samedi 10 novembre 2012 / Saturday 10th November 2012

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Samedi/Saturday 10 nov • dimanche/Sunday 11 nov • Lundi/Monday 12 nov • Mardi/Tuesday 13 nov  Mercredi/Wednesday 14 nov • Jeudi/Thursday 15 nov • Vendredi/Friday 16 nov 

 
• De 14h00 à 17h00 
 
Adak 
Offering
Turquie | 2011 | 23 min | vostf
un film de / directed by : Amandine Faynot (France) 
Je me demande si on n’aurait pas mieux fait de rester seuls
Sometimes Wonder If We Wouldn’t Have Been Better Off Alone

Roumanie | 2011 | 86 min | vostf
un film de / directed by : Jonathan Larcher (France)
• De 17h30 à 19h30 •
 
Métal Marioupol 
Metal Marioupol

Ukraine | 2012 | 94 min | vostf
un film de / directed by : Blandine Huk, Frédéric Cousseau (France)
• De 20h30 à 23h00 •
 
Fukushima: Memories of the Lost Landscape 
Fukushima, mémoires d’un paysage perdu
2011 | Japon | 109 min | vosta
un film de / directed by : MATSUBAYASHI Yojyu (Japon)

 

 


Adak 
Offering 

Turquie | 2011 | 23 min | vostf 
un film de / directed by : Amandine Faynot (France)
image / photography : Amandine Faynot, Sarisakal Volkan 
montage / editing : Amandine Faynot 
son / sound : Amandine Faynot, Jean Baptiste Madry 
production/distribution : Amandine Faynot (Paris, France) – amandine.faynot(at)gmail.com

EN PRÉSENCE DE LA RÉALISATRICE / FOLLOWED BY A DISCUSSION WITH THE FILMMAKER

  
À Istanbul, le sacrifice du mouton, rituel encore récemment orchestré par le père de famille, est désormais accueilli dans une enceinte publique municipale. Une loi nouvellement adoptée interdit aux particuliers d’accomplir ce sacrifice dans les espaces publics ou privés. Des sacrificateurs professionnels y mettent en scène une mise à mort en série, codifiée, parfaitement réalisée. La mutation des codes régissant ces rites questionne. La catharsis provoquée par le sacrifice existe-elle encore lorsque la violence est institutionnalisée ?
In Istanbul, the sacrifice of the sheep used to be performed by the head of the household, is now practiced in a municipal public place. A recently adopted law prohibits individuals from carrying out this sacrifice in a non-specified public or private place. As professional sacrificers now stage a codified, perfectly realized, mass killing, the mutation of the codes governing these rituals raises personal questions. Does the catharsis provoked by sacrifice still exist when the violence is institutionalized ?
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Diplômée de l’ENSAD Paris (Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs) en photo-vidéo, Amandine Faynot a participé au programme Erasmus de l’Université de cinéma de Marmara (Istanbul). Son mémoire de master, sous la direction de Clarisse Hahn, était consacré au thème “Comment filmer la violence dans le cinéma documentaire”.
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Je me demande si on n’aurait pas mieux fait de rester seuls I Sometimes Wonder If We Wouldn’t Have Been Better Off Alone 
Roumanie 2011 | 86 min | vostf 
un film de / directed by : Jonathan Larcher (France) 
image, son et montage / photography, sound and editing :
Jonathan Larcher 
production/distribution : Jonathan Larcher (Paris, France) – larcherj(at)hotmail.fr
 

EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR / FOLLOWED BY A DISCUSSION WITH THE FILMMAKER

 
L’histoire d’une rencontre entre un curieux et des hommes et des femmes que sa curiosité n’intéresse pas. Pour ces tsiganes roumains comme pour l’ethnologue étranger, l’hospitalité s’offre et se reçoit avec défiance. “J’ai cru un temps que je ne pourrais pas raconter d’histoire avant de comprendre qu’elle était déjà commencée ; engagée par nos négociations, leurs menaces et nos échanges monétaires.” (J.L.)
 
