taïwan durant la période de gouvernance japonaise ou encore la culture taïwanaise des fantômes, esquisseront un portrait de cette île hybride, multiculturelle, en perpétuelle transformation et toujours singulière face à sa voisine chinoise.
Luisa Prudentino , professeure de langue et civilisations chinoises à l’Università del Salento (Lecce, Italie), chargée de cours en histoire du cinéma chinois à l’Inalco, à l’université d’Artois et à l’université de Lorraine
Gwennaël Gaffric , enseignant à l’université Lyon 2, docteur en études transculturelles et spécialiste de la littérature taïwanaise
Wafa Ghermani , docteure en histoire du cinéma, spécialisée en cinéma taiwanais, université de la Sorbonne nouvelle
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string(1630) "Une nouvelle section « Regards de terrain » s'ouvre à côté de la Compétition. Elle retient les films issus d'investigations de terrain menées par des chercheurs professionnels ou non. Elle retient les regards portés par une esthétique qui participe de la construction du sens comme de l'émotion par l'image et par le son. Garder en tension le cinéma et la logique discursive de la pensée : tel est l'enjeu de cette section exigeante qui donnera une occasion de débats avec ceux qui mènent les batailles de connaissances, en même temps qu'un tremplin aux films de recherche.
A new section, 'Fieldwork Visions', runs as a sidebar to our Official Competition. It features documentaries that are based largely on fieldwork, whether produced by professional researchers or not. The selection favours aesthetic approaches where social meaning is constructed by way of emotional connection and the particular affect of image and sound. To keep a cinematic sensibility in tension with the discursive logic of thought: that is the challenge we address with this section of the festival. We expect it to give rise to a lot of debate among those on the frontiers of film knowledge and also provide a platform for creative research films.
La journée se tiendra en présence de l'ensemble des cinéastes et sera animée par Éliane de Latour, anthropologue et cinéaste, présidente du Comité du film ethnographique.
Filmmakers in attendance. Q&As will be animated by by Éliane de Latour, anthropologist and filmmaker, president of the Comité du film ethnographique.."
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string(37) "Rencontre avec Paul Henley | MQB - JC"
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string(1888) "Rencontre avec Paul Henley, professeur émérite d’anthropologie visuelle à l’université de Manchester, au Royaume-Uni, et auteur du livre L’Aventure du réel, Jean Rouch et la pratique du cinéma ethnographique
Discussion en présence d’Antoine de Baecque, (professeur à l’École normale supérieure, historien du cinéma, critique et ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma), Jean-Paul Colleyn (anthropologue et cinéaste, directeur d’études, IMAF – EHESS, IRD, CNRS, univ. Paris-I, EPHE, AMU), Joëlle Hauzeur (traductrice, rédactrice-réviseuse à National Geographic et pour des éditeurs en anthropologie, histoire de l’art et cinéma) et Laurent Pellé (délégué général du Festival international Jean Rouch).
Éditée en anglais en 2009, cette monographie, largement revue et augmentée pour l’édition française parue en 2020, est, à ce jour, l’ouvrage de référence le plus complet pour comprendre l’importance de Jean Rouch (1917-2004) dans l’histoire du cinéma ethnographique.
Dans cette étude d’ensemble richement documentée, l’auteur traite des années de formation et de maturité du cinéaste et ethnographe, en les situant aussi bien dans l’histoire de l’anthropologie française que dans les débuts du cinéma documentaire du XXe siècle. Ce faisant, il en rappelle les influences majeures, celles dont Jean Rouch lui-même se revendiquait – de la tradition anthropologique de Marcel Mauss, Marcel Griaule et Germaine Dieterlen d’un côté et du surréalisme de l’autre –, tout en mettant particulièrement bien en lumière ce par quoi il s’en est distingué et ce par quoi sa pratique anthropologique et filmique va acquérir sa pleine singularité, jusqu’à devenir, par ses réalisations, une figure de proue du cinéma français des années 1950 et 1960, toujours inspirante de nos jours.
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string(640) "A l’occasion du Mois du film documentaire, le musée du quai Branly - Jacques Chirac et le Comité du film ethnographique invitent les collégiens, les lycéens et les étudiants à venir découvrir les richesses de ce cinéma lors des Rencontres du Film ethnographique, avec des projections débats gratuites. Pour cette édition 2018, la question du développement durable et les rapports entre les Hommes et leur environnement seront plus particulièrement à l’honneur.
Les films proposés figurent dans la collection audiovisuelle du musée du quai Branly - Jacques Chirac et sont accompagnés de fiches pédagogiques en ligne.
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string(472) "A l’occasion du Mois du film documentaire, le musée du quai Branly - Jacques Chirac et le Comité du film ethnographique invitent les collégiens, les lycéens et les étudiants à venir découvrir les richesses de ce cinéma lors des Rencontres du Film ethnographique, avec des projections débats gratuites. Pour cette édition 2019, la question du genre, les relations familiales, le développement durable et les rapports hommes - environnement sont à l’honneur."
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string(1975) "Projections et rencontres de sensibilisation au film ethnographique pour les scolaires / Ethnographic film screenings for schoolchildren
A l’occasion du Mois du film documentaire , depuis 2012, le musée du quai Branly et le Comité du film ethnographique invitent les collégiens, les lycéens, et le grand public, à venir découvrir les richesses de ce cinéma lors de projections-débats gratuites, en présence de leurs réalisateurs.
Les films proposés pour la programmation 2015 ont été en compétition lors des deux dernières éditions du Festival International Jean Rouch : également issus de la collection audiovisuelle de la médiathèque du musée du quai Branly, ils sont donc consultables librement en dehors de ces séances.
La sélection pour cette édition 2015 interroge les rapports complexes que l’homme entretient avec son environnement, son territoire, qu’il soit naturel ou urbain, qu’il y ait toujours vécu ou qu’il y arrive d’une terre lointaine, qu’il se confronte à la cohabitation avec les animaux ou avec les autres hommes qui habitent et régissent ce territoire.
Ces films présentent donc deux facettes très contrastées du monde contemporain, de ses mutations et de ses contradictions, que ce soit la patrimonialisation de la nature ou la migration des hommes.
Ces deux axe