The story of an encounter between an inquisitive fellow and men and women who don’t take any interest in his nosiness. For these Romanian Gypsies as much as for the foreign ethnologist, hospitality is something offered and received with mistrust. “At some point, I thought I would be unable to tell any story at all before I realized it had already begun, started up by our negotiations, their threats and our monetary exchanges.” (J.L.)
 
site officiel / official website : https://vimeo.com/jonathanlarcher
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Doctorant en ethnologie à l’EHESS (Paris), Jonathan Larcher mène des recherches sur l’identité d’un groupe tsigane en Roumanie. Ses réalisations documentaires s’appuient sur l’étude monographique d’un village de la plaine de Bucarest où il a réalisé, en 2009, Viaţa la noi (La vie chez nous), film d’étude qui a reçu le prix d’anthropologie visuelle EHESS-CNRS Image. Je me demande si on n’aurait pas mieux fait de rester seuls est son premier long métrage documentaire.
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Métal Marioupol
Metal Marioupol

Ukraine | 2012 | 94 min | vostf

un film de / directed by : Blandine Huk, Frédéric Cousseau (
France)
image / photography : Frédéric Cousseaumontage / editing : Blandine Huk, Frédéric Cousseau
son / sound : Blandine Huk
production/distribution : Nofilm (Paris, France) – nofilm(at)free.fr
 

EN PRÉSENCE DES CINÉASTES / FOLLOWED BY A DISCUSSION WITH THE FILMMAKERS

 
Une petite ville de 500 000 habitants sur les bords de la mer d’Azov. Une petite ville dont le nom grec de Marioupol sonne comme celui d’une station balnéaire. Une petite ville d’Ukraine qui vit au rythme de ses aciéries et du souvenir d’une histoire brutale et mouvementée au XXe siècle.
 
A small city of 500,000 inhabitants on the shores of the Sea of Azov. A small town whose name Marioupol is of Greek origin and sounds like a seaside resort. A small town in Ukraine, living to the rhythm of its steel mills.
 
site officiel / official website http://nofilm.free.fr/marioupolfrenchtrailer.html
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Blandine Huk est née en 1969 à Mulhouse. Journaliste, elle débute dans le documentaire comme assistante réalisatrice sur le film Sakhaline (2006). 
Filmographie : Un dimanche à Pripiat (2006) ; Rouge Nowa Huta (2009) ; Garboucha (2009) ; Le goût du cochon (2010)
Frédéric Cousseau est né en 1963 à Paris. Tout d’abord musicien rock/punk, il commence à réaliser des films (fiction, documentaire, expérimental) à la fin des années 80.
Filmographie : Des pieds et des mains (1989) ; Bartolin (1991) ; La fatigue (1998) ; Le 17 au soir (2005) ; Sakhaline (2006) ; Un dimanche à Pripiat (2006) ; Rouge Nowa Huta (2009) ; Garboucha (2009) ; Le Goût du cochon (2010) ; Body (2010) ; Pornographic Isolation (2011)
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Fukushima: Memories of the Lost Landscape  Fukushima, mémoires d’un paysage perdu 2011
Japon | 109 min | vosta 
un film de / directed by : MATSUBAYASHI Yojyu (Japon) 
image, son et montage / photography, sound and editing :
MATSUBAYASHI Yojyu
production : 3 JoMa Films (Tokyo, Japon) – yojyu220(at)gmail.com
distribution : Tofoo, LLC. (Tokyo, Japon) – info(at)tongpoo-films.jp

EN PRÉSENCE DEFOLLOWED BY A DISCUSSION WITH Jane Cobbi (CNRS), anthropologue, Centre de Recherche sur les Civilisations de l’Asie Orientale 

 
Le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011 sont suivis par un véritable désastre nucléaire, la centrale de Fukushima est hors de contrôle. Le documentariste MATSUBAYASHI Yojyu se rend dans la zone d’exclusion, où il rencontre un monde de personnes déplacées et réfugiées dans des camps d’accueil. Ces gens ont tout perdu, jusqu’à l’accès à leurs maisons irradiées. Tantôt avec émotion, tantôt avec humour, le film plonge dans la mémoire d’une culture emportée par la tragédie.
 
In early April 2011, immediately after the devastating tsunami and nuclear meltdown forced people to evacuate the area, filmmaker Matsubayashi rushed here with relief goods. Living together with the evacuees in school classrooms designated as temporary evacuation sites, he captures an extraordinary time period in the lives of the local people, in the aftermath of the Fukushima nuclear disaster. Interspersed with humorous episodes and loving emotions, the film delves into memories of a local culture that has been taken away by the tragedy.
 
site officiel / official website : http://somakanka.com/
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Né en 1979, MATSUBAYASHI Yojyu étudie le cinéma documentaire à la Japan Academy of Moving Images (Tokyo). En Novembre 2006, il commence le tournage d’un documentaire sur les soldats japonais restés dans la zone frontière entre Thaïlande et Birmanie après la Seconde Guerre mondiale. Hana to Heitai (Fleurs et Troupes), achevé en 2009, sort en salle à Tokyo et au Japon. Il reçoit le Yamaji Fumiko Film Prize et le Tahara Soichiro Non-fiction Prize. Fukushima: Memories of the Lost Landscape est son second long métrage documentaire.
